Ce contenu peut être choquant ou dérangeant.

Bonsoir
J'en ai marre
J'ai procrastiné tout le week-end alors que j'ai des choses à faire
Encore hier soir je me suis dit sérieusement que j'allais me coucher tôt et ptdr je me suis couchée à 4h. Je me suis levée à 14h. Il est actuellement 18h33. Je suis rentrée de balade vers 17h30. J'aurais pu travailler tout de suite pour gagner du temps à mon travail et à ne pas me coucher à nouveau tard, comme toujours. Je n'ai même pas de bonne excuse, j'étais sur TikTok et je stressais de mes devoirs du coup je fuis la réalité et j'essaye d'échapper à mes responsabilités. Comme toujours. Dès que je suis dans les temps ou que par exemple et pile poile 1h pour me préparer à dormir pour me coucher à une heure convenable et que je n'ai pas d'excuse pour ne pas le faire bah je me couche tard. Je ne sais pas ce qu'est mon ptn de problème. Je ne commence à travailler seulement que maintenant. Et après je me plaindrai d'avoir trop de boulot à rattraper et d'être fatiguée demain de m'être couchée tard. J'ai mauvaise conscience, je veux me frapper, d'ailleurs c'est ce que je fais lorsque je me déçois (cela m'arrive très régulièrement) et je me donne des gifles. Cela peut me faire mal, surtout sur les jambes. Je m'insulte de sale p*te et je continue à procrastiner après ça parfois. J'ai un réel problème. J'suis qu'une sale p*te. Je ne sors pas avec mes amies. Je ne veux pas vraiment. On n'a pas les mêmes intérêts. Le week-end est une souffrance pour moi car je ne sais pas occuper mon temps libre autrement qu'en faisant du téléphone ou mes révisions. Et j'ai peut-être peur de faire mes devoirs plus tôt et d'ensuite m'ennuyer le reste de la journée. C'est sûrement cela. Pourtant je sais que je peux passer ma journée entière à travailler car il y aura toujours quelque chose à faire. J'ai demandé à ma belle-mère qu'est-ce que je pourrais faire durant mon temps libre (l'après-midi en semaine après l'école aussi je me fais profondément ch*er, alors je dors. Je récupère mes nuits. Pourant je continue de me coucher tard. Parce que je me réveille vers 18h, et j'ai des devoirs à faire. Mdr.) et elle me dit de ranger ma chambre. Mais miskine j'ai pas envie je sais qu'elle est en bordel et que je me sentirai mieux mentalement si je le faisais mais je ne sais pas. Je suis une grosse feignasse. Je ne sais même pas ce que je veux faire plus tard alors que tout le monde de mon année sait et qu'il vaut savoir déjà cette année. En tout cas la direction. J'ai une idée mais je n'en suis pas certaine. Nous sommes bientôt au moins de décembre et nous devons nous inscrire à l'école dont nous souhaitons aller d'ici fin janvier. Je me concentre sur mes devoirs et mes tests, mais pas sur mon futur professionnel. Je ne sais pas si je suis compréhensible. Je suis bizarre. Ce n'est pas logique. Comme moi. Je veux redevenir une petite fille, avec des barbies, car le monde dans lequel nous vivons ne me plaît pas, et m'angoisse. Je ne m'imagine pas grandir... Je me mets la pression d'une adulte depuis longtemps et depuis quelques temps j'essaie de me reconsidérer comme une petite fille. Je ne sais pas si c'est normal du haut de mes 14 ans. Tout le monde dans mon entourage n'est pas comme moi. Enfin certaines personnes oui, mais je ne les côtoie pas et elles elles ont l'air d'avoir une ambition dans la vie. Moi j'ai perdu goût à la vie, cela fait maintenant 1 an que je ne sors plus, ne fais plus de rencontres, ne parle à personne d'autre que mes 3 amies de l'école, dont il n'y en a qu'une