Bonjour! J'espère que vous allez bien :)
Je vis une période plutôt compliquée en ce moment et je suis une personne qui réfléchit beaucoup (parfois un peu trop hahaha), ce qui fait que je me suis posée énormément de questions sur moi, mon ressenti, ma vie, mon énergie, etc.. J'en suis venue sur le sujet de la douleur que je ressens actuellement et de mon bonheur. Alors je me suis demandée quelle était votre perception du bonheur ? Puis j'ai essayé d'exprimer la mienne, mais j'avais du mal, alors j'ai voulu mettre des mots sur ce que je pensais. C'est souvent difficile pour moi d'expliquer ce que je ressens, mais une chose est sûre, je n'ai plus envie de goûter au bonheur. Quand j'étais petite, je n'avais qu'une seule envie : être heureuse et sourire tout le temps. J'ai toujours envie de sourire pour donner la joie aux gens que je croise dans la rue, à mes amies ou encore à ma famille. Mais je n'ai plus envie d'être heureuse. Le bonheur est un sentiment éphémère, il ne dure jamais longtemps. Je pense qu'il existe pour donner aux gens une bouffée d'air dans leur vie. Et c'est bien, parce que ce petit lapsus de temps là leur permet à eux, de retrouver la joie pour continuer d'avancer, ils se nourrissent de ça en se disant : "Oui, je continue pour ça, pour goûter au bonheur encore, encore une fois.". Tant mieux pour eux, c'est super qu'ils puissent vivre de cette manière. Moi je n'y arrive pas, je suis incapable de me relever après un tel moment. Vous savez pourquoi ? Parce qu'il y en a trop. Lorsqu'on tombe on dit que "plus la chute est longue, plus l'atterrissage est douloureux". C'est vrai, si vous tombez d'une échelle depuis son centre ou son sommet, ça n'est pas la même chose. Lorsque je tombe du centre de l'échelle, oui ça fait mal, mais pas autant que si je tombe de tout en haut. C'est plutôt similaire pour le bonheur. Plus on est heureux, plus la rechute dans le "mal-être" est douloureuse. Quand on vit un moment de joie, on a l'impression d'être tout en haut, on se sent bien. Mais on en vient presque à oublier la douleur ressentie quand on allait mal et on oublie, par la même occasion, les clés utilisées pour remonter l'échelle depuis tout en bas. Notre cerveau s'en fiche parce qu'il est en train de vivre un super moment donc, se souvenir de comment avoir luté pour remonter, ça ne lui apporte rien. Alors retomber de tout en haut devient comme une claque en pleine figure. On le prend comme ça, d'un seul coup. On avait perdu l'habitude de la douleur le temps d'un instant, le temps de quelques secondes, le temps de notre lapsus de bonheur. Retrouver le moyen de se remettre de cette gifle que nous donne la vie, d'accepter la situation de mal-être et d'en trouver le moyen de sortir demande beaucoup trop d'énergie pour simplement vivre un petit instant de bonheur quand on sait qu'il sera suivi d'une chute plus douloureuse que la précédente. En fait on ne vit même plus vraiment de moment de joie parce qu'on est constamment en train de se demander "Quand vais-je retomber cette fois ?" ou encore "Vais-je trouver assez d'énergie pour me relever après la chute ?". Malgré ça, trouver ce sentiment de joie demande tant d'énergie que je n'en ai plus, j'ai trop donné pour simplement retourner dans ce cercle vicieux. Donc oui, je ne veux plus me battre pour remonter l'échelle car, de toute façon, moins on est haut, moins déchirante est la chute et moins épuisante est la remontée.

