Lorsqu'on se sent inférieur·e, mal dans sa peau ou encore révolté·e, il est tentant de reporter ce que l'on éprouve sur les autres. Souvent dans ces situations, on s'en prend aux plus …
Dernière modification: 16 juillet 2020
Se reconnaître comme victime de violences, admettre que l'un·e de ses proches est l'auteur·e de comportements violents, endosser malgré soi le rôle de témoin ou encore avouer sa propre complicité, ça n'est pas toujours facile.
La violence met en scène différent·e·s acteur·trice·s, chacun·e joue un rôle. Parfois ces rôles se modifient et l'on passe de l'un à l'autre, et c'est quelquefois compliqué de bien repérer ce qui se passe.
Il·elle utilise la violence contre autrui (frapper, humilier, menacer, intimider). Personne n'a le droit d'agir ainsi. Parfois ce rôle est très clair. Quelquefois, on a du mal à se repérer : qui a provoqué, qui a commencé la spirale de violence ?
C’est la personne qui subit la violence. Le plus souvent à répétition et par un·e ou plusieurs agresseur·euse·s. Souvent, ceux·celles-ci sont des personnes proches de la victime, dans son entourage direct. Cela peut être un·e membre de la famille, un· ami·e, d'autres jeunes à l'école ou bien même son·sa petit·e ami·e. La victime n'est pas responsable des violences qu'elle subit.
Pourtant, les personnes qui subissent la violence pensent souvent que « c'est de leur faute » et s'enferment alors dans le silence. Elles peuvent se sentir coupables de ce qui leur est arrivé, elles ont parfois honte et n'osent pas en parler. La violence n'est pas taboue, il faut en parler. C'est un pas difficile à faire pour une victime, par crainte de ne pas être prise au sérieux.
Si tu estimes te trouver dans une situation où tu subis de la violence, et que tu veux en savoir plus sur comment t'en sortir :
C'est la personne qui soutient ou encourage le comportement de l'agresseur·euse, voire y participe. Son rôle et son degré de complicité peuvent fortement varier suivant les circonstances. Elle peut encourager l'agresseur·euse à être violent·e ou alors participer activement à l'agression. Elle porte aussi sa part de responsabilité.
Chacun·e est responsable de dénoncer la violence et de ne pas l'accepter.
Cette personne assiste à la scène de violence, souvent malgré elle. La position de témoin n'est pas un rôle facile : il·elle assiste à des violences et peut prendre peur de ce qu'il·elle voit ou encore penser que « ce ne sont pas ses affaires ».
La victime de violences peut demander l'aide d'un·e intervenant·e : c'est en général un·e adulte qui va l’aider en la conseillant sur ce qu'elle peut faire, comment réagir face à la violence, qui contacter par exemple. D'autres professionnel·le·s, comme les psychologues, aident aussi à surmonter les violences vécues.
En tant qu’auteur·e de violences, tu peux aussi bénéficier d'un soutien si tu souhaites réfléchir sur tes comportements violents et si tu as la volonté de changer.
Tu peux faire appel à un·e ou plusieurs intervenant·e·s. Autour de toi, des adultes sont là. À l'école, tu peux parler à un·e de tes profs, au·à la médiateur·trice de ton école, à l'infirmier·ère, au·à la psychologue. À la maison, tes parents peuvent également t'aider. Ton frère ou ta sœur et bien sûr tes ami·e·s peuvent t'écouter, mais ils ne peuvent pas remplacer l'aide d'un·e adulte. Sur ton lieu de travail, tu peux t’adresser à ton·ta maître·sse d'apprentissage, à tes proches, à tes collègues.
Anonyme et gratuit : tu peux poser tes questions et un·e spécialiste y répondra dans les 2 jours ouvrables. Tu peux aussi découvrir celles posées par d’autres jeunes.
Tu as envie de parler de tout et de rien, d’échanger sur des événements de ton quotidien, de pousser un coup de gueule sur un sujet qui te touche et avoir l’avis d’autres personnes, c’est ici.
La pilosité est avant tout une affaire de goût personnel, comme tout ce qui a à voir avec le domaine de l'intimité. Une spécialiste en santé sexuelle aborde le sujet de l'épilation.