En Suisse, cette maladie atteint 1% de la population. Elle se déclenche surtout au moment de l'adolescence, entre 15 et 20 ans, mais des traitements efficaces peuvent permettre une qualité de vie active et satisfaisante.

Certaines personnes naissent avec la maladie, mais elle se manifeste uniquement dans certaines conditions. Dans tous les cas, la maladie aurait besoin d'un élément déclencheur pour se manifester. Elle peut se déclarer aussi après une situation stressante provoquée par des évènements de la vie, négatifs ou positifs, par exemple un décès ou le fait de tomber amoureux·euse, une pression exagérée au travail ou à l'école, une consommation de drogue, etc.

Pour en savoir plus sur:

La schizophrénie

Elle n'est pas...mais elle est...

Elle n'est pas un dédoublement de la personnalité, ni une maladie de civilisation, ni une maladie de la paresse ou de la mauvaise volonté. Les parents n'en sont pas la cause comme on a pu le dire à un moment. Les schizophrènes sont rarement violents.

Mais, elle atteint la cohérence de la pensée, des émotions et du comportement, ce qui explique ces comportements parfois étranges. La consommation de drogues peut précipiter la manifestation de la maladie. Les personnes atteintes de schizophrénie sont vulnérables et fragiles.

Les symptômes

Bien que l'intelligence ne soit pas touchée, il existe des perturbations du fonctionnement intellectuel.

Des pertes de mémoire, une difficulté à maintenir son attention, des réactions peu logiques d'organisation peuvent rendre difficile la vie de tous les jours. De même, un manque d'énergie et de motivation, un ralentissement de la pensée, une perte du sentiment de plaisir sont souvent présents.

En bref, la personne n'a d'intérêt pour rien, n'éprouve plus de plaisir pour ce qu'elle aimait auparavant, s'éloigne de ses ami·e·s, s'exprime peu et sa voix est monocorde, sans émotion.

En phase aiguë, c'est-à-dire au moment de l'apparition brutale de la maladie, elle peut avoir des hallucinations, des idées délirantes, des troubles de la pensée ou du comportement. Par exemple, elle entend des voix perturbantes qui peuvent lui dicter des ordres complètement absurdes, mais sa pensée ne peut pas faire le tri. Elle peut se persuader d'être poursuivie, en danger ou chargée d'une mission qu'elle seule comprend, incapable de penser que cette fausse conviction fait partie de sa maladie. Ses comportements sont étranges et souvent incompréhensibles pour les personnes de son entourage.

Une personne schizophrène dans tes proches ?

Ce n'est pas facile à vivre et toute la famille souffre de cette maladie, mais l'accepter est déjà une aide. C'est une maladie grave qui touche le cerveau et doit être soignée par des professionnel·le·s de la psychiatrie le plus tôt possible.

Une fois diagnostiquée, se renseigner sur les symptômes de cette maladie permet de mieux comprendre les comportements et les réactions de la personne malade. L'adaptation aux changements soudains devient plus compréhensible, tout en sachant se protéger et ne pas vouloir en faire trop. D'autres comportements peuvent être utiles:

  • Communiquer clairement et simplement à l'intérieur de la famille et avec la personne malade.
  • Essayer de maintenir une routine quotidienne pour lui éviter un stress inutile.
  • Et puis ne pas hésiter à en parler à l'extérieur de sa famille si le besoin s'en ressent.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

Ouvrir les actions