Question (Fille / 1999)

Bonjour,

Difficile de résumer mais je vais essayer: 11 longues années que je me détruis, que J espère mourir pour que cette douleur infernale s arrête. J'ai tout essayé.

Rien ni personne n a pu m'aider. Hospitalisations, thérapie psy(terminée par le spécialiste qui en a conclu que nous n avions plus besoin de continuer à nous voir) , consultations,crises, urgences, suivis, soucis de santé physique,violence physique et verbale..

La seule chose qui a changé c est que maintenant je n'ai plus d espoir ni de raisons de continuer à vivre. Je n'ai même plus une raison valable de continuer à exister.

Je passe mes journées à me faire mal, faire des conneries pour me distraire tout en ayant des conséquences néfastes sur ma santé, des relations brisées et je vis seule depuis des années...en parler ? Tout dit, tout sorti.

Si des spécialistes n ont pas ou m'aider, que les substances ne me soulagent pas, que de jour comme de nuit C est une torture continue et que je n'ai pas de solution qu'est ce qui me reste à faire dans ce monde ?

Marre de faire du mal aux autres et à moi, marre de gâcher une vie qui est synonyme D enfer. Désolé j'ai honte mais c'est insupportable

Réponse

Vous avez bien fait de nous écrire, et nous sommes touchés par la souffrance que vous exprimez ressentir en ce moment. Votre message nous inquiète. Votre ressenti ne doit pas vous faire sentir honteuse, nous sommes ici pour vous écouter. Au contraire, nous considérons que vous êtes courageuse de nous écrire et pouvoir verbaliser votre mal-être.

Nous entendons votre désespoir face à ce que vous traversez actuellement. Votre souffrance semble durer depuis très longtemps. Vous parlez de mourir, nous tenons à vous dire que cela ne rend pas les choses plus faciles, cela représente la fin de votre vie. De plus, le suicide vous empêchera de voir comme les choses s’améliorent pour vous.

Nous sommes navrés que jusqu’à présent vous n’avez pas réussi à trouver le soutien que vous convenait. Vous nous avez fait part de certaines démarches que vous avez déjà entamées auprès des professionnel·le·s, et c’est une bonne chose. Nous vous encourageons à continuer pour cette voie-là. Souvent il faut un certain temps pour que la souffrance s’apaise.

A certains moments, la souffrance que l’on peut ressentir est telle qu’elle donne l’impression que rien ne peut changer, elle empêche de voir lendemain. Tenez bon. Dès que votre situation s’apaisera, cela vous permettra de retrouver davantage de sérénité et d’envisager plus tranquillement l’avenir.

Cependant, nous insistons sur le fait que votre situation actuelle est trop lourde à porter et vous ne devriez pas rester seule. Est-ce que vous pensez pouvoir faire appel à votre ancien psy ? Est-ce que vous pourriez en parler à un adulte de confiance ?

Nous vous rappelons qu’il existe le 147, une ligne d’écoute et d’aide pour les jeunes où des professionnel·le·s répondent 24h/24, 7 jours/7 de manière anonyme et gratuite.

Si vos idées suicidaires deviennent trop envahissantes, il faut vous rendre aux urgences de l’hôpital le plus proche de chez vous, afin d’y être mise à l’abri.

Nous restons à votre disposition,

Dernière modification le 26 décembre 2019

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Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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