Question (2006)

Comment réagir en cas d'attouchement ? (Plainte, vis à vis de sa famille, par rapport soi, à l'agresseur,...)

Réponse

Tu te demandes comment réagir en cas d'attouchement. Nous n'avons que peu d'informations concernant le contexte autour de ton questionnement, mais ce que nous pouvons te dire, c'est que personne n'a le droit de toucher quelqu'un d'autre à des endroits intimes sans ce que l'autre soit d'accord ou s'il y a plus de trois ans de différence (dans le cas où l'un·e des deux ou les deux ont moins de 16 ans), il y a des lois qui l'interdisent !

Il est important que la personne qui subit des attouchements puisse être protégée de cela et que ça ne se reproduise pas. Cette personne devrait en parler à un adulte de confiance (un parent, un·e enseignant·e, un·e infirmier·e scolaire, un·e psychologue, etc.) pour ne pas rester seule et être accompagnée dans d'éventuelles démarches. Parfois, les mots peuvent être difficiles à trouver dans ces situations. Il est toujours possible de l'écrire et de montrer le mot à cet·te adulte de confiance. 

Une personne victime d'attouchement peut aussi prendre contact avec la LAVI (centre d'aide aux victimes d'infraction) dont les professionnel·les peuvent l'aider gratuitement pour être réorienté·e vers des professionnel·les de la santé mentale (psychologue, psychothérapeute, psychiatre) pour réfléchir ensemble à quoi faire de tout cela (comme tu le dis, quoi faire vis-à-vis de soi, vis-à-vis de sa famille, vis-à-vis de l'agresseur) ou dans une démarche de de plainte par exemple (répondre à ses questions, etc.). Nous te mettons le lien de la LAVI ci-dessous pour que tu puisses t'informer au besoin. 

Nous restons à ton écoute si tu le souhaites, tu n'es pas seul·e ! 


Centre LAVI - CIAO
Dernière modification le 2 juin 2021

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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