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Les puffs, vous connaissez ?
Des tubes colorés qui coûtent moins d’une dizaine de francs, sentent le melon, le caramel beurre salé ou la fraise, mais contiennent pour la plupart de la nicotine, ce qui engendre très rapidement une forte dépendance. Cette nouvelle génération de cigarette électronique cible avant tout les jeunes et bénéficie d’un marketing actif sur les réseaux sociaux. A usage unique, ces puffs sont également un fléau écologique.
À propos de la campagne
La Ville de Lausanne a chargé des jeunes de réfléchir à la meilleure façon de dénoncer les dangers du produit. Le développement de la communication et son slogan ont été confiés aux jeunes. La démarche est accompagnée et soutenue par un comité de pilotage, composé notamment d’expertes et experts d’Unisanté, de l’unité de promotion de la santé et de prévention en milieu scolaire (PSPS), du Département de la santé et de l’action sociale (DSAS), de l’Association CIAO et du Conseil des jeunes de Lausanne.
Un slogan
Pensé par les jeunes, il en résulte un ton décalé et non moralisateur permettant un meilleur accueil auprès du public cible. Le slogan reprend les trois dangers que la puff représente :
- pas réglo, car encore vendue à des mineures et mineurs en Suisse jusqu’à mi-2024 ;
- pas écolo, vu leur caractère éphémère et la batterie en lithium ;
- et rend accro, à cause de la nicotine.
Des capsules vidéo
Trois capsules thématiques reprenant les trois dangers de la puff ont été entièrement réalisées par des membres du Conseil de jeunes, qui ont écrit les scénarii, tourné et monté les clips. Un rap de prévention « DAME » composé par LUM, jeune artiste lausannoise de pop urbaine, qui se met dans la peau d’une puff le temps d’un clip, vient compléter les trois vidéos.
Des affiches
Ces 6 affiches déclinent les 3 axes du projet : santé, écologie et marketing.
Un précieux soutien
La campagne a bénéficié du soutien financier du DSAS via le fonds de prévention, du Programme pour l’enfance et la jeunesse Free. Fair. Future et de Lausanne Région. La campagne sera également reprise par Promotion santé Valais.
