Les phénomènes de harcèlement-intimidation entre jeunes à l’école

Il s’agit d’un ensemble d’actions répétées menées par plusieurs jeunes envers un·e autre élève. Cela peut être sous forme de moqueries, bousculades, coup de pieds, insultes, rumeurs, en bref tout ce qui peut rabaisser l’autre.

La plupart du temps, la personne cible d’intimidation ne dit rien par honte ou sentiment de le mériter ou bien de culpabilité et reste seule, ce qui la fragilise.

Être la cible d’intimidation peut arriver à tout le monde. Pour les jeunes qui participent à l’intimidation, il y a toujours une bonne raison de se moquer comme la couleur des cheveux, la marque des baskets, les résultats scolaires, etc.

Les conséquences pour sa santé sont souvent graves : isolement du reste du groupe, échec scolaire, retournement de la violence contre soi (automutilation), voire des tentatives de suicide.

À l’école, tu peux trouver du soutien auprès des profs ou autre professionnel·le·s de la santé (tels qu'un·e médiateur·trice, infirmier·ère, psychologue. etc). Le mieux est de ne pas attendre d’être à bout, mais de pouvoir oser en parler à un·e adulte.

Souvent des témoins ont leur part de responsabilité aussi. Si tu es témoin d’intimidation, il est important d'en parler à un·e adulte : l’enseignant·e, l’infirmier·ère scolaire, le·la médiateur·trice et de ne pas rester spectateur·trice de l’intimidation.

Si d’un côté comme de l’autre, il peut y avoir de la souffrance, cette situation n’est pas tolérable et peut être punissable légalement.

Les personnes qui t'intimident utilisent la peur pour exercer sur toi une emprise totale. Les menaces du genre : "si tu en parles, on te frappe" ou encore "ne le dis à personne, sinon on s'attaque à ton ami·e, à ton petit frère, ta petite sœur etc." te font certainement très peur. C'est logique, car c'est le but recherché.

Tout comme toi, iels ont des parents qui ne vont pas être du tout content·e·s d'apprendre ce qui se passe. En plus, iels prennent le risque d’être sanctionné·e·s par l’école si cela se déroule devant un enseignant·e (punitions, heures de retenue, voire exclusion pour les cas les plus graves) et subir des sanctions pénales si tes parents portent plainte (amendes, journées de travaux d'intérêt public, voire placement pour les récidivistes).

Si tu veux en savoir plus:

• Les mécanismes de la violence
• Pourquoi parler et à qui?