Question (Garçon / 2007)

Bonsoir,

Je vous écris car je pense souvent au suicide. J'avais déjà ce même problème il y a un an et je vois une psy depuis pour régler ce problème.

J'avais réussi à me débarrasser de ses idées un temps mais depuis mon arrivée dans les études supérieures, elles reviennent. J'ai décidé de revoir ma psy car je n'ai personne à qui parler.

Je ne veux pas en parler à ma famille parce que c'est mes affaires et rien que l'idée d'en parler avec eux me fatigue. Je ne veux en parler qu'à ma psy mais le problème c'est que je ne la vois que toutes les 2-3 semaines et l'attente est très longue.

Surtout que je remarque que au final depuis un an j'ai toujours les mêmes problèmes c'est-à-dire : trop de travail, peur de rater mon année, pas assez de temps libre, toujours très triste et très frustré de ne pas avoir de copine et je me sens seul de manière générale.

Surtout que j'ai l'impression de ressentir des sentiments contradictoires car à la fois je me sens seul mais à la fois je n'ai pas envie de spécialement aller vers les autres. En fait j'ai juste envie d'en finir de ne plus exister en fait j'aurais préféré ne jamais naître. Parfois je réfléchis à poser une date pour un suicide mais j'aimerais trouver une autre solution mais je n'en trouve pas.

Aidez moi s'il vous plaît.

Merci beaucoup d'avance.

Réponse

Nous avons lu ta question attentivement. En effet, tu as trouvé un sens important à nous écrire, afin de partager ce que tu vis en dehors des séances de thérapies, qui semblent trop espacées au vu de ce que tu traverses en ce moment.

Tu as eu un très bon réflexe en recontactant ta psychologue. Les idées suicidaires et les problématiques que tu décris méritent d’être prises au sérieux, car ce sont des signes de mal-être important. Tu décris un sentiment ambivalent et à la fois, tu demandes de l’aide, ce qui est rassurant. C’est donc à cela que nous souhaitons répondre.

Nous t’encourageons à discuter avec ta psychologue afin d’augmenter la fréquence des séances. En effet, compte tenu de la souffrance dont tu nous fais part, il semblerait adéquat que tu puisses bénéficier d’un espace de parole au moins toutes les semaines. En attendant que cela se mette en place, tu peux contacter le 147, une lige d’écoute bienveillante et professionnelle qui pourra répondre présente 24h/24h 7j/7j lorsque tu ne sais pas à qui t’adresser.

Si ces idées suicidaires deviennent trop envahissantes, et que tu ne te sens pas en sécurité, il est important que tu puisses te rendre aux urgences les plus proches de chez toi ou appeler le 144.

En espérant que cela puisse répondre à ta demande, en attendant, n’hésite pas à continuer de nous écrire.

Tu n’es pas seul.

L'équipe ciao.ch

Dernière modification le 8 décembre 2025

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

Ouvrir les actions