Réponses

  • Par esprit_sanglant (Garçon / 2011 / France) le 16 juillet 2025 à 20:17

    je suis d accord avec toi

  • Par fillecurieusenesachantpresquerien (Fille / 2011 / Bénin) le 16 juillet 2025 à 20:34

    Je comprends ton point de vue et je suis du même avis

  • Par ;)Nono:3 (Garçon / 2010 / Réunion, La) le 16 juillet 2025 à 20:44

    Oui on est tous d'accord mm Giuiu qui voit le truc mais qui peut pas rep😝

  • Par Lr072 (Fille / 2011 / France) le 16 juillet 2025 à 21:36

    Je comprend ce que tu dit, et j’ai aussi l’impression (après peut etre que j’interprète mal, désolé si c’est le cas) que ce que tu veux exprimer, c’est que tu as peur d’être heureuse, parce qu’au fond le bonheur n’est qu’un sentiment éphémère et que si on est heureux(se), il y'a forcément un moment où ce bonheur s’arrêtera, tu préféreres donc éviter cette émotion pour éviter d’avoir plus mal. Je suis d’accord avec toi la dessus, mais il faut aussi penser à quelque chose:on a qu’une vie , qu’une seule, et elle est précieuse. Plus précieuse que celle de tes amies, de ta famille, parce que c’est pour toi, c’est TA vie

  • Par Lr072 (Fille / 2011 / France) le 16 juillet 2025 à 21:42

    Et la question est donc: qu’est ce que tu veut en faire ? Je comprend que c’ets dur, mais ça vaut pas la peine de se battre?De la monter cette échelle?Au lieu de juste rester en bas?Dans la vie y'a des haut et des bas tout le monde le sait , lais tu peux réussir à faire en sorte qu’il y ait plus de haut que de bas

  • Par SilentStryx (Fille / 2008 / Suisse, Vaud) le 16 juillet 2025 à 22:28
    En réponse à Lr072
    Et la question est donc: qu’est ce que tu veut en faire ? Je comprend que c’ets dur, mais ça vaut pas la peine de se battre?De la monter cette échelle?Au lieu de juste rester en bas?Dans la vie y'a des haut et des bas tout le monde le sait , lais tu peux réussir à faire en sorte qu’il y ait plus de haut que de bas

    Oui, c'est exactement ça. Le genre de questions qu'on se pose quand on a l'impression que tout part en vrille. Je t'avoues que je ne sais pas tout à fait où j'en suis en ce moment, mais je pense qu'il y a trop en même temps et que je suis un peu perdue avec ce que je dois faire pour avancer (ce qui est normal parce qu'on est tous perdus à un moment et on doit simplement l'accepter, j'en ai conscience). Je sais aussi que je suis très peu indulgente avec moi-même et donc que j'ai vraiment beaucoup de mal à accepter de faire des erreurs ou de ressentir certaines émotions (la plupart du temps j'y arrive même pas du tout haha). En général, quand je passe par des bas, j'ai tendance à m'en vouloir, me dire que c'est ma faute et à remettre toutes les petites fautes que j'ai pu faire durant ma vie sur mon dos et m'autocritiquer. C'est douloureux comme phase, parce qu'on se sent seul ET contre soi. Je sais que ça a un impact sur le fait d'avoir peur d'être heureux au vu des répercussions qui viennent avec parce que j'arrive à sentir que j'ai peur de moi. C'est super bizarre je sais! Mais quand je me critique, ça déprime vraiment, et ça "m'alourdi" d'un poids sur les épaules. J'essaie de diminuer ces critiques, mais j'avoue que ça se répercute sur pas mal de choses, dont la peur d'être heureuse. Et comme tu l'as aussi très bien dit, "éviter d'avoir plus mal". C'est totalement ce que je ressens, parce qu'à chaque fois que je me "relève", j'ai l'impression d'être encore plus déchirée qu'avant. Comme si lorsqu'on touchait le fond, on ne remontait pas sans être blessé. Plus le temps passe, plus j'ai l'impression d'être détruite et ça, ça fatigue aussi beaucoup.

  • Par SilentStryx (Fille / 2008 / Suisse, Vaud) le 16 juillet 2025 à 22:31

    Mais je sais qu'on est énormément à traverser ce genre de période et qu'il ne faut pas perdre espoir. Juste que c'est plus simple à dire qu'à faire... beaucoup plus simple à dire qu'à faire

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