Question (2006)

Salut l’équipe Ciao, je voulais savoir si vous aviez des alternatives à la mutilation ? J’aimerais trouver d’autre alternative que de me couper et qui ne laisse pas de cicatrice et qui est éphémère.

Merci.

Réponse

Tout d'abord, nous tenons à te féliciter pour ta décision de ne plus te faire du mal ! Comme tu l'as compris, l'automutilation n'est pas une solution, mais un symptôme de mal-être qui s'ajoute aux problèmes qui l'ont provoquée. Demander de l'aide est un premier pas pour comprendre ce que tu vis et aller mieux. Le fait que tu souhaites arrêter montre déjà que tu es sur la bonne voie. Ta motivation et ta détermination te seront précieuses !

Premièrement, il nous semble important que tu trouves de l'aide et du soutien pour te sentir mieux. Y a-t-il dans ton entourage une personne adulte à qui tu peux confier tes problèmes ? Tu peux aussi demander de l’aide auprès d’un·e professionnel·le, par exemple l’infirmier·ère ou le·la psychologue de ton école, un·e travailleur·euse social·e ou bien ton·ta médecin, qui pourra t’aider dans tes difficultés. En as-tu également parlé à tes parents ? Il est important qu'ils sachent ce que tu traverses pour qu'ils puissent aussi te soutenir.

En plus de l'aide extérieure dont tu as besoin, il peut être utile de remplacer ce comportement par un autre moyen d'exprimer tes sentiments et de te sentir mieux. Il existe de nombreuses activités possibles, par exemple écrire tes pensées, faire du sport, dessiner, chanter, crier, pleurer..... Si tes pensées sont focalisées sur autre chose que ton désir de te mutiler, il sera plus facile de te retenir. Il n'y a pas de stratégie qui fonctionne pour tout le monde, tu dois les essayer et trouver celle qui te convient le mieux.

Tu peux aussi appeler à tout moment la ligne d’aide pour les jeunes au 147. Un·e professionnel·le te répondra gratuitement, dans le respect et l'anonymat.

Nous te soutenons dans tes démarches et nous restons à ton écoute. N'hésite pas à revenir si tu as d'autres questions,

Dernière modification le 5 juin 2023

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Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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