Automutilation – comment ne plus être accro ?

Nous allons faire de notre mieux pour répondre à tes deux questions qui sont aussi importantes l'une comme l'autre.

Ce qui est rassurant, c'est que les cicatrices ne sont pas grosses. Nous pouvons comprendre que tu as besoin de les cacher. Comme le froid arrive, tu peux mettre des pulls avec des manches longues. Il est également important de faire attention qu'elles ne s'infectent pas. Même si tu ne veux pas que les autres les voient, il est important d'aller chez le médecin si c'est nécessaire.

Nous sommes contents de voir que tu as envie de ne plus être accro à cette pratique et nous t'encourageons à réfléchir aux solutions qui te permettront de la stopper.

Pour y arriver, il est important de se poser la question qu'est-ce qui se cache derrière ? Souvent, l'automutilation est une façon de gérer le stress et le trop-plein d'émotions. La première chose à faire c'est de comprendre tes émotions, de les "déchiffrer". Cela te permet de découvrir les raisons qui te poussent à l'automutilation. À partir de là, tu peux chercher comment les éloigner pour mieux gérer le stress et ces émotions qui te submergent et qui sont souvent en lien avec les pensées négatives.

Il est important de savoir que les solutions ne peuvent pas être trouvées du jour au lendemain. On ne peut pas, non plus, arriver tout seul.e. Comme un médecin peut soigner une cicatrice physique, d'autres professionnel.le.s sont là pour nous aider à soigner nos cicatrices émotionnelles. C'est la bonne façon. Et c'est notre réponse à ta deuxième question.

Nous t’invitons de te tourner vers les adultes avec lesquels tu es en confiance et de demander de l'aide : quelqu'un de la famille, le ou la psychologue scolaire ou un autre adulte.

Nous t'envoyons du courage et du soutien et nous restons à ton écoute.