Il y a une semaine je vous aie donné une lettre dans laquelle je vous remerciais pour tout ce que vous avez fait pour moi ces deux dernières années: je me suis ouverte à vous.
Avant ce vendredi 16 mai nous avions eu une discussion sur les examens de diplôme et vous m'aviez dit qu'on se reverrait avant la fin des cours. Je ne vous aie pas revu pour discuter... Et vous n'avez pas réagi à ma lettre. La seule chose que vous m'avez montré c'est un sourire en me croisant dans l'école, sinon rien.
Alors je ne vous aie rien dit parce que je ne veux pas vous blesser, ni vous faire culpabiliser mais j'avoue que ça me fait blesse: pas qu'un peu.
Rien que d'imaginer ne plus jamais vous revoir ça m'a déclenché deux crises de panique. Le fait que je n'aie pas reçu de réponse à ma lettre je le prends mal, je ne peux pas l'accepter... Mais vous avez décidé de m'abandonner (alors que j'avais déjà des problèmes avec ça). Franchement je ne sais pas quoi penser... je sais que je m'attache toujours trop et trop vite. Mes émotions se mélangent: chagrin, colère, reconnaissance.
J'ai déjà pas mal de problèmes ces derniers temps (depuis longtemps d'ailleurs), mais c'était particulièrement difficile à la fin de cette année.
Je me sens mal, au fond de moi, même si je ne le montre pas et que je préfère sourire à tout le monde à longueur de journée. Mais c'est pas pour autant que tout va mieux, loin de là... j'ai toujours des difficultés dans les relations, je suis toujours malade et j'en ai toujours marre de cette vie, mais même me l'enlever j'y arrive pas.
Alors oui j'exprime ici ma colère envers vous parce que ça me dégoûte que vous n'ayez pas réagi. Vous avez brisé une partie de ma confiance et vous m'avez fait penser à mon trauma d'abandon... alors pour ça je vous déteste mais je ne peux pas ne pas vous apprécier, c'est impossible. En me disant que je ne vous reverrai plus jamais j'ai envie de vider toutes les larmes de mon corps parce que je pourrai pas m'en sortir sans vous, je le sais très bien.
Mais c'est pas grave, j'ai l'habitude de souffrir après tout... J'ai même trouvé un bien dans mon mal-être. Et si je devais mourir et bah tant pis.

Réponses

  • Par ○Ano○ (Fille / 2007 / Suisse, Valais) le 24 mai 2025 à 23:01

    Désolée du dérangement

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