La violence n'est pas une fatalité. Quel que soit ton rôle (victime, auteur·e, témoin ou au contraire agresseur·euse), tu trouveras ici tous les conseils utiles pour mettre fin à cette violence.…
Dernière modification: 30 novembre 2021
Consulter un·e "psy" ne signifie pas être fou·folle, mais c'est simplement reconnaître avoir besoin de l'aide d'un·e professionnel·le. Le terme "psy" concerne le psychisme (le mental) et peut renvoyer à des professions proches, mais différentes. Voici quelques précisions pour t'y retrouver:
A savoir...
Un diplôme, c'est indispensable, mais cela ne fait pas tout. Il ne garantit pas que tu te sentes en confiance avec chaque professionnel·le. Fie-toi aussi à ton ressenti!
Si tu "n'accroches pas" avec ton·ta psy, si tu ne te sens pas à l'aise, parles-en à ton médecin traitant, ou à une personne adulte de confiance, qui pourra t'aider à y voir plus clair. Si le malaise continue, tu as tout à fait le droit de changer de psy, mais il est important de pouvoir lui expliquer pourquoi tu le fais.
Suivre une thérapie soulage, mais fait vivre de nombreuses émotions, ce n'est pas pour autant qu'il faut abandonner. Ces émotions permettent d'avancer dans la thérapie.
Si tu veux en savoir plus:
Une consultation, pourquoi, comment?
Si tu ressens des difficultés d'ordre psychologique (blues, sentiment d'être incompris·e, difficultés dans les relations avec les autres, tristesse prolongée, etc.), tu peux consulter un·e psy (psychiatre ou psychologue). Ce·tte professionnel·le ne s'occupe pas que des personnes gravement atteintes mentalement, tu peux le·la consulter lors d'un passage difficile !
Après un ou deux entretiens qui servent à faire connaissance, le·la psy te proposera un suivi si nécessaire, le plus souvent sous forme d'entretiens. Les modalités de ce suivi sont établies en tenant compte en partie de tes souhaits. Rien n'est entrepris sans ton accord. Le contenu des entretiens reste confidentiel.
Cependant, dans la plupart des cas, et sauf avis contraire de ta part, il est conseillé d'informer tes parents que tu as entrepris un suivi. En étant mis au courant de tes difficultés, ils pourront t'épauler au quotidien. Tu mets ainsi toutes les chances de ton côté pour que ce suivi soit réussi!
Je veux consulter: où m'adresser?
Il existe, dans la majorité des grandes villes des cantons romands, des centres de psychiatrie pour enfants et adolescent·e·s. Ils portent des noms différents (Service médico-pédagogique, Service de guidance, Service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescence, etc).
Ces centres accueillent des jeunes de moins de 18 ans et leur famille et offrent des consultations remboursées par l'assurance. Un·e jeune, dès l'âge de 14-15 ans, a le droit de consulter sans l'accord de ses parents. En cas de besoin, il est possible de te faire accompagner à cette consultation par un·e amie.
Anonyme et gratuit : tu peux poser tes questions et un·e spécialiste y répondra dans les 2 jours ouvrables. Tu peux aussi découvrir celles posées par d’autres jeunes.
Tu as envie de parler de tout et de rien, d’échanger sur des événements de ton quotidien, de pousser un coup de gueule sur un sujet qui te touche et avoir l’avis d’autres personnes, c’est ici.
La pilosité est avant tout une affaire de goût personnel, comme tout ce qui a à voir avec le domaine de l'intimité. Une spécialiste en santé sexuelle aborde le sujet de l'épilation.