seule que je considère vraiment comme telle. Mais nous nous voyons quasiment jamais hors-cours. Je suis trop fatiguée. Fatiguée d'espérer et d'essayer de donner sans être aimée en retour. Vous pourrez vous dire que je susi égoïste, mais j'ai besoin d'être aimée. J'allais mieux jusqu'à que je n'ai pas pris de nouveau rendez-vous avec ma psy depuis 2 semaines. Mais avant ça je la voyais et cela depuis bientôt 2 mois, bien que à chaque nouveau rendez-vous, j'ai de moins en moins de choses à dire, et je m'exprime de moins en moins (et moins bien) et je ne sais plus quoi lui dire. Mais je lui enverrai un message dansquelques instants pour prendre rendez-vou. Mais même faire cela m'angoisse!! Je suis devenue très peureuse. Pour ma psy, j'ai l'impression de venir sans raison. Je sais qu'on s'est dit que c'était au sujet de ma mère, mais maintenant j'ai envie de passer à autre chose et de vivre mais je me renferme de plus en plus sur moi-même. Je rêve de m'amuser, sortir, rire, mais en même temps je me laisse aller, je ne veux plus voir personne. J'ai rechuté... je suis de nouveau certaine d'avoir besoin de quelqu'un pour aller mieux... pourtant lorsque j'avais ms période comme cela j'allais mieux après, justement après mes rendez-vous avec ma psy. Je me suis complètement éloignée du monde sociale. Je ne sais plus me faire d'amis. Je suis devenue tellement ch*ante. Et personne ne veut de moi. Je les comprends. Je fais tout pour les faire s'éloigner. Je n'ai pas de culture générale, je n'écoute pas leur genre de musique, je n'ai pas de style vestimentaire incroyable (perso je l'aime bien mais en me voyant je trouve que je fais pitié aux yeux des gens, mais sans ce regard-là je m'aimerais peut-être plus). Je veux toujours rigoler et parler fort en parlant de moi devant les gens, je ne sais pas, c'est comme un appel à l'aide. En math, la prof est super sympa, et je raconte ma vie à haute-voix à la prof et devant tout le monde et je n'en ai rien à f*utre. J'ai besoin qu'on s'intéresse à moi, qu'on me parle, qu'on m'aime vraiment, en réalité je... J'ai besoin d'une mère. Mais elle est partie vivre avec son homme il y a maintenant 1 an. Et je ne veux plus qu'elle revienne. Plus jamais. Je ne la veux pas ELLE, celle qui m'a toujours fait souffrir, moi et mon frère, CELLE qui nous a manipulé pendant tant d'années, toi qui a causé une dépression à mon frère, toi qui m'a fait perdre toute estime de moi et toi qui nous a rendu complètement perdu dans nos têtes. Je ne te pardonnerai jamais, et tu vas en payer les conséquences. Tu verras, même si je ne me rends pas encore compte de qui tu es réellement, j'aurai un plan...
On se verra un jour au restaurant, je serai douce et agréable envers toi, on plaisantera ensemble, et d'un coup, je me lèverai gentiment de la table, j'éléverai la voix sur des paroles blessantes (sûrement des insultes), je te citerai tes quatre vérités, et tout le monde autour de nous nous regardera, et tu auras honte, tellement honte pour une fois, pour une fois ce ne sera pas toi la star, celle que tout le monde regarde avec des yeux éblouis, non, parce que tu n'es rien, tu es moins qu'une éguille perdu dans une botte de foin, tu n'es même pas une étoile parmi tant d'autres dans l'espace, tu n'es rien. Et pour terminer, je cacherai dans ton plat, et jetterai ma serviette sale dans ton plat. Et je me retournerai, je marcherai, fière avec ma belle robe qui me mettra ne valeur, tellement bien mise en valeur que tu en seras jalouse. Mais ça je m'en fiche, c'est surtout pour mon égo.

