Parfois, des parents n’arrivent plus à assumer leurs responsabilités envers leurs enfants, et la situation familiale dégénère, voire peut même devenir dangereuse. Pour éviter que l’enfant soit mis en…
Dernière modification: 16 Juillet 2020
Dans la maltraitance, il y a rarement un·e "méchant·e" qui fait du mal à un·e "bon·ne". Il faut toujours essayer de comprendre la relation qu’il y a entre les personnes ("victime" et "agresseur·euse") et essayer de parler de cela ensemble. Il y a toujours de la souffrance à la base de la maltraitance et elle peut aussi être présente chez la personne qui maltraite. Elle a besoin d’être arrêtée dans sa maltraitance, mais aussi aidée. L’idée générale n’est pas de se venger de la personne mais de faire en sorte que la situation change pour que les mauvais traitements cessent.
On entend par mauvais traitements les coups, le manque de soins, le rejet, l'abandon, les attouchements sexuels, le viol, etc.
C'est une forme de mauvais traitements qui atteint ton corps et qui souvent laisse des marques. Il s'agit de coups avec les mains, les pieds ou avec un objet (ceinture, bâton, corde). Il peut aussi s'agir de brûlures, de bousculades, d'étranglement, de membres tordus. Ce sont donc des coups répétés, violents, qui te font souffrir physiquement et qui t'empêchent de bien te développer.
Sont appelés mauvais traitements psychologiques ce que souvent les jeunes traduisent par "il me prend la tête", c'est-à-dire des pressions qui rendent triste, inquiet·ète, malheureux·euse. C'est une forme de mauvais traitements qui ne laisse pas de traces physiques, mais qui perturbe le développement des enfants ou des adolescent·e·s. Ils sont souvent difficiles à voir et à prouver: ils ne laissent pas de traces sur le corps comme les coups, mais ce sont aussi des souffrances.
C’est aussi le sentiment d'être traité·e de façon injuste, mais lorsque dans une relation cela devient répétitif, c'est de la maltraitance psychologique. Il ne faut pas attendre que cela devienne invivable pour réagir.
Voici quelques exemples de mauvais traitements psychologiques :
Le premier remède contre ce type de maltraitance est toujours d'en parler.
Les carences ou les négligences représentent le manque de soins qui seraient nécessaires pour qu'un·e enfant ou un·e adolescent·e grandisse normalement. Par exemple:
Bien entendu, nous parlons de faits qui se répètent jour après jour et qui deviennent insupportables, pas de faits qui arrivent de temps en temps.
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