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Salut.
Je veux mourir. J'enaimarre de vivre en guere froide. J'ai l'impression d'avoir la diable dans la peau. D'être une mauvaise personne. D'ailleurs mon beau-père me compare régulièrement aux personnes qui sont les pires selon nous.
Je suis mauvaise et je me sens mauvaise jusqu'au fond de mon âme et de a conscience. Aujourd'hui je me dis que la solitude est la paix. Et que dans la vie chacun court seul.
Je me dis que je pourrais me tuer demain, après-deain, dans un mois ou dans un an. J'y pense mais je me dis; non, ça ressemble à une connerie qu'il ne faut pas faire. Mais la mort est un rêve doux qui nous console quand tout va mal.
les gens sont lâches. les gens se retournent contre vous. je crois que je suis antii-sociale J'aime plus les gens. je veux pas de gens. Je me fiche des gens. Ils ont tous l'air cool de loin.
Mais pas de près. Comme moi, le diable. Je suis un diable. Une salope, une connasse, en bref. pas quelqu'un de bien.
je manipule à merveille, je me fiche de la fatigue des gens. j'ai pas forcément une empathie démesurée. j'aime pas faire le mal. mais sans le vouloir je crois que je le fais.
voilà. donc j'ai la poissse et je suis un diable. je suis désespérément seule. et maintenant j'aime.
Réponses
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Par Juste_un_type (Garçon / 2006 / France) le 28 mai 2023 à 18:39
Le diable aime sa méchanceté.
Les salopes n'aiment pas, elles haïssent.
Les connasses ne sont jamais seules.Ce n'est pas nos actions qui nous définissent. C'est nos intentions.
Le plus simple serait de te manipuler, toi la manipulatrice. Mais comme on dis, c'est le voleur possède le plus d'alarmes chez lui.
Alors ouais, je vais être franc avec toi. Même si je suis à une année lumière d'être toi.
Les gens sont idiots. Clairement. Leur rires et leur mensonge, leur sourire et leur peur ridicule, leur questions et leur empressement.
Et par conséquent, dans l'histoire de ma vie, je me suis cru supérieur à la race humaine. Ces êtres ridicules qui se tuent pour des broutilles. Ceux qui stressaient à s'en mordre les veines, j'en riais. Ceux qui pleuraient à avoir les yeux gonflés, je les ignorais. Ceux qui criaient à en perdre la voix, je les évitais. Ceux qui se donnaient à fond pour des choses inutiles, je me moquais.
Je me suis alors dis un jour "Pourquoi pas faire genre j'étais eux, ces êtres puériles dénués de conscience".
J'ai regardé dans leur vie, une seconde, même pas.
Et puis, ça a vrillé.
Tout ça. Toutes ces actions qui ont pu me faire définir comme quelqu'un de mauvais. Tout mon égo qui a cru avoir la puissance d'un démon. Tout mon moi qui méprisait les autres sans aucune pointe de pitié.
Tout avais, comment dire ? Disparu ? Non, plutôt exploser. Comme la TNT avant le déclenchement, comme le gaz avant la flamme, comme la glace avant la chaleur, comme la poudre à canon avant la détente, comme le pétrole avant le feu.Si tu ne vois pas de quoi je parles, tant mieux. Le diable l'aurait fait, il l'a créer. Les salopes également, elles y contribues et les connasses aussi, elles les améliores.
A force de m'avoir cru premier, j'ai oublié que j'ai laissé les autres prendre un tour d'avance. Dans la vie, chacun court seul. Dans la mort, chacun marche ensemble.
Mais je veux pas te consoler, je suis pas empathique.
Si tu es le diable, je suis l'enfer.
Si je suis l'enfer, les autres le sont également.
Si l'enfer sont les autres, le diable est bien pire.
Bref, tu n'es pas le diable.La mort est un rêve. Seulement au début. Si elle nous console, elle rend tout plus mal qu'avant.
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Par Memoria (Fille / 2008 / Suisse, Tessin) le 29 mai 2023 à 18:03
En réponse à Juste_un_type Le diable aime sa méchanceté. Les salopes n'aiment pas, elles haïssent. Les connasses ne sont jamais seules. Ce n'est pas nos actions qui nous définissent. C'est nos intentions. Le plus simple serait de te manipuler, toi la manipulatrice. Mais comme on dis, c'est le voleur possède le plus d'alarmes chez lui. Alors ouais, je vais être franc avec toi. Même si je suis à une année lumière d'être toi. Les gens sont idiots. Clairement. Leur rires et leur mensonge, leur sourire et leur peur ridicule, leur questions et leur empressement. Et par conséquent, dans l'histoire de ma vie, je me suis cru supérieur à la race humaine. Ces êtres ridicules qui se tuent pour des broutilles. Ceux qui stressaient à s'en mordre les veines, j'en riais. Ceux qui pleuraient à avoir les yeux gonflés, je les ignorais. Ceux qui criaient à en perdre la voix, je les évitais. Ceux qui se donnaient à fond pour des choses inutiles, je me moquais. Je me suis alors dis un jour "Pourquoi pas faire genre j'étais eux, ces êtres puériles dénués de conscience". J'ai regardé dans leur vie, une seconde, même pas. Et puis, ça a vrillé. Tout ça. Toutes ces actions qui ont pu me faire définir comme quelqu'un de mauvais. Tout mon égo qui a cru avoir la puissance d'un démon. Tout mon moi qui méprisait les autres sans aucune pointe de pitié. Tout avais, comment dire ? Disparu ? Non, plutôt exploser. Comme la TNT avant le déclenchement, comme le gaz avant la flamme, comme la glace avant la chaleur, comme la poudre à canon avant la détente, comme le pétrole avant le feu. Si tu ne vois pas de quoi je parles, tant mieux. Le diable l'aurait fait, il l'a créer. Les salopes également, elles y contribues et les connasses aussi, elles les améliores. A force de m'avoir cru premier, j'ai oublié que j'ai laissé les autres prendre un tour d'avance. Dans la vie, chacun court seul. Dans la mort, chacun marche ensemble. Mais je veux pas te consoler, je suis pas empathique. Si tu es le diable, je suis l'enfer. Si je suis l'enfer, les autres le sont également. Si l'enfer sont les autres, le diable est bien pire. Bref, tu n'es pas le diable. La mort est un rêve. Seulement au début. Si elle nous console, elle rend tout plus mal qu'avant.
Magnifique message ! Voilà qui s'appelle se voir comme sans illusions !!! BRAVO !!!! Je t'admire sincèrement pour ce genre de messages !
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