OUI ! Il est possible d’en guérir, totalement et durablement.

De nombreuses personnes qui ont traversé ces maladies, quelles que soient leurs formes, en ont déjà témoigné.

Chaque histoire est unique, chaque parcours personnel. Le processus de guérison prend plus ou moins de temps et peut passer par des phases de hauts et de bas.

Il est important de ne pas se décourager !

Chacune de ces étapes est importante et permet peu à peu de (re)trouver un rapport apaisé avec la nourriture, avec son corps, le lien aux autres et de faire la paix avec soi-même.

Garde confiance

Il peut parfois sembler difficile d’y croire lorsque l’on est au cœur de la maladie : on se promet que c’est la dernière crise de boulimie, que dès le lendemain, on recommence à manger normalement… on tient peut-être un jour ou deux, et puis le cercle infernal se remet en place, sabotant un peu plus encore l’estime et la confiance en soi.

Cela peut provoquer un profond découragement, l’impression qu’on n’arrivera jamais à vivre sans le trouble alimentaire.

Ne perds pas confiance : la guérison est parfois un long cheminement avec des "rechutes" qui font partie du processus.

Toi aussi, si tu t’en donnes les moyens, tu vas pouvoir te libérer complètement et durablement du trouble alimentaire.

Quelques freins à la guérison d’un TCA

L’isolement, essentiellement lié à la peur d’être incompris·e et jugé·e. Il empêche de s’ouvrir aux autres, de ce que l’on vit et de demander une aide dont on aurait réellement besoin.

La honte, surtout lorsqu’on n’a pas – encore – pris conscience que le TCA est une maladie et que la volonté n’a rien à voir dans le processus de guérison.

Le sentiment d’être illégitime dans sa souffrance : on pense qu’il y a bien plus grave et que d’autres personnes en difficulté méritent plus d’attention et d’aide que soi-même.

L’ambivalence à l’idée de ne plus vivre avec le TCA. Le vide que cela pourrait laisser peut paraitre angoissant. D’où l’importance d’être accompagné·e pour identifier les besoins cachés derrière la maladie afin y répondre de manière appropriée.

La peur du changement, de perdre le contrôle si on se (re)met à manger normalement et/ou de prendre du poids de façon démesurée.

Le déni particulièrement présent chez les personnes qui souffrent d’anorexie. Persuadées qu’elles contrôlent leur alimentation et qu’elles peuvent décider de manger quand elles le souhaitent, elles ne réalisent pas la gravité et l’impact de leur maladie.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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