Le pouvoir des médias

Depuis quelques années, les médias rapportent de plus en plus souvent des faits divers sur la violence des jeunes : bagarres à l'école, dans la rue ou à la sortie des boîtes de nuit. À force de voir et d'entendre constamment que des jeunes se bagarrent, la population tend à généraliser et à amplifier les faits. Des idées fausses se gravent ainsi dans les esprits.

Même si les statistiques des diverses polices cantonales semblent indiquer une réelle hausse de la criminalité chez les jeunes et notamment chez les tout jeunes (entre 10 à 14 ans), il n'est pas prouvé que les adolescent·e·s d'aujourd'hui aient des comportements plus violents que leurs prédécesseur·euse·s. Par contre, notre société, plus sensible à la manifestation des violences, accepte de moins en moins ce genre de comportements.

Ce qui a changé, ce sont les violences gratuites pour quelques-un·e·s, telle que frapper quelqu'un à terre ou sans raison autre qu'un regard ou le désir de lui voler son bien. Il y a également davantage de filles violentes qu'autrefois. Le fait de filmer ces agressions et de diffuser les images est également nouveau. Par leurs agressions répétées, quelques jeunes mal dans leur peau font beaucoup pour la réputation de tous les autres jeunes, qui, eux·elles, ne posent pas problème.

Les violences peuvent prendre plusieurs formes :
  • le racket et l'intimidation

  • les violences liées au milieu scolaire

  • le mobbing ou le harcèlement moral dans le cadre du travail

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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