Tout le monde a eu ou aura une fois dans sa vie cette sensation étrange d'être pris·e de panique dans des circonstances particulières. Cet instant s'accompagne de symptômes physiques comme des palpitations, les mains moites, une transpiration abondante, la bouche sèche, une difficulté à respirer. Cette impression d'être dépassé·e par les évènements passe en général rapidement.

Ces réactions sont normales et prouvent la capacité d'adaptation de chacun·e.

Le sentiment de panique devient pathologique quand il n'est plus déclenché par un évènement particulier et arrive sans raison. L'attaque de panique ou crise d'angoisse est un moment de terreur intense, qui peut empêcher de vivre normalement.

Ça ressemble à quoi?

Une attaque de panique peut durer de 10 à 20 minutes, survenir brutalement et être très impressionnante pour la personne elle-même et pour son entourage.

Palpitations, transpiration, frissons ou bouffées de chaleur, tremblements, impression d'étouffement, gêne dans le ventre ou dans la poitrine, sensation de vertiges, sensation de mort imminente. Cette attaque de panique peut être la seule et unique d'une vie, mais si une deuxième arrive, il est important de consulter un médecin.

En effet, parfois ces crises d'angoisse peuvent conduire à la peur d'une prochaine crise qui augmente l'anxiété qui déclenche une nouvelle crise. Un cercle vicieux s'installe et la maladie peut devenir rapidement handicapante, la pensée d'une éventuelle attaque envahissant le quotidien.

Ça se soigne ?

Lorsque les crises d'angoisse se répètent, il est essentiel de voir un·e médecin qui pourra proposer un traitement. Habituellement, le traitement comporte des médicaments contre l'anxiété plus une psychothérapie de type cognitive et comportementale et de la relaxation. Les effets ne sont pas immédiats, mais peuvent demander 6 à 8 semaines avant d'être vraiment efficaces.

Les proches peuvent aussi apporter leur aide. Soutenir les efforts de la personne anxieuse, l'accompagner pour affronter les situations qu'elle évitait jusque-là, comprendre la maladie. Accepter la réalité des troubles paniques sans penser que la personne joue la comédie est primordial.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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