Question (Garçon / 2013)

Bonjour,

Je vous contacte par-ce j'ai un gros d'iléme.

En fait dans le cadre de vacances dans mon pays d'origine (Sénégal)de vacances ma sœur de 14 ans est est tombé amoureuse de mon cousin éloigné de 19 ans qui habite au Sénégal.


Au retour du Sénégal en octobre 2024 ma sœur et mon cousin on commencer à parler sur leur téléphone. Et il se sont mis en couple à distance. Ma mère qui était d'accord malgré l'âge que les sépare et la loi.


Et la semaine dernière ma sœur est revenue d'un voyage de un mois seul au Sénégal dans la maison de mon coussin. Ma sœur me dit que le soir quand tous le monde dormait les deux regardait un série au salon. Mon cousin étaigna la télé et demande à ma soeur de toucher son pénis elle dit non et il pris la main de ma sœur la mis dans son pantalon. Après il dit que c'est à son tour de toucher sa vulve, elle dit non mais il isita, au final elle dit oui. À la fin il lui fait promettre de dire à personne.



Ma sœur ma tout raconter et ma fait aussi promettre de dire à personne.je ne sais pas quoi faire. Si je dis à ma mère je trahi ma sœur et son je ne dit rien sa me tourne dans la tête. Je lui ai proposé de dire à un adulte mais elle a dit non qu'elle avait promis à mon cousin de pas dire


Qu'est-ce que je dois faire je dois dire pas dire la poussée à dire je ne sais pas



Merci de me répondre et bonne journée

Réponse

Déjà, nous tenons à te dire que tu nous impressionnes par tes connaissances et par ton souci pour ta sœur. Elle a de la chance de pouvoir compter sur un frère comme toi. Et tu fais bien de ne pas rester seul avec cela. 

La loi suisse interdit des contacts sexuels entre deux personnes si :

  • Une des deux personnes a moins de 16 ans
  • Il y a un écart d’âge de plus de 3 ans

Ta sœur ayant 14 ans, et votre cousin 19 ans, celui-ci est au-delà de la loi en entamant une relation avec ta sœur s’il y a des échanges sexuels (par exemple, embrasser avec la langue, toucher les parties intimes telles que la poitrine, les fesses et les parties génitales). Cela est valable même si la personne plus jeune dit « oui », car avec une telle différence d’âge, une personne plus jeune n’est pas en capacité de pleinement accepter.

Dans ce que tu décris, votre cousin a enfreint une seconde loi en n’écoutant pas le refus de ta sœur et en lui prenant sa main pour la mettre dans son pantalon, ainsi qu’en insistant pour toucher sa vulve. Le fait qu’il lui demande de ne pas en parler n'est pas non plus acceptable : personne n’a le droit de forcer quelqu’un d’autre à rester dans le secret. 

<u>Voilà ce que nous te proposons : </u>

  • Nous t’encourageons à retourner vers ta sœur et à la remercier de t’en avoir parlé. Malgré le secret que votre cousin lui a demandé, elle a eu le courage de t’en parler et de ne pas rester seule avec cela.
  • Nous t’encourageons aussi à lui dire que tu ne peux pas rester dans le secret, que ce qu’elle t’a confié est trop important pour que tu le gardes pour toi et comme tu le dis, tu sens que ça tourne beaucoup dans ta tête.
  • Ensemble, vous pourriez réfléchir à un·e adulte de confiance de votre entourage (vos parents, un·e enseignant·e, un·e infirmier·e scolaire, un·e médecin de famille, etc.) et en parler à cette personne.
  • Il se peut que ta sœur ne soit pas d’accord avec cela. Dans ce cas-ci, nous t’encourageons à faire la démarche pour toi-même, afin que tu ne portes pas cela sur tes épaules tout seul. Cette personne de confiance pourrait alors vous/t’aider à protéger ta sœur : l’important serait qu’elle ne soit plus en danger, que cela ne se reproduise pas, et qu’elle puisse, si elle en ressent le besoin, être accompagnée par un·e professionnel·le. Saches que toi aussi, si tu en ressens le besoin, tu as la possibilité d’être accompagné par un·e professionnel·le.
  • Il existe des centres LAVI (centres d’aide aux personnes ayant été victimes d’une infraction) dont les professionnel·les peuvent reconnaître la personne comme ayant été victime, l’aider à comprendre ses droits, et lui fournir des bons pour de la psychothérapie gratuite. La LAVI propose aussi de l’aide aux personnes dites « victimes secondaires », c’est-à-dire l’entourage de la personne qui a été victime, comme c'est ton cas. Tu peux faire cette démarche auprès de la LAVI seul, avec ta sœur, et/ou avec ce·cette adulte de confiance.

Nous espérons avoir pu te donner des pistes et nous restons à disposition si nous pouvons t’accompagner davantage.

Encore bravo à toi et prend soin de toi ! 

L'équipe ciao.ch


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Dernière modification le 20 août 2025

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