Comment cacher mes automutilations ?

Tout d'abord, il est important de savoir que si les blessures sont ouvertes et datent de moins 6 heures, il peut être nécessaire de voir rapidement un.e médecin pour évaluer s’il est nécessaire de recoudre la plaie. Il faut aussi surveiller que les plaies ne s’infectent pas (rougeur, écoulement, douleur).

Les cicatrices de scarification peuvent en effet constituer une source de gêne, car elles rappellent les actes -et l'état d'esprit qui en est à l’origine- que l'on souhaiterait oublier et cacher. Même si on n’a pas de raison objective d’en avoir honte, parce que la scarification est l'expression physique d'une souffrance psychologique profonde (dont on n'a pas à avoir honte), il en va pourtant ainsi, très souvent.

Nous comprenons qu'il soit difficile de montrer ses cicatrices aux autres, et notamment à tes parents. Ils sont les signes de ce que tu as vécu et vis encore, et c'est à toi de trouver le moment où tu te sentiras prêt.e pour le partager aux personnes de ton entourage. Nous n'avons pas de technique pour le cacher, à toi de trouver des vêtements dans lesquels tu te sens confortable.

Nous t'encourageons à parler à tes parents ou à un.e autre adulte de confiance afin d'obtenir le soutien dont tu as besoin à ce moment-là. Parler est difficile, mais c'est par ce biais-là que tu pourras t'en sortir et mettre cette épreuve derrière toi. Ne reste donc pas seul.e avec ces sentiments !

Tu peux aussi appeler le 147, numéro gratuit et confidentiel, disponible 24h/24, d'aide aux enfants et aux jeunes.

Nous te mettons en lien un article sur l'automutilation qui pourrait t'intéresser et nous restons à ton écoute,