Comment trouver un suivi psy gratuit ou peu coûteux ?

Tout d’abord, c’est vraiment courageux de ta part d’être venu en parler ici. Ce que tu vis en ce moment n’est pas simple, et écrire ce message demande déjà beaucoup de force.

Pour t’aider concrètement, voici différentes pistes, de la plus urgente à celles qui demandent un peu plus de démarches.

Ça peut vraiment soulager de pouvoir parler à quelqu’un : un·e parent, un·e membre de ta famille, un·e ami·e proche, un·e enseignant·e, le·la psy scolaire… Si tu te sens suffisamment en confiance, tu peux leur dire que tu ne vas pas bien et que tu aurais besoin d’un soutien. On traverse toujours mieux ce genre de moments quand on n’est pas seul·e.

Et si tu as besoin de parler tout de suite, ou si c’est trop difficile de le dire à quelqu’un autour de toi, tu peux contacter le 147 (téléphone, chat ou message). C’est gratuit, anonyme et disponible 24h/24 et 7j/7. Iels sont habitué·e·s à aider dans ce type de situation et ça permet d’avoir un point de départ.

Sache aussi qu'en Suisse, on peut accéder à un suivi psy même sans payer plein tarif. Tu peux commencer par vérifier ta situation auprès de ton assurance de base (elle est obligatoire donc tout le monde en possède une). Regarde le montant de ta franchise, et combien il te reste avant de l’atteindre. Une fois la franchise dépassée, l’assurance rembourse la majorité des consultations. Parfois, le montant restant peut être pris en charge par la famille si c’est possible, mais c’est important d’en discuter avec tes parents pour voir ce qui est réaliste.

Si ça peut jouer pour toi, tu peux ensuite en parler à un·e médecin qui pourra te faire une prescription pour des séances de psychothérapie, ce qui facilite le remboursement.

Il y a d’autres possibilités dans ton cas et il existe des lieux où des jeunes peuvent recevoir de l’aide, notamment Le Centre Neuchâtelois de Psychiatrie (CNP) qui propose des consultations et soutien pour enfants/ados, prises en charge par l’assurance maladie.

Et si, pour le moment, un suivi psy te semble trop lourd ou trop compliqué, il existe aussi des pistes plus douces qui peuvent t’aider à aller un peu mieux au quotidien.

Par exemple, t’approcher d’un centre d’animation jeunesse, rejoindre une activité sportive, culturelle ou créative, ou simplement trouver un endroit où tu peux sortir de ta routine et être entouré d’autres jeunes. Parfois, avoir un espace où tu peux respirer, te changer les idées, ou rencontrer des personnes bienveillantes peut vraiment faire une différence. Ce ne sont pas des solutions qui remplacent un soutien professionnel, mais elles peuvent t’aider à aller un peu mieux en attendant, ou venir en complément.

Quand on commence à se faire du mal physiquement pour gérer ce qu’on ressent, c’est un signe réel de souffrance, et il existe des solutions pour t’aider. Tu n’as pas à porter ça tout seul. Chercher de l’aide, c’est déjà un énorme pas en avant.

L'équipe ciao.ch