Troubles alimentaires et hospitalisation

Dans certaines situations, l’hospitalisation peut être nécessaire et bénéfique :

• lorsque la santé ou la vie de la personne est mise en danger, par exemple à cause du sous-poids et de la dénutrition ;
• lorsque la maladie devient si envahissante qu’elle ne laisse plus de répit pour la personne concernée et pour son entourage.

Une approche pluridisciplinaire est généralement proposée, avec, selon les établissements

• des séances de thérapie individuelle et familiale,
• de l’ergothérapie,
• des thérapies de conscience corporelles,
• d’art-thérapie, de relaxation, etc.

On ne sort pas guéri·e d’une hospitalisation ; mais ce temps d’arrêt peut représenter une étape importante dans le processus de guérison.

Il existe aussi des hôpitaux de jour où il est possible de bénéficier de soins sous différentes formes durant la journée tout en rentrant chez soi le soir.

#L’hospitalisation est-elle volontaire ou peut-elle être contrainte ?

Pour les personnes mineures, la décision d’hospitalisation est généralement prise par la·le médecin traitant·e d’entente avec la famille.

À la majorité, la décision se prend d’entente avec la personne majeure, son entourage et sa·son médecin.

Dans de rares situations, une hospitalisation forcée peut être décidée lorsque la vie de la personne est mise en danger.

#Où trouver de l’aide ?

VS - L'Association Faim de Vivre
JU - L'Association Ana Mia
VD - abC – Centre vaudois anorexie boulimie et la DISA.
GE - Espaces de soins pour les troubles du comportement alimentaire (ESCAL), Alimentation et Nutrition chez l'Enfant et l'Adolescent (AliNEA) et la Consultation ambulatoire de santé des adolescents et des jeunes adultes (CASAA).
NE - Centre Neuchâtelois de psychiatrie, programme spécifique de soin des troubles des conduites alimentaires de type anorexie et/ou boulimie.
FR - Réseau Fribourgeois de Santé Mentale (RFSM).

Tu trouveras encore des adresses de lieux de soins par région sur le site de l’Association Boulimie Anorexie.