Il se passe entre élèves, en classe, à la gym, dans les vestiaires, les couloirs, dans la cour d’école, sur le chemin de l’école et se poursuit même sur les réseaux sociaux. En fait, il se passe surtout à l’insu des adultes !

Une situation d'intimidation entre élèves met trois types d’acteur·trices·s en relation :

D’abord, il y a les intimidateur·trice·s, c’est-à-dire les jeunes qui pratiquent l'intimidation. Ils·elles sont souvent en groupe. D’ailleurs, ce type de situation démarre généralement lorsque les auteur·e·s cherchent à amuser leurs copain·ine·s, à être reconnu·e·s d’eux·elles.

Ensuite, il y a la cible, celle qui est visée par l'intimidation. Elle est souvent isolée quand l’acte se produit. Elle est presque toujours dans l’incapacité de se défendre elle-même.

Enfin, il y a les témoins. Leur rôle est d’une grande importance dans ce type de phénomène car sans eux·elles, il n’aurait tout simplement pas lieu. La bonne nouvelle, c’est qu’ils·elles ont aussi le pouvoir de renverser la situation !  

Parmi les témoins, on distingue deux catégories : celle des témoins dits "actif·ive·s", ou suiveur·euse·s, c’est-à-dire celles·ceux qui soutiennent et qui rient avec. Et celle des témoins dits "passifs", c’est-à-dire celles·ceux qui savent, ne rient pas, mais ne font rien pour s’opposer pour autant. En fait, ils·elles participent, même sans le vouloir.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

Ouvrir les actions