Tu me manques...

Tu me manques.
Tu m'a trouvée quand j'étais en train de mourir de l'intérieur,
Quand tout était en train de me bouffer,
Quand la douleur a fait de moi une lamentable petite chose recroquevillée en pleur sur le sol.
Tes paroles, tes sourires, nos conversation la nuit, tes yeux...
Ouais tu m'a sauvée, littéralement, je ne rigole pas.
Je ne sais pas si tu t'en rends compte (je ne crois pas).
On peut dire que tu es un héros, un super héros.
Ou même un ange, un ange gardien.
Pour résumer une personne aux dons salvateurs.
Mais...
Tu aurais pu me prévenir qu'ils étaient aussi destructeurs tes dons ?
Non parce que là, là je n'en peux plus ;
Ces cauchemars horribles qui reviennent,
Ces putains larmes que je dois de nouveau retenir devant les gens,
Ces souvenirs merdiques qui m'harcelent de nouveau alors qu'ils avaient commencés à me laisser partir,
Toutes ces angoisses en fait qui m’oppressent,
Et bordel toi qui me manques.
Tu me dis oui sans me dire oui,
Me gardes près de toi sans me laisser trop m'approcher tout de même,
T'éloigne sans me permettre de t'oublier.
Je met une story bien visée, tu la like mai aucun message.
Mon message de quatre minutes alors que je suis une personne qui se confie plus facilement à l'écris d'habitude mais est fait un effort,
Et ta réponse douce qui ma fait tellement plaisir mais qui avec plus de recul ne veut rien dire.
Que dois je comprendre ?
Oui merde dis moi, qu'est ce que je dois comprendre ?
Moi je veux juste savoir, si tu vas bien, ce que tu fais, si tu penses à moi, si je te manques autant que tu me manques.
Mais tu ne me dis jamais rien...
S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît, dis moi, dis moi ce que toi tu penses une bonne fois pour toute.
Je ne veux pas croire que tu es comme tous les autres,
Je ne veux pas croire que tu me blesse (alors que c'est un peu le cas),
Je ne veux pas croire que tu es quelqu'un de faux,
Je ne veux pas que tu entres dans cette catégorie des gens en qui j'avais confiance et qui m'ont trahis et/ou déçu,
Je ne veux pas y croire.
Dis moi que ce n'est pas vrai s'il te plaît.
Parce que tu comptes tellement pour moi, tellement, tellement...
Et j'ai peur, peur de retomber dans ce tourbillon infernal de pensées noires et de poignets meurtris (en suis je seulement déjà sorti?).
Parce que tu es ma lumière et que sans toi tout est plus sombre,
Que sans toi je me sens perdue et que le noir m’oppresse.
Sans toi je ne me sens pas vivante.
Honnêtement sans toi dans ma vie, à l'intérieure je ne me suis jamais sentie vivante.
Enfin, tu sais, heureusement qu'ils sont là.
Ces quelques amis un peu bancal des fois que j'aime tellement.
Car même sans toi, avec eux la vie paraît plus lumineuse et mes cauchemars faiblissent.
Mais...
Je déteste l'avouer, mais comment pourrais je l'oublier...
Tes paroles rassurantes, tes je t'aime, tes compliments, ta voix apaisante...
Juste reste avec moi je t'en prie.
J'ai besoin de toi ne me laisse pas (mais c'est ce que tu es en train de faire...)