Certains secrets peuvent être gardés mais d'autres doivent être partagés pour la sécurité de toutes et tous. Se taire pour garder la confiance de l'autre ou parler pour lui venir en aide et risquer de le·la décevoir, où est la priorité?

Cette décision est difficile, mais garder un secret trop lourd peut devenir douloureux pour toi et pour l'autre. Et si son état s'aggrave? Et si la situation dégénère?

Tu ne sais pas que faire? Mieux vaut en parler alors à des personnes de confiance qui pourront t'apporter leur aide. C'est aussi cela la vraie amitié!

En partageant ton inquiétude avec une personne adulte de confiance, tu pourras certainement trouver une solution à laquelle tu n'avais pas pensé. N'hésite pas à demander de l'aide à tes parents, à l'infirmier·ère scolaire, à ton·ta médecin ou à appeler le 147.

Secret et discretion: deux notions différentes

Si un secret est douloureux, parce qu'il te touche de près ou parce qu'il est gardé sous la pression d'une menace (exemple: harcèlement, abus sexuel, racket), il doit pouvoir être partagé avec une personne de confiance. C'est souvent le seul moyen pour pouvoir sortir du problème.

Et justement, parce que les secrets peuvent être pesants, la prudence est recommandée lorsqu'une personne t'annonce qu'elle veut te confier un secret. Dans cette situation il vaut mieux faire comprendre qu'il ne sera pas facile ou même possible de garder certains secrets uniquement pour soi, et demander s'il s'agit de secret ou de discrétion.

En effet, il y a des sujets sensibles qu'on ne peut pas partager avec tout le monde et d'autres qu'on doit partager pour la sécurité de l'autre.

Par contre on peut, tout en restant discret·e·s, parler à une ou deux personnes (proches ou professionnel·le·s) et leur demander de rester discret·e·s.

Par exemple, si mon père est en prison, cela me fera du bien d'en parler, mais je ne voudrais pas que cette information soit connue de personnes qui pourraient l'utiliser contre moi ou ma famille.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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