Je me questionne sur la transidentité
30 septembre 2025
Question (2012)
si je me coupe les cheveux, mets un binder par exemple, si je m'exprime ils vont se poser des questions, et c'est pas facile si tu peux même pas en parler at t'a famille et t'es obligé d'en parler ici, je veux un binder j'ai même demandé à la mère avec beaucoup de courage elle m'a dit c'etait pour les lesbiennes, dans ma tête je me disais mais pas du tout,
bref après il y a beaucoup de signes probable que je suis trans, je suis toujour pas sure de mon genre mais aujourd'hui j'ai dit que je ne suis pas une fille, bon
Voici quelques signe, je c'est pas j'ai juste écrit se que je sentais, : Je déteste ma poitrine, mes hanches, mes cuisses, mes fesses et mes traits féminins.
J'aimerais souvent être un garçon, surtout à cette période de mes règles.
Je déteste mes règles.
Je me demande à quoi je ressemblerais si j'étais un garçon.
Je pense souvent que les garçons ont la vie facile et que ma vie serait dix fois plus belle si j'étais un garçon cisgenre.
Je rejette les normes et les stéréotypes de genre.
Je suis un garçon manqué pour ma famille.
Je souffre souvent de dysphorie de genre, je pleure parce que je me déteste et que je rêve d'avoir un corps d'homme.
J'aime les vêtements et les bijoux « masculins » plutôt que « féminins »
Je déteste le maquillage.
Je déteste les robes.
Je n'aime pas qu'on m'appelle « mademoiselle, madame, elle », etc.
J'aime qu'on m'appelle un garçon.
Je choisis souvent d'incarner des personnages garçon dans les jeux vidéo.
Je n'aime pas mon prénom.
J'ai souvent envie de me couper les cheveux et je me demande à quoi je ressemblerais s'ils étaient courts.
Je rêve de moi en garçon, ou du moins avec les cheveux plus courts.
Je ne me sens pas comme les autres filles. Au fond, je suis comme un garçon, même si mon corps ne correspond pas à mes sentiments.
Je me sens mal dans mon corps.
Je me sens mal à l'aise en faisant du sport à cause de ma poitrine.
Je me suis d'abord demandée si j'étais lesbienne, mais maintenant je remets en question mon genre.
Je m'intéresse aux métiers, au sport et autres activités typiquement « masculines ».
Voici de trois questions plus precise :
1. Es que je peux prendre de la testostérone send que mes parents sache, et a mon âge aussi (j'ai 13 ans) ?
2. Es que je peux affirmé que je suis un garçon devant le mirror, es que sa ga changé quelque chose dans ma réalité ?
3.a quel age puis-je changé mon prénom ?
4. Est-ce cela des bon signe ou pas ?
5. Comme en parler à mas sœur et mes parents très religieux (Christian et stricte) ?
6. Comme l'accepter moin même ?
7. Comme trouvé un binder ?
Réponse
Nous n’en avons pas du tout marre de tes messages🌺.
Notre rôle est justement de te soutenir et de t’accompagner à ton rythme, aussi longtemps que tu en as besoin, pour t’aider à comprendre ce qui se passe en toi. N’hésite donc jamais à nous écrire !
Concernant tes nombreuses questions, il nous est difficile de répondre à toutes en même temps. Nous allons donc nous concentrer à la fois sur une d’entre elles, et t’encourager à revenir vers nous. En recevant une question à la fois, cela nous permet de te répondre plus précisément et de manière plus utile sur chaque sujet.
Tu nous dis vouloir parler de tes questionnements à ta famille. Sache d’abord que ce n’est pas une obligation : toi seul·e as le droit de choisir à qui et quand tu souhaites te confier.
Il n’existe malheureusement pas de “recette magique” pour trouver les bons mots. Ce qui compte avant tout, c’est de choisir un moment calme de la journée, où tu te sens plutôt détendu·e, et de t’assurer que vous avez assez de temps pour discuter sans être interrompu·e·s. Tu peux aussi choisir de parler d’abord à la personne de ta famille en qui tu as le plus confiance, quelqu’un qui te semble à l’écoute et bienveillant·e.
Si tu préfères, tu peux également t’appuyer sur des personnes de confiance en dehors de la famille (oncles, tantes, ami·e·s proches, enseignant·e·s, etc.). Ces personnes, qui te connaissent bien ou connaissent ta famille, pourront t’aider à réfléchir à la meilleure manière d’aborder la discussion. Ensemble, vous pourrez trouver des mots et un moment qui te conviennent, à toi comme à ta famille.
Et surtout, rappelle-toi que tu n’as pas besoin de tout dire d’un seul coup. Tu peux avancer pas à pas, partager ce que tu ressens à ton rythme, et revenir en parler plus tard si tu en ressens le besoin.
Si tu ressens le besoin d’être guidé·e ou soutenu dans cette étape, tu peux aussi contacter des professionnel·le·s, par exemple, la Fondation Agnodice, qui accompagne les jeunes et leurs familles dans leur parcours d’affirmation de genre. Tu peux les appeler (079 855 78 42) ou leur écrire (info@agnodice.ch).
Sur Genève, tu peux également t’adresser au Refuge Genève soit par téléphone (+41 22 906 40 35) soit par mail (<u>mailto:accueil@refuge-geneve.ch</u> ).
Tu peux contacter ces structures même si tu as 13 ans, et même si tes parents ne sont pas au courant.
Enfin, n’oublie pas que tu peux aussi parler à l’infirmier·ère ou au·à la psychologue de ton école. Ces professionnel·le·s sont là pour t’écouter, te soutenir et t’aider à trouver les solutions qui te conviennent le mieux.
Nous t’envoyons plein de courage et restons à ton écoute à tout moment,
L'équipe ciao.ch
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