Question (Fille / 2006)

Bonjours il y a quelque mois j'ai pris de la mdma pour racoursire un peu l'hisoire je me suis retrouver seule dans la rue et j'ai demander a un inconnu de m'amener en voiture quelque par chercher a manger il la fait et puis ma proposer d'aller chez lui se que jai accepter . J'habite a geneve et nous somme aller a annemasse .

Une fois chez lui tout allais bien jusqu'a qu'il commence a se rapprocher de plus en plus . Il me proposa d'aller "se poser"dans son lit se que je refusa.Plus le temps passais plus il se rapprochais sa commensait pas des touche sur le dos puis sur le visage et enfin sur les cuisse de plus en plus haut .
Jetaia tres mal a l'aise et jessayais de m'eloigner sans beaucoup de succes . Je ne me sentais pas en securiter et javais l'impression d'etre bloquer car sans lui je ne pouvais pas rentrer chez moi ( il etais 5h du matin et je n'avais pas de resaux)
jai forcer pour qu'il me ramene se qu'il a fait apres un long moment.Il a aussi continuer de me tiucher dans la voiture se qui etais horrible puisque je ne pouvais meme plus bouger.

Voila en gros se qui cest passer ( il faut prendre en compte que sa a durer 5 h ) je lui est aussi menti sur mon age en disais que j'avais 18 ans au lieu de 16 il en avais 28 ( j'etais defoncer et je ne reflechisais pas du tout je ne suis pas le type a me fouree dans se genre de situation la drogue agissait pour moi)

depuis cette evenement je suis hanter par cette soirée j'y pense tout les jour je n'arrive pas a m'en detacher et j'ai meme fait un horrible cauchmard la deçu qui a engendrer plusieur insomnie.

Ma question est : est ce que cela est considerer comme une aggresion sexuelle en prenant en compte que je ne lui aie jamais clairement dit d'arreter et que puis-je faire pour arreter d'y penser ( je ne peux evidemment en parler a personne vu que la drogue est une grande partie de l'histoire)

Réponse

Bravo d’avoir eu le courage de nous parler de ce qui te hante. Cela n’a pas dû être facile, mais tu as fait un premier pas très important !

Tu te demandes si ce que tu as vécu est une agression sexuelle. D’un point de vue de la loi (art. 191 CP), il est interdit de profiter d’une personne qui est incapable de discernement ou de résistance pour commettre sur elle un acte d’ordre sexuel (c’est-à-dire un acte sexuel avec toucher qui concerne les parties anales, génitales ou les seins pour les filles).
Il est possible qu’en étant sous l’effet de la drogue, tu étais momentanément incapable de discernement. Par contre, nous n’avons pas assez d’éléments pour déterminer si la manière dont il t’a touchée constitue un « acte d’ordre sexuel » d’après la loi (sachant que toucher le dos, le visage, les cuisses ou même le sexe par-dessus les habits ne sont pas considérés – toujours d’après la loi – comme des « actes d’ordre sexuels »).
Mais sur un plan personnel, ce que tu as vécu constitue certainement un dépassement de tes limites et une intrusion dans ta sphère intime, et c’est compréhensible que cela te hante et te fait sentir mal aujourd’hui.

Les signes de mal-être dont tu parles (cauchemars, insomnies, y penser tout le temps) sont à prendre au sérieux et il est important que tu puisses parler de ton vécu à un.e professionnel.le qui pourra t’aider. Tu aimerais savoir comment « arrêter d’y penser » : probablement, le fait d’en parler avec un.e professionnel.le n’ « effacera » pas ces souvenirs, mais t’aidera à mieux comprendre ce qui s’est passé et à faire en sorte qu’ils ne te hantent plus.

Il serait aussi important de pouvoir être accompagnée pour qu’à l’avenir, tu saches mieux repérer les situations à risque. Le fait de consommer de la drogue peut augmenter ta prise de risques ou réduire ta capacité à repérer des dangers. La prise de drogue peut à son tour masquer une souffrance ou des difficultés en toi, et le fait de pouvoir en parler à un.e professionnel.le pourrait t’aider à aller mieux.

Y a-t-il autour de toi un.e adulte en qui tu as confiance (parent, enseignant.e, infirmière ou médiatrice scolaire, …) à qui tu pourrais en parler, comme tu l’as si bien fait avec nous ? Et qui pourrait t’aider à trouver par exemple un.e psychologue ?

Nous comprenons ta peur d’en parler du fait que la consommation de drogue est illégale. Mais un.e professionnel.le ne te jugera pas là-dessus et pourra t’accompagner à y voir plus clair et aller mieux.

Nous espérons que tu continueras ton chemin entrepris ici, et nous restons à ton écoute,

Dernière modification le 21 décembre 2022

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

Ouvrir les actions