J'ai beaucoup de questions concernant le sexe!

La majorité sexuelle est fixée en Suisse à l’âge de 16 ans. Cela ne veut pas dire qu’il est interdit d’avoir des relations sexuelles avant, mais dans ce cas, la différence d’âges entre les 2 partenaires ne doit pas dépasser 3 ans. Cette loi sert à protéger les personnes mineures.

L'âge des premiers rapports sexuels peut donc varier selon les personnes. Quand faire sa première fois n'est donc pas forcément une question d'âge ! Il est plutôt question de le faire quand on sent que c’est le « bon moment », quand on se sent en accord avec ce choix, qu’on se sent respecté et que l'on fait le nécessaire pour que cela se passe au mieux. L'acte sexuel est quelque chose d'intime. Il est donc essentiel de se demander s'il y a du respect et de la confiance réciproque, et de ne pas se forcer ni forcer l'autre.

Lorsque l'on se sent prêt.e à avoir une relation sexuelle et que les deux personnes sont consentantes, il faut aussi prévoir une protection pour éviter le risque d'infections sexuellement transmissibles (IST) et une grossesse non désirée.

Les sextoys sont autorisés à la vente sur les sites et dans les magasins spécialisés (sexshop). Cependant, la plupart n’acceptent d’en vendre qu’à des personnes majeures (18 ans et plus).
On trouve également des sextoys dans certaines grandes surfaces ou pharmacies. S’il y a des sextoys, tu les trouveras dans les rayons soins du corps, à côté des préservatifs. En principe, il n’y a pas d’âge requis pour en acheter dans ces lieux. Sinon cela est indiqué clairement sur le produit.

Enfin, pour répondre à ta dernière question, la réponse est non. Il n’y a aucune obligation de le signaler ou de porter plainte. Cependant, il est tout de même recommandé de se rendre dans un service d’urgence lorsque cela arrive pour faire un constat médico-légal, ce qui permettra d’avoir des preuves si la personne souhaiterait porter plainte. À la suite d’un viol, il est également indispensable d’effectuer des tests de dépistages pour les IST (infections sexuellement transmissible).
Parfois, certain.e.s professionnel.le.s à qui tu pourrais te confier sont dans l’obligation de le signaler, surtout s’il estime que tu pourrais être en danger dans ton développement ou dans ta santé.

Si tu as subi une agression sexuelle, nous t’encourageons à ne pas rester seule avec cela et en parler à un.e adulte de confiance.
Tu peux aussi te rendre dans un centre LAVI (aide aux victimes d’infractions) de ton canton. Les intervenant•e•s LAVI t’accueilleront gratuitement, sauront t’écouter, t’informer sur tes droits et sur les aides possibles.

Nous restons à ton écoute