Question (Fille / 2011)

Bonjour/bonsoir l'équipe ciao.
Ma question est simple:en fait,je suis une fille mais j'éprouve un dégoût profond et du mépris envers les filles. Ces sentiments,c'est Nevers les filles et moi en particulier. Après,il y a d'autres "sortes de filles" qui me mettent vrm hors de moi. Exemple : les filles"trop filles ", agitées...
J'aimerais connaître le raison de ces sentiments envers elles. J'ai mené mes propres recherches et j'ai découvert que ça pouvais être à cause de ce que j'ai vécu. Je me rappelle que ttes les injustices,tous les jugements,les rejets,les trahisons...que j'ai vécu m'ont été infligés par des filles.
Je me demande pk je ne déteste pas seulement celles qui me l'ont fait et que je déteste ttes les filles,SANS EXCEPTION. Je voudrais aussi savoir si c'est normal prcq il se peut que le problème soit moi et pas elles.
Merci d'avance pour tt ce que vous faites pour nous

Réponse

Tout d'abord, tu arrives de façon remarquable à mettre des mots sur ce que tu ressens, et tu essaies de comprendre ces émotions-là. C'est une vraie force : tu t'écoutes et tu n'as pas peur d'approfondir tes pensées.

Nous ne pouvons pas savoir d'où vient ce mépris dont tu parles envers les autres filles. Il est possible que ce soit lié à ce que tu as vécu, et que ce rejet soit aussi une manière de te protéger, pour ne plus revivre de trahison ou d'injustice. Le fait de généraliser à toutes les filles peut être une sorte de mécanisme de défense : si je me méfie de toutes, je prends moins de risques d’être trahie.

Ce que tu ressens aujourd'hui n'est pas une fatalité. Les émotions évoluent avec le temps et de nouvelles expériences peuvent t’aider à découvrir que toutes les filles ne se ressemblent pas. Certaines rencontres pourraient t’apporter du soutien et des moments positifs. Apprendre à refaire confiance et à voir le bon côté des gens peut prendre du temps, mais les belles relations qui peuvent en découler en valent la peine ☺️.

Finalement, ce qui compte, c’est que ta situation ne te fasse pas trop souffrir et que tu puisses trouver des moyens pour t’apaiser et t’ouvrir à de nouvelles expériences. Si tu sens que c’est lourd à porter ou que ça t’empêche d’avancer, n’hésite pas à en parler à quelqu’un en qui tu as confiance : tes parents, un·e prof ou l'infirmier·ère scolaire par exemple. Parler, écrire ou mettre des mots aide beaucoup à comprendre et à transformer peu à peu ces émotions.

Tu as déjà fait le premier pas en te posant ces questions. Nous t'encourageons alors à continuer de t'écouter comme tu le fais, et prendre le temps dont tu as besoin. Nous restons à ton écoute si besoin.

Belle semaine à toi🌷,

L'équipe ciao.ch

Dernière modification le 2 septembre 2025

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