Le racisme a une portée plus large que la discrimination raciale. Le racisme indique un ensemble d'idées et de croyances qui permettent de différentier et de hiérarchiser de…
Dernière modification: 29 septembre 2021
Le sexisme justifie l'infériorisation et la discrimination des femmes par la conception que la femme est inférieure par nature à l'homme. Autrement dit, le sexisme considère la différence biologique comme une différence essentielle, c'est-à-dire immuable, indépassable, et utilise cette conception pour justifier une relation de domination.
La discrimination à l'égard des femmes, du fait qu'elle nie ou limite l'égalité des droits de la femme avec l'homme, est fondamentalement injuste et constitue une atteinte à la dignité humaine.
Le handicap se rapporte à différentes situations découlant notamment de:
Il y a discrimination lorsque, sans justification, une personne handicapée est traitée moins favorablement que toute autre personne pour un motif lié à son handicap.
Un traitement moins favorable consiste à ne pas prendre les mesures auxquelles on aurait pu raisonnablement s'attendre afin de surmonter les obstacles ou désavantages que crée le handicap en question.
La loi suisse assure à tous et toutes les mêmes droits et les mêmes chances, sans discrimination. Il reconnaît la dignité et la valeur de toute personne en Suisse et s'applique dans les domaines de l'emploi, du logement, des contrats, des services, etc.
Parce que le handicap résulte souvent d'un environnement qui n'est pas adapté, des mesures doivent être prises dans certaines situations afin d'éliminer les obstacles qui empêchent une personne handicapée d'accéder, de participer à un travail, à une activité ou de bénéficier d'un service.
Voici quelques principes
Des exemples de mesures pour éliminer les discriminations
Exemple concret de discrimination
En changeant fréquemment leur lieu de séjour, les gens du voyage peuvent rencontrer de nombreuses difficultés dans la société.
Les gens du voyage suisses (Manouches, Gitans, Roms, Yeniches...) forment une communauté estimée à 30 000 personnes.
Leur véritable point commun réside peut-être dans leur histoire, et dans leur difficulté à accéder à un emploi, à un logement ou un service, dans les mêmes conditions que les autres.
Malgré l'évolution positive de la situation constatée dans certains cantons en ce qui concerne la création d'aires de séjour et de transit, la situation des gens du voyage reste précaire. Leur culture est trop peu reconnue.
Les défenseur·se·s des droits de l'homme estiment qu'il est urgent de mener un débat approfondi pour élaborer et mettre systématiquement en œuvre des mesures concrètes et détaillées afin d'éliminer les discriminations à l'égard des gens du voyage.
Bien que des améliorations aient eu lieu, les gens du voyage continuent à être défavorisés et discriminés dans bien des domaines, qu'il s'agisse de leur mode de vie nomade, rendu pratiquement impossible, de la protection de leurs langues, de la vie culturelle, mais aussi de la promotion des femmes ou de l'accès aux services publics, comme le secteur de la santé, par exemple.
Selon le rapport de la Fondation «Assurer l'avenir des gens du voyage suisses», il manque en Suisse 29 emplacements permanents et 38 aires de transit.
Exemple de discrimination
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