Question (Fille / 2008)

Bonjour, j'ai beaucoup trop de problèmes ses temps si, j'ai rechuté mais beacoup plus pire que les autres fois j'arrive pas a arrêter, j'ai essayé d'en parler a des proches mais ils me croient pas, je me mutile depuis longtemps mais je pense que ça devient plus fort que moi et je m'en rend pas compte.

Vous savez comment arrêter ?
Une idée de comment ne plus rechuter ?

Réponse

Tu as déjà réussi à prendre conscience de ta situation, c'est un premier pas essentiel pour réussir à aller mieux.

Tu as très bien fait d'essayer d'en parler à des proches pour te soutenir. Même si ces personnes n'ont malheureusement pas su être à l'écoute, ne te décourage pas et essaie de trouver d'autres personnes de confiance pour t'aider sans te juger. Tu peux également contacter un.e professionnel.le de la santé comme ton.ta pédiatre, l'infirmier.ère scolaire ou le.la psychologue scolaire.

Ces personnes pourront alors t'aider dans la gestion de tes problèmes, en étant à l'écoute de ta souffrance et en te proposant des idées de solutions pour avoir moins de problèmes ou au moins en diminuer l'impact.

Par ailleurs, ces personnes pourront t'accompagner dans l'exploration d'autres moyens qui te permettent d'exprimer ton mal-être et ta souffrance sans les retourner contre toi-même. Il en existe beaucoup, comme dessiner, chanter, pleurer, marcher, faire du sport, téléphoner à une amie, écrire... Tu pourras ainsi choisir celui ou ceux qui viendront remplacer l'automutilation.

Finalement, ne t'en veux pas trop de rechuter. Il s'agit d'un combat difficile, et ces moments où tu faiblis ne veulent pas dire que tu perds tous les progrès que tu as déjà accomplis.

N’hésite pas à aussi faire appel au 147 dans les moments où tu penses à te mutiler et/ou tu ne te sens pas bien. C’est une ligne d’écoute pour les jeunes qui fonctionne 24h/24, 7j/7.

Nous te soutenons dans tes démarches et restons à ton écoute. N'hésite pas à nous donner de tes nouvelles.

Dernière modification le 19 janvier 2023

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Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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