Les adolescent·e·s et les jeunes adultes peuvent parfois aussi être atteint·e·s de cancers.

Même si, à cet âge, le pronostic est en en général bon, le cancer est un mot qui fait peur, surtout quand on n’a jamais été confronté à cette maladie dans son entourage.

Un cancer se développe lorsque, dans un tissu sain, les cellules se multiplient de façon incontrôlée et anarchique et forment alors une masse qu’on appelle une tumeur maligne.

A l’annonce de la maladie, c’est un bouleversement total et chacun·e réagit différemment mais pour toutes et tous, cela modifie pour un temps le mode de vie.

En fonction du tempérament, du type de cancer, du plan de traitement, de la situation personnelle et familiale, etc. il est normal de ressentir de la colère, de l’anxiété, de la culpabilité, de la peur, de l’inquiétude, des doutes, du stress, d’être déprimé·e et encore d’avoir des difficultés à tolérer l’attente des résultats médicaux ou les effets des traitements.

Apprendre qu’on a un cancer, alors qu’on est adolescent·e, engendre une multitude de défis. Non seulement il y a les difficultés liées à la maladie, mais aussi à la poursuite de son développement personnel et professionnel. En effet, pendant un certain temps les projets d’études, de carrière, les relations, les activités peuvent être mis en suspens.

La maladie peut également avoir un impact sur l’estime de soi, et entrainer une sensation d’isolement. Quand, étape incontournable, le traitement entraîne des changements sur le plan physique, que ce soit une perte ou une prise de poids et/ou la perte des cheveux, affronter le regard extérieur peut être une difficulté supplémentaire.

C’est pour cela que durant cette période il est important de pouvoir être soutenu·e et accompagné·e, que ce soit par la famille, les ami·e·s ou encore des professionnel·le·s de la santé.

Trouver une oreille attentive, avoir des réponses aux questionnements ou encore partager ce que l’on vit avec un·e autre jeune qui a vécu une expérience semblable, est très aidant. Pouvoir garder son emploi du temps lorsque c’est possible ou faire une activité physique, de l’art-thérapie, de la massothérapie, du yoga, participer à des groupes de paroles fait aussi partie des choses qui vont améliorer ces moments de vie.

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Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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