Bonsoir, dire que je n’ai plus écrit depuis avril… je m’en excuse a tout ceux que j’ai répondu en retard mon ordinateur était en panne.
Je suis encore une fois venu écrire mes pensées, et oui tant de mois passer et je suis encore seule et triste, rien n’a changé.
Je n’arrive pas a comprendre l’humain, pour moi c’est quelque chose d’extrêmement dure à comprendre mais ça l’est encore plus avec ma mère. Je crois que je n’avais jamais parler d’elle réellement, une personne assez spéciale en tout cas. Et la seule chose que je peux confirmer c’est qu’elle n’a jamais approuvé d’amour a mon égard, oui vous avez compris, ce soir ma plus grande tristesse est du a cause de ses propos. Mais je ne compte pas en parler, après tout elle reste ma mère que moi j’aime et j’ai du respect. Les jours passent et je suis de plus en plus fatigué, je ne crois plus en l’amour mais j’en rêve chaque jours, comme les enfants rêvant d’un prince charmant ; des fois je me dis que l’amour pourra me sauver ? En sois que des âneries… une vie aussi vide, aussi sobre, quel triste, quel malheur. Je ne peux ni parler de mon malheur, ni de ma tristesse, ni du peu de joie que j’ai, pourquoi donc ? Je n’ai jamais réussi a exprimer mes sentiments car je ne veux plus que les gens me regardent avec du pitié. Les personnes d’extérieur qui ne me connaissent pas disent toujours derrière moi « elle a de la chance. » je réfléchis mais en quoi ai je de la chance ? D’avoir un toit et a manger et boire ? Oui, mais pour le reste c’est un non. Je les vois raconter leur rêve si ils étaient a ma place mais je me demande vraiment si ils étaient a ma place qu’auraient-ils fait ? Le bide en moi ne se comble pas et ne se comblerait pas.
La durée d’une vie est courte, ils disent toujours de la vivre de la meilleure façon et je souhaite a chacun la meilleure qu’il y soit ! Pour ma part ce fut un échec.
Cordialement,
Alice.

Réponses

  • Par Juste_un_type (Garçon / 2006 / France) le 20 août 2023 à 09:56

    Comprendre l'humain, c'est comme apprendre les maths.
    Au départ, avec les additions soustractions, ça va.
    Ensuite les multiplications, les équations et les fonctions viennent se rajouter et puis tout devient plus difficile.
    Comprendre l'humain se fait par couche. La première, c'est la plus simple. Ensuite, pour les autres couches, ça dépend des personnes. Par exemple, je sais que je suis quelqu'un de prévisible et de logique. Grâce à ces informations, tu peux prévoir ce que je peux ou pourrais dire en fonction de la situation.

    En ce qui concerne l'amour, qui suis-je pour t'en parler ?
    Pire, qui suis-je pour te conseiller à ce sujet ?
    Non, ça serait ridicule, comme si l'agriculteur conseillait le bucheron de sa manière à tenir sa hache.

    "Les personnes d'extérieurs". Tu as résumé le problème. Ils viennent de l'extérieur. Facile de juger quand tu ne connais pas. Facile de dire que machin vit sa meilleur vie quand tu ne la connais pas. Mais au fond, ils n'en savent rien. Leur propos viennent de ce que tu renvois, sans doute. Tu sembles "chanceuse". Dans quelle domaine ? C'est à toi de me répondre.

    C'est bizarre, tu sembles vouloir te découper des autres.
    Comme s'ils étaient (nous étions, j'en fais parti) le total opposé de toi. Comme si nous n'avions rien en commun. Bref, comme si tu n'étais pas sur le même plan que nous.

    Concernant l'expression de tes sentiments et de tes émotions. Je suis convaincu que tu n'éveilleras pas la pitié. Simplement car la pitié n'est pas une émotion en lien avec d'autre émotion. On a de la pitié pour les animaux maltraité, pour les familles appauvries, pour les pandas qui meurent. Pas parce que quelqu'un nous a expliqué son histoire ou son point de vue. L'émotion la plus probable serait la compassion. Et possiblement le mépris, vu que la rupture entre leur vision (donc ta vie de "rêve") et la réalité posera chez certains un sentiment de "Non, mais elle chipote pour un rien".

    La durée d'une vie est longue. Seulement le chemin est rapide. L'échec n'arrive qu'à la fin du chemin, quand on remarque que ce n'était pas celui-ci qu'on voulait prendre.
    Pour le moment, tu n'as pas échoué. Cela serait comme dire à l'écureuil le premier