Ce que je raconte n'arrivera peut-être jamais, cela est juste un désir, un fantasme. Je ne sais pas si mon intelligence prendra le dessus et m'empêchera de commettre l'irréparable, mais en attendant, ce dont j'ai besoin, c'est d'une mère. Mais pas de toi. Une mère qui sera comme toi tu nous as fait croire pendant si longtemps que tu l'étais, sauf que elle, elle elle le sera pour de vrai. Et elle elle voudra de notre bien. :)

Merci d'avoir lu jusqu'au bout. Bonne soirée.

Réponses

  • Par Hugzz (Garçon / 2002 / France) le 28 novembre 2021 à 21:11

    Bonsoir, improbable que je me retrouve sur ce site que je ne connaissais pas il y a de ça 15 minutes, mais plus encore que je lise ton message. C'était un peu long de lire tout ça, mais je vois parfaitement ce que t'essaies d'exprimer, j'ai plein de points en commun avec toi, que ce soit pour la procrastination, les remises en question sur un peu tout et rien, le fait de me comparer aux autres tout le temps en me demandant si le soucis, persuadé qu'il y en a un, venait de moi ou des autres, etc. Plein de trucs, mais le fait d'y penser tout le temps n'aide en rien. L'année dernière pendant le covid, j'ai fait ma première année d'études supérieures (j'ai 19 ans et suis actuellement en deuxième année) et c'était une des pires années de ma vie. Même si j'ai pu faire quelques rencontres, j'étais loin de ma famille et je restais souvent à mon appartement le soir. Des fois on faisait quelques soirées, mais en sortant d'un été difficile après l'obtention de mon Bac et beaucoup d'amis à moi m'ayant fait des sales coups, j'arrivais plus vraiment à faire des rencontres me disant que je pourrais encore tomber sur des personnes comme ça. Les commerces, bars et restaurants étant fermés avec les confinements, couvre-feux, etc. C'était pas facile, surtout que j'avais cette habitude de me remettre en question sur tout et n'importe quoi (vu que j'avais l'impression de m'emmerder tout le temps, j'avais que ça à faire). L'année passait et j'ai même commencé à prendre des drogues (rien d'horrible mais quelques joints de temps en temps). Puis j'ai commencé à en fumer de plus en plus, toujours en me remettant en question sur tout, en pleurant de temps en temps en regardant d'anciennes photos, en écoutant pas grand chose en cours.

    Et un jour, j'ai réussi à changer les choses en faisant une chose très simple : rien. Le fait d'arrêter de penser à tout ça et en arrêtant de culpabiliser pour tout et rien m'a fait reprendre confiance en moi, et le plus important c'est ça. Parce que c'est ce qui fait qu'on est plus à l'aise avec les gens, qu'on pense moins à ses problèmes, donc, et plein d'autres choses. J'ai commencé à sortir davantage cette année, les bars et restaurants ont réouvert, si je me fais chier je peux aller voir mes amis puisque j'habite pas loin, et ceux qui sont loin j'ai trouvé une solution plutôt simple : je dors chez ou / ils dorment chez moi ! Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple.

    C'est difficile à schématiser, mais le fait d'arrêter de penser à tout comme ça, ça change la vie. Je pense que tu devrais faire de même, car personnellement, c'est le fait de voir du monde qui m'a fait arrêter de penser à toutes ces mauvaises choses, qui m'a aussi fait arrêter de fumer, et seulement penser à ce qu'il y a de plus important : vivre comme j'ai envie, peu importe si on ne sait pas encore exactement ce qu'on veut faire plus tard, peu importe si on n'a pas les mêmes centres d'intérêts que les autres, no matter...

    Peu importe comment, tant que tu arrives à avoir confiance en toi, t'auras tout gagné :)

    Bonne soirée à toi

Répondre au sujet

Pour répondre à un sujet ou à un commentaire, tu dois d’abord te connecter.

Connecte-toi à ton compte

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

Ouvrir les actions