La tragédie du coeur (principalement en octosyllabique, refrain en décasyllabes)

Je prévien d'avance, c'est en plusieur partie et c'est vraiment long (46 strophe). Et la fin est très loin d'être soft, je prévien :)

La tragédie du cœur (complet)

Partie 1 : Le Sauveur

Oui, tu m’as donné ce si grand cœur,
Tu m’as offert cette infini amour,
Pourtant tu as oublié mon bonheur,
En me dotant d’ampathie sans détour.

Ce cœur qui fait tendre la main.
Ce gars là, qui aide sans fin :
Toujours présent, chaque matin,
Pour relever sur vos chemins.

Ce gars qui donne sans compter,
Qui prête sans jamais douter,
Qui aide juste pour aider,
D’une générosité comblée.

Ce gars qui aime tout le monde,
Son cœur est grand, sans condition.
Qui tend la main, chaque seconde.
Il aime tous sans distinction.

Partie 2 : Les Autres

Donc, tu m’as donné ce si grand cœur,
Tu m’as offert cette infini amour,
Pourtant tu as oublié mon bonheur,
En me dotant d’ampathie sans détour.

Moi ? Je suis là, à tout donner,
Pour vous aider, vous protéger.
J’ai lutté fort pour vous sauver.
Et toi, dis-moi, es‑tu resté ?

Et moi, au milieu de tout ça,
Ce simple ami que l’on oublie,
Oublié et laissé là-bas ?
Mais qui se souvient de ma vie ?

J’ai tout donné pour tant de gens,
La douleur seule est ma compagne.
Mais resté seul, mon cœur absent.
L’empathie, ma seule montagne.

Moi ? Déçu ou même surpris ?
C’est la nature de ce monde,
Prennant vite ce qu’on leur dit.
Et ne rendent rien à la ronde.

Ils ne veulent que des cv,
Et des « TKT » sans un mot.
Jamais ne rendent ce qu’on a,
Aucune chaleur en cadeau.

Les autres ? Qui brise s'en cesse,
D'autres ere, pour leur plaisir,
Ce prenant en grand manifest
Face à tout leur pire desir

Partie 3 : Le Masque

Mais, tu m’as donné ce si grand cœur,
Tu m’as offert cette infini amour,
Pourtant tu as oublié mon bonheur,
En me dotant d’ampathie sans détour.

Mais ce cœur-là, sourire en masque.
Derrière l’aide, l’âme lasse,
La fatigue pèse si flasque.
Un cœur brisé que rien n'ramasse.

Oui, je dis « ça va », je souris,
Mais la nuit, mes larmes s’écoulent.
Chaque matin je hais l’ennui,
Dans ma tête, tout se défoule.

Oui, je suis celui qui vous aide,
Mais dans mon cœur, je manque aussi.
Je tends mes mains, l’âme en excède,
Dans ce vide je me perdis :

Partie 4 : Moi et l'Empathie

Et, tu m’as donné ce si grand cœur,
Tu m’as offert cette infini amour,
Pourtant tu as oublié mon bonheur,
En me dotant d’ampathie sans détour.

Et ce garçon qui sent vos coups,
À travers vous, vit mille vies.
Mille douleurs, mille dégoûts.
L’empathie déborde, infinie.

Et ce grand cœur, mais cette tête,
Toujours remplie, mille pensées.
Où la rumination s’apprête :
Pleurer même les oubliés.

Oui, ce grand cœur qui fait donner :
Toujours bien plus que je reçois.
Un feu qui vient pour m’aveugler,
Et me contraint d’aider sans choix.

Tout cela vient chargé de peine,
De chaque mot qui me détruit.
De chaque espoir que l'on m’enchaîne,
De chaque oubli qui me poursuit.

Tout, chaque message muet ,
Chaque remis, reste sans vie.
Chaque vue, m’ignore et me tue :
Mon cœur bat fort, remplis d’ennui.

Ce mec crève, des nuits sans fin :
À aider ou pleurer sans trêve.
À se ronger du mal des siens,
Ou d’un simple jour de relève.

Oui, à me briser sans retour :
Me culpabiliser pour eux.
Ressentir leurs pleurs chaque jour.
Alors que j'pleure encor mes bleus.

Partie 5 : Les Traumas

Déjà, tu m’as donné ce si grand cœur,
Tu m’as offert cette infini amour,
Pourtant tu as oublié mon bonheur,
En me dotant d’ampathie sans détour.

Déjà, au passé, j’ai pleuré,
Moi aussi j’ai vu noir tu sais.
À en finir, par le passé,
Moi, comme toi, mais pas aidé.

Je souffre encor de tout cela.
En ai-je parlé ? Nan jamais…
J’étouffe en silence, et voilà,
Mon cri noyé, perdu, muet.

Moi aussi j’ai connu l’abîme,
Dans l’ombre où plus rien ne s’allume.
J’ai porté mes peurs anonymes,
Sans jamais qu’aucun ne s’en fume.

Rejeté, jamais écouté.
Oui c'edt vrai que j'ai un grand cœur.
Mais j’ai gardé et conservé.
Mes frayeurs, terreurs et mes peurs.

Mes larmes ne sont pas finies,
Pourtant je pleure pour les tiennes
Mes problèmes sont infinis
Quand je m’oublie dans ceux qui viennent.

Je me sens si vide et perdu,
Dans cette souffrance sans fin.
Qui n’est jamais redescendue.
Et qu'encor me dévore en vain.

Incapable de parler d'moi.
Trop perdu dans cette souffrance,
Et dans mon empathie de toi.
En oubliant trop cette enfance.

Partie 6 : Aurevoir

Car, tu m’as donné ce si grand cœur,
Tu m’as offert cette infini amour,
Pourtant tu as oublié mon bonheur,
En me dotant d’ampathie sans détour.

Donc oui, c’est pour tout cela,
Les larmes coulent à grands pas,
Mes forces déjà sont parties,
Et que mon cœur n’est plus qu’oubli.

Donc oui, tout s’efface en éclats,
Il ne reste en moi qu’un néant,
Mes veines se vident sans pas,
Un cœur de glace, un cœur mourant.

Donc oui, je me fonds dans le blanc,
Larmes jaillissent en torrent,
Souffle s’éteint, gouffre béant.
Je m’effondre, en abîme hurlant.

Ils sont partis, je reste ici,
Leur ombre éteinte sur mes mains,
Tout s’est figé, plus d’autre pris,
Je choisis seul, dernier chemin.

Seul ici, plus personne autour,
J’ai tendu mains, rien n’est venu.
Le silence emplit chaque jour,
Tout s’efface, j'reste inconnu.

Aujourd’hui tout devient trop lourd,
Ce gars au cœur grand, c’était moi,
Aujourd’hui je choisis mon tour,
Et j’accomplis enfin mon choix.

Et moi ? J’y pense à chaque jour,
Je veux clore ce si grand mal.
Laissez-moi le faire, ce tour,
Qui me ronge sans null égal.

Je suis trop à bout, désolé,
Il est tard, laissez-moi agir…
C’est mon dernier pas à posé.
Laissez-moi enfin en finir…

Laissez‑moi, le couteau levé,
Trancher l’ombre de mon empire ;
Nul, ici, n’a su me sauver,
J’ai saigné pour mille à souffrir.

Laissez‑moi... ce couteau en main...
Pour me couper et me détruire...
J’ai porté mille vies en vain...
Car nul n’a pu me retenir...

Car cette tête me dévore,
Sans null trêve et me déchiquette.
De cette empathie qui me mord,
De ce mal qui me fait la fête.

Car cette tête ne dort pas,
Toujours et encor, sans répit.
De cette empathie… toujours là :
La malédiction de ma vie...

Mes mains tremblent, l’air se retire,
Le monde devient fil de fer.
Tout s’éteint, et je sens le pire :
C’est l’instant où tout se resserre.

Aujourd’hui, je fais bien mon choix,
La fin s’avance sans émoi.
Et je prends mon dernier frisson :
Le couteau qui s’enfonce à fond...

Réponses

  • Par Etan (Garçon / 2009 / Suisse, Autres cantons suisses) le 28 septembre 2025 à 11:03

    J'avais prévenu que c'était vrm long 😅

  • Par juste_une_meuf3 (Fille / 2011 / Bénin) le 28 septembre 2025 à 15:43

    C'est triste,vrm triste 😭😭😭😭mais beau. J'espère que tu vas pas faire ça dont tu parles vers la fin....
    T'es vrm talentueux,bravo,vrm très beau 🥹🥹😭😭

    ❤️ 1
  • Par Etan (Garçon / 2009 / Suisse, Autres cantons suisses) le 28 septembre 2025 à 16:43
    En réponse à juste_une_meuf3
    C'est triste,vrm triste 😭😭😭😭mais beau. J'espère que tu vas pas faire ça dont tu parles vers la fin.... T'es vrm talentueux,bravo,vrm très beau 🥹🥹😭😭

    T'inquiète pas j'en est pas l'intention 🫶🫶
    Je préfère rester avec toi 🫶🫶

  • Par juste_une_meuf3 (Fille / 2011 / Bénin) le 28 septembre 2025 à 17:10

    Ouf, d'accord ^^
    Jspp quoi dire 🥹🥹🥹

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