Si ton papa ou ta maman a un problème de consommation d’alcool ou d’autre substance, tu en souffres probablement aussi. Tu ressens peut-être de l’impuissance, de l’inquiétude, de la colère, de la tri…
Dernière modification: 20 octobre 2021
Il arrive d'avoir dans son entourage une personne qui consomme et qui inquiète et pour laquelle on aimerait faire quelque chose. Tu as peut-être déjà essayé d'en parler mais rien ne change.
Ce qui est sûr, c'est qu'il est impossible d'obliger l’autre à arrêter.
Certaines situations sont des urgences médicales :
Si un jour, dans une fête par exemple, tu te retrouves face à une personne dans le coma, à cause de l’alcool :
Lorsqu'un∙e ami∙e consomme trop, déprime et s’isole, lui faire la morale peut être tentant, comme la convaincre qu'elle fait une bêtise et qu'il ou elle doit arrêter de consommer. Mais parfois l'autre est en pleine lune de miel avec le produit. Cela veut dire qu’il·elle ne voit que les côtés positifs et ne comprend pas du tout où est le problème.
Dans ce cas, il s'agit surtout de dire : ce que tu vois, ce que tu sens, ce que tu sais, et surtout en étant vigilant·e à la manière de le dire.
Pour cela il est essentiel de parler à partir de toi et dire « Je » : par ex. dire « Je m'inquiète parce que tu as trop bu », plutôt qu'accuser et dire « Tu as trop bu ».
C'est à travers le dialogue et non par des menaces qu'on peut motiver un·e ami·e à prendre un jour la décision de stopper sa consommation.
Et des fois il faut accepter que l'autre ne souhaite pas d'aide. Dans ce cas, tu peux lui dire que tu es là pour lui, pour elle, quand il ou elle voudra. Parfois, l’autre n’est pas en état de recevoir une aide. Ce seront alors plutôt des professionnel∙le∙s qui pourront intervenir.
Quand un membre de la famille a un problème de dépendance, c'est toute la famille qui souffre.
Tu te sens peut-être directement concerné∙e. Et tu voudrais aider la personne qui consomme. Il n’est pas possible de régler le problème seul·e. Aider quelqu’un à reprendre le contrôle de sa consommation ne s’improvise pas. Cela prend du temps et cela ne marche pas à tous les coups.
Parfois il faut accepter de ne rien pouvoir faire pour le moment.
Dans tous les cas, le point essentiel est que la personne soit d’accord de recevoir de l’aide. Tu ne peux pas la forcer à changer.
Tu peux éventuellement soutenir la personne de ta famille dans sa motivation à changer. Tu peux lui montrer que tu lui fais confiance. Ensemble vous pouvez chercher de l’aide et prendre contact avec un·e professionnel·le. Tu trouveras des adresses plus bas.
Tu souffres aussi probablement, alors cherche de l’aide pour toi auprès de tes proches, tes enseignant·e·s, auprès du service de médiation de l’école ou d’un organisme qui soutient les proches de personnes dépendantes.
Tu as le droit de vivre ta propre vie, et participer à des activités qui te font du bien : par ex. ton sport préféré, sortir avec tes ami·e·s, regarder une série.
Si tu veux en savoir plus sur les problèmes de consommation dans la famille :
Aider quelqu'un qui a un problème de consommation c'est souvent long et difficile. Le plus important, c’est de poser des limites et définir ce qu’on accepte et ce qu’on n’accepte pas.
Cela veut dire :
Surtout, il ne faut pas prendre sur soi le souci et la responsabilité de la consommation de l'autre.
Parfois en voulant aider l'autre, il arrive de s'oublier soi-même. Par amour, par souci pour cette personne, tu te mets à faire beaucoup pour elle. Parfois tu peux même lui trouver des excuses, ou parfois la menacer, voire la surveiller, la contrôler. D’autres fois tu essaies de mieux la comprendre, de l'aimer davantage, etc.
Mais parfois la situation ne change pas. Et tout le monde s'épuise et perd courage, en se mettant à douter de tout et de soi-même aussi. Tu peux aussi perdre confiance en toi, déprimer, t'isoler, ou tomber malade.
Si tu te retrouves dans une de ces situations, il est absolument nécessaire de te faire aider afin de pouvoir réapprendre à t’occuper de toi et reprendre des forces.
Anonyme et gratuit : tu peux poser tes questions et un·e spécialiste y répondra dans les 2 jours ouvrables. Tu peux aussi découvrir celles posées par d’autres jeunes.
Tu as envie de parler de tout et de rien, d’échanger sur des événements de ton quotidien, de pousser un coup de gueule sur un sujet qui te touche et avoir l’avis d’autres personnes, c’est ici.
Je ne sais pas où me mettre, je ne sais pas à qui parler, je ne sais pas quoi faire de moi-même en attendant que « ça » passe… Tu t’es déjà dit ce genre de chose ? > Retrouve notre page ressources ici
Il est normal pendant la puberté d'avoir de très fréquentes érections parfois gênantes. Une spécialiste en santé sexuelle t'explique pourquoi.