Comment arrêter de me mutiler?

Tu ne nous déranges pas, au contraire : tu as bien fait de nous écrire et partager tes questionnements concernant la mutilation. Ce genre de geste peut être le signe d’un mal-être important, qui est difficile à exprimer d’une autre manière.

Cela peut arriver notamment lorsqu’on accumule trop de problèmes, et que le sentiment de pression interne devient trop fort. Seulement, cela ne soulage qu’un moment et la souffrance psychologique finit par revenir.

Écrire à Ciao est un premier bon pas pour essayer de comprendre ce qui te mène à te faire du mal et « arrêter », et nous souhaitons t’encourager dans cette voie. Autour de toi, as-tu déjà parlé à un adulte de confiance de tes mutilations ? Nous pensons à tes parents, mais aussi à des membres de ta famille plus élargie (tante, oncle, marraine, etc.) ou à un professionnel de la santé.

Tu peux par exemple partager ce que tu traverses en ce moment avec la psychologue de ton école ou ton pédiatre. Ce sont des professionnels de la santé qui sont là pour t’écouter sans jugement et t’aider à trouver d’autres manières d’exprimer ce que tu ressens, sans que cela se retourne contre toi.

N’hésite pas à aussi faire appel au 147 dans les moments où tu penses à te mutiler et/ou tu ne te sens pas bien. C’est une ligne d’écoute pour les jeunes qui fonctionne 24h/24, 7j/7.

Nous te mettons en lien un article sur le sujet.

Ciao te soutient dans ces démarches et reste à ta disposition.