Question (2005)

Suis-je une dépendante affective ?

J'ai vraiment de la peine à savoir si je le suis ou non et je me sentirai très mal de contacter quelqu'un à ce sujet si ça se trouve être faux.

Il faut savoir que depuis petite je demande de l'attention, dans mes souvenirs je me souviens me sentir mal car mes parents ne venaient pas me chercher assez vite, que je trouvais qu'ils ne jouaient jamais avec moi, que ma mère ne sois pas assez à mes côtés.

Pourtant quand je leur en parle ils trouvent qu'ils étaient plutôt proche de moi. C'est là où mes doutes ont commencé.

Aujourd'hui encore je me sens très vite rejetés du point de vu parental, ils peuvent simplement me faire une remarque que je me sens déjà mal et incomprise, rien qu'hier je suis partie dans ma chambre en pleurant car ils m'ont dit que je ne faisais pas assez attention à eux avec ma maladie et que je les avais infectés.

Bref d'après vous ce serait bien la cas ? ou non? ou peut-être autre chose ?

Réponse

Tu te demandes si les sentiments de rejet et de manque d'attention que tu ressens indiquent une dépendance affective et nous te félicitons de chercher à comprendre ce que tu traverses. 

Si les comportements que tu décris peuvent effectivement faire penser à de la dépendance affective, seul un·e médecin peut se prononcer sur ce diagnostic et il ne nous est pas possible de le poser via internet. 

Cependant, le manque d'attention et le sentiment de rejet peuvent aussi être liés à ta relation avec tes parents. Il arrive que des parents soient persuadé·e·s de faire ce qu'il faut pour leur enfant, mais que cela ne soit pas adapté à ses besoins émotionnels. Et certains mots peuvent blesser sans qu'ils s'en rendent compte. 

N'hésite pas à leur parler de ce que tu ressens et ce dont tu as besoin. Par exemple, si tu veux faire plus d'activités avec eux ou si tu aimerais qu'ils t'écoutent plus souvent. Il est important qu'ils aient conscience de ce que tu traverses et de tes besoins, sinon ils ne pourront pas t'aider ou changer leur manière d'être avec toi. 

Et si cette situation t'apporte de la souffrance, nous t'encourageons à en parler à un·e professionnel·e de la santé. Tu n'as pas à te sentir mal de consulter, même si le diagnostic final n'est pas celui auquel tu t'attends, car cela te permettra tout de même d'obtenir de l'aide et du soutien, et que ces personnes sont là pour ça. 

Nous restons à l'écoute, 

Dernière modification le 21 mars 2023

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