mal

À l'aube des bois de mon existence
Se tient, hélas, mon âme sans constance
Les flammes qui brûlent mais m'assurent
Tendrement "le futur sera moins sûr"

Je crois, un instant, le calme revient
Comme un phénix, je brûle de plus belle
Le mal renait des ses cendres je crains
Il me rappelle sans cesse à Elles.

Ô doutes qui s'assurez de ma chute
Ô peine, chante encore de ta flute
Je suis depuis, pour longtemps coutumier
De ta douce mélodie, fumier !

Hélas ma rage n'est encore à mes vers
Que les mots d'un faible, paroles en l'air.
Je déverse une peine trop lourde
Mais trop tard, elles sont devenues sourdes

Je m'en remet las, au chaos d'en haut
Accepteriez vous ma fin, sans un mot
Je vous en prie il le faut, soyez sans
Peine, retrouvez votre soulagement

J'ai trop aimé, trop voulu, trop donné
Peut-être pas assez, trop demandé
Je suis souvent perdu et j'en ai honte,
Perdu en moi et dans mon cœur de fonte

De mon coeur vide je ne tire cendres
Elles sont dans le vent, soufflées par les mots
Elles sont dans les gens, couvées par les maux
Et je fais semblant, encore être tendre