Voilà, les premiers chapitre en disaient beaucoup trop trop vite sur mes personnages, alors j’ai changé et décidé de commencer plus doucement… 😅

Chapitre premier : Yuna

Je sortait du dernier cours de français de la journée de lundi, en compagnie de ma meilleure amie Laura, blonde aux cheveux ondulé, ses yeux verts brillants d’intérêt.

-Et pourquoi est ce que tu ne t’intéresse pas à ce Nathan ? Me dit elle avec amusement. Il te jette pleins de regards et en plus il t’ouvre la porte à chaque fois que tu passes ! Sans oublier qu’il a un physique pas mal ! Rajouta-t-elle avec un clin d’oeil. Il est tellement mignon et romantique !

Je la regardai avec un dégoût exagéré.

-pourquoi est ce que tu dis ça ? Il est a des lustres de m’intéresser, dis-je avec un dédain prononcé. Et puis je suis déjà en couple avec Léo. Je l’aime, dis-je assurément. Vas lui confesser tes sentiments si tu l’aimes tellement ! Laura se mit soudainement à rougir et son sourire s’effaça. Une seconde plus t’es elle me frappait en s’écriant :

-N’importe quoi !! Tu dis que des sottises, arrête d’inventer des histoires !

-Tu sais très bien que je ne crois que ce que je vois ! Lui dis-je avec un sourire au coin des lèvres. Je ne mens jamais.

Laura se renfrogna avec une mine abattue, son regard fuyant vers Nathan. Soudain, quelques secondes plus tard, une fille de notre classe s’approcha timidement et me demanda :

-tu pourrais m’aider à faire mes devoirs s’il te plaît ? Je n’y comprends rien!

Je la regarda avec un regard froid et lui répondis sans émotion.

-Non. J’ai pas que ça à faire. Désolée.

Elle s’éloigna alors, déçue et effrayée par ma réaction. Laura me regarda avec un regard d’incompréhension.

-Pourquoi tu réponds toujours comme ça ? C’est pas sympas et puis t’a vraiment l’air effrayante avec ce regard ! Tu fais peur à tout le monde ! Il faudrait que t’arrête de jouer la grosse dure parfois !

-Elle n’ a cas demander à quelqu’un d’autre ! Je ne suis pas là pour l’aider à faire ses devoirs.

Laura su que la conversation était terminée, mais n’hésita pas à me lancer un regard remplis de petits éclairs alors que nous nous dirigions dans la court.

Laura et moi, on s’était rencontré en primaire, au début de notre année de CM1. Je me souviens encore du jour où nous nous sommes rencontrés comme si c’était hier :

C’était un vendredi après midi de printemps, quand je remarquai soudain une jeune fille de mon âge aux beaux et longs cheveux blonds ondulés qui se tenais la tête ente les mains, assise seule sur les escaliers de la cour. Intrigué, je m’approchais d’elle avec curiosité et elle leva soudain des yeux pleins de déterminations, loin de l’expression que j’imaginais. Elle se leva, et marcha alors d’un pas sure d’elle vers un groupe de garçon jouant au foot. Je la suivi discrètement, curieuse de ce qu’elle allait faire. Quand le groupe de garçon l’aperçue, l’un d’entre eux se mit a sourie d’un air moqueur.

-Alors la blondasse ! On est en colère ?

Je voyais que la fille fulminait intérieurement.

-Ne me parles plus jamais comme ça !! Lui dit elle en s’approchant encore.

Le garçon se déstabilisa une seconde avant de se reprendre. Il se retourna vers ses amis et leur lança :

-Je vous avais bien dit que les blondasses étaient débiles ! Ça se voit tellement !

Ses amis rigolèrent à sa remarque, quand le garçon tomba violemment par terre, se râpant les genoux. Un air estomaquée sur le visage, Yuna vit la jeune fille partir fièrement, ne laissant pas le temps au garçon de rétorquer.

-Débile toi même !!

Elle jeta alors un regards, pile dans mes yeux , avec toujours sa colère enfantine dans ses yeux.

-Qu’est ce que tu regardes toi !!

Pas découragée par son ton, je me joignit à elle, impressionnée.

-c’était incroyable !! Tu les as vraiment remis à leur place !!! Lui lançai-je, ravie.

Puis, tout d’un coup, son expression changea, passant de la colère à la joie, son visage rayonnant de plaisir.

-Tu trouves ? En tout cas, ils l’avaient mérité !! Il m’ont traité de blondasse et d’incapable tout à l’heure ! Maman m’a toujours appris à ne jamais le laisser faire !!

-Ah oui ? Trop bien !! La mienne adore parler de comment elle a repoussé tout les garçons qui l’embêtaient elle aussi !!

C’était la belle époque. Avant que tout tourna au désastre. Avant la maladie et le désespoir. Malgré ça, Laura est toujours restée près de moi, et je lui en suis infiniment reconnaissante. Je ne sais pas comment lui rendre la pareille.

Elle me lança un regard songeur.

-Ça va ? On dirait que tu es encore dans les nuages !!

Je la regardait d’un regard vide, puis me réveilla soudainement, comme si j’étais en transe.

-Désolée. J’étais dans mes pensées. Dit je en secouant la tête.

-Tu pensais à un garçon ? Me demanda-t-elle, moqueuse.

-Non !! Lui répondit-je sur un ton sévère. Qu’est ce que tu peux être persévérante sur les garçons !!

-Et toi, comme tu peux être sévère !! Tu veux pas sourire un peu là ?

Je luis présentait le plus petit sourire dont j’étais capable.

-Voilà.

-Roh ! Mais aller ! Fais un effort ! Et elle me remonta les joues de force. Son regard pétillant, elle se retenait de rire.

Chapitre 2 : Elvira

Je regardais a droite, puis à gauche, faisant attention à ce qu’aucun adulte me voient. Quand le couloir fut libre, j’e m’avançai lentement, tourna à droite au coin, et failli bousculer un couple en train de se galocher de pleine bouche.

-Eh ! Fait attention !! Tu vois pas qu’on est là ?!!

Je leur répondis d’un ton désinvolte.

-Je vous rappelle que vous séchez les cours là ! Alors fermez vos gueules.

-Oh, c’est bon ! Me lança la fille, impatiente de reprendre son activité. C’est pas comme si tu avais fini les cours toi non plus !

Je soufflais bruyamment et les contourna rapidement.

-Bonne matinée ! Leur rétorquai-je, sarcastique.

Ah !! Ils m’énervent ces couples qui passes leurs journées à s’embrasser dans les couloirs !! Ils ne peuvent pas juste se poser quelque part d’autre ?

Pourquoi est ce que je me sentais si énervée ? C’est pas comme si j’étais jalouse…

Quelques secondes plus tard. Je détalait discrètement vers l’escalier de secours, montant pas à pas les marches tourbillonnant jusqu’au toit. Bien évidemment, il était défendu à tout élève de se déplacer sur le toit du lycée, ou de sécher les cours, mais Mme Sanchez me saoulait vraiment et je n’en pouvais plus.
Je me posait contre le mur d’une cabine et sortit une cigarette de mon sac. Heureusement que les pions ne les fouillent pas… Je pris mon briquet et entrepris d’allumer ma cigarette tout en évitant le vent, et je regardais le paysage qui s’étendait devant moi. Rien que des toits à perte de vue. Pas très intéressent… Pourtant, me concentrer sur ces centaines de cheminées, sur la fumée grise qui s’en échappait, se dispersant dans l’air me reposait un peu, le temps de me distraire de mes pensées chaotiques.

Au bout d’un moment, je finis tout de même par en avoir marre de rien foutre, alors je sortit mon carnet de dessin de mon sac, rempli de croquis. C’était comme un livret magique qui renfermait tous ces visages que je dessinait, de mes amis, des personnes que je croisais, qui allaient au travail. J’adorais observer les gens, leurs visages, leur traits montrait tellement d’aspect de leurs vie, et je passais des heures à reproduire les reproduire. Dessiner me rassurait, c’était dans ces moments là que je me sentais en sécurité, mes mains traçant sur le doux papier différentes expressions : la colère, la peur, la tristesse, le bonheur, le rire. Mais ce que je préférait avant tout, c’était les yeux. Les yeux pouvaient dire tellement de choses !! Ils trahissaient la vraie personnalité des personnes, leurs émotions…
Au fur et à mesure que je dessinais le paysage, faute de visages à observer, je commençai à fatiguer. Le coup d’œil que je lançai à ma montre me le prouva.

-Déjà 16h00 !!! Je m’écriais.

J’avais passé casi toute l’après-midi sur le toit ! Heureusement que personne ne m’a vue ! Il faute vite que je redescende ! Je commençai à me lever hâtivement, quand j’entendis des bruits de pas rapides sur les escaliers de secours métalliques. Eh merde. Si on me chopait maintenant, je suis foutue. Une grimace déformant mon visage, je pris mes affaires et me cachait derrière le bloc en béton qui servait de sortie à l’escalier. Mais pas assez vite.

La porte s’ouvrit d’un coup, révélant une fille, ses longs cheveux noirs brillants au soleil. Je me détendis, soulagée qu’il ne s’agissait pas d’un adulte. Cependant ce fut de courte durée. Elle tourna soudainement sa tête vers moi, et je fut foudroyée par son expression. Elle était furieuse. Ses yeux lançait des éclaires. Qu’à t il bien pu lui arriver ? Je la regardais, en haussant les sourcils de surprise. Cependant, elle ne fit même pas attention à moi, et la seconde d’après, elle s’approchait du bord du toit. Ne pouvant plus la quitter des yeux, je continuait de la regarder, poussée par une curiosité sur j’avais perdu il y a bien longtemps. Elle serra alors les poings, ouvris la bouche et hurla alors, son cris se propageant partout autour de nous. Figée, je la fixait, ébahie, mais je n’en montrait pourtant rien. Sans que j’en le temps de me poser des questions, elle revint à grands pas, et repartis aussi vite qu’elle était venue. Je ne bougeai pas, comme si j’étais paralysée. Je n’arrivais pas à croire qu’elle avait crié aussi fort. A coup sûr, on l’entendait depuis la cour. Mais pourquoi a t elle fait ça ? Qu’est ce qui a bien pu la mettre autant en colère ? Elle n’avait pas l’air d’être dans son état normal. Assez ! Je n’ai pas que ça à faire, de réfléchir aux raisons plus qu’étranges des actions de cette étrangère !Je repris mes affaires et entrepris de redescendre en faisant attention à ce que personne ne me voie, aussi discrète qu’à l’aller.

Réponses

  • Par Notos (Fille / 2010 / France) le 21 décembre 2025 à 09:46

    Sachez que je ne suis pas encore sure pour le prénom d’Elvira. Je n’ai pas beaucoup d’inspiration alors si vous avez des idées, ça sera avec plaisir ! Je recherche un prénom assez original, mais si Elvira vous plaît je peut le garder. 😊

  • Par kéoscheuch (Garçon / 2012 / Suisse, Fribourg) le 21 décembre 2025 à 09:48

    tu n'es pas la pour écrire un livre

  • Par Notos (Fille / 2010 / France) le 21 décembre 2025 à 09:52
    En réponse à kéoscheuch
    tu n'es pas la pour écrire un livre

    Écoutes, on est là pour parler, partager ses douleurs, ses joies et ses sentiments, et on le fait de la manière que l’on veut, j’ai déjà décidée de partager ce que j’écris, et si ça plait à des gens, je continuerais. Tout le monde est libre ici, mais ici, on se respecte, et on ne rabaisse pas. Si tu n’aime pas mon livre, tu as le droit, mais garde le pour toi de préférence.

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