Question (Fille / 2008)

Bonjour je sais que se site ne pourra pas m’aider complètement mais sa m’aide d’en parler.

Bonjour je suis devenue suicidaire et j’ai l’impression d’être dépressive j’ai tout le temps des idées noires par exemple quand je vois des voitures je me dis que ce serait plus facile de surgir devant une voiture où de me mettre devant un train ou me poignarder pour ne pas vivre cette vie qui m’anéanti physiquement et surtout mentalement.Je me dit tout le temps à ces moments là:

« à quoi sert-il de vive cette vie alors que je suis déjà morte à l’intérieur »

Et je me suis fait quelques chose d’irréversible. Un soir ma mère pleurait et disait que j’allais la tuer avec mon comportement et qu’elle fessait des chutes de tension a cause de moi mon père m’a prise par le col et m’a emmené dans ma chambre il a commencé à me frapper et à un moment il m’a étranglé après sa je suis rester dans ma chambre et j’ai pris un couteau Suisse et je me suis sectionné les avant des bras je me suis mise à rire comme une folle je pleurais en même temps je pense que c’était un rire de frustration à cette instant précis je me suis dis « je préfère que ce soit moi qui me fasse le plus mal car comme sa se sera moins douloureux et moins imprévisible».
Ce que je me suis fait je ne peux plus l’effacer et je regrette mais mais malgré ça ces idées noires sont toujours là.

Je vais faire une grande parenthèse pour la personne qui ma fait le plus de mal (Mon père):

Mon père est très agressif et violent en vers moi, cela dure depuis que j’ai 5 ans il a toujours été agressif et à chaque fois que j’en parlais au adulte, ils allait discuter avec mon père et repartaient toujours avec l’idée que j’exagérais dans mes propos sa a toujours été comme ça et personne ne m’a jamais aidé à part ma grand-mère paternelle qui me croyais mais elle ne pouvait pas faire grand chose mais c’était toujours la même chose que de belle parole mais jamais de changement. Mon père a toujours été un grand manipulateur.

J’avais demandé à ma mère si je pouvais voir une psy mais elle a refusé sous prétexte que je n’en n’avais pas besoin, et je me suis souvenue que mon école avait une psychologue donc maintenant je prends des rendez-vous en cachette comme c’est gratuit mes parents ne reçoivent pas de facture ou autre donc il ne seront pas mis au courant mais je n’arrive pas à tout dire mais elle m’aide à mieux appréhender ma situation.

Mais le vrai problème c’est que ces idées noires m’obsède et j’ai peur qu’a un moment je succombe à la tentation comment je peux faire ??

Réponse

Tu as très bien fait de nous écrire, d’aller trouver la psy de ton école pour te confier et c’est une très bonne chose que cela t’aide d’en parler.

Tu dis « être déjà morte à l’intérieur », ce qui nous touche et nous préoccupe beaucoup. Ce que tu nous décris de ta situation familiale est très difficile à vivre, tu dis que ta vie « t’anéantit » et nous souhaitons te dire qu’en continuant à voir ta psy tu pourras petit à petit commencer à voir les choses différemment.

La violence que tu subis de la part de ton père n’est pas acceptable, cela doit être très dur au quotidien. Nous t’encourageons à pouvoir en parler afin de trouver des solutions pour être protégée. As-tu pu en discuter avec ta psy ?

Tu dis que tu n’arrives pas à tout lui dire. Lui as-tu parlé de tes idées suicidaires ? Cela peut te sembler compliqué mais il est important que tu ne restes pas seule avec ce que tu ressens. Si tu penses ne pas pouvoir le lui dire, peut-être que tu pourrais le lui écrire ? Même peut-être imprimer cet échange et l’amener lors d’un rdv.

Tu peux également faire appel au 147, c’est une ligne d’écoute pour les jeunes que tu peux joindre 24H/24 et 7J/7. Si tes idées suicidaires deviennent trop importantes, tu dois te diriger vers les urgences de l’hôpital le plus proche.

L’équipe Ciao reste à ton écoute et t’encourage dans ces démarches !

Dernière modification le 4 mai 2022

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

Ouvrir les actions