Rappelons que l'intimidation trouve d’abord sa source dans le contexte scolaire. Le plus souvent, cette situation se déplace dans l’espace virtuel via les réseaux sociaux et les applications de discussion en ligne.

Une idée qui court est que l’écran protège et tient à distance les un·e·s des autres, que sur la toile, on peut tout faire, que la loi n’agit pas et que l’anonymat couvre les faits.

Les attaques lâchées dans l’espace virtuel n’atteignent-elles pas la cible moins que dans l’espace réel ? Faux. Les attaques sont tout aussi menaçantes et blessantes. Peut-être même plus, car sur la toile le public est beaucoup plus grand et échappe à tout contrôle. Il y a davantage de commentaires postés, de messages partagés. L’espace virtuel fonctionne comme une immense caisse de résonance qui a pour effet d’amplifier de manière incontrôlable un cas d'intimidation.

Pour la personne ciblée, il n’y a aucune possibilité de repos : les attaques sont permanentes. C’est 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

Ouvrir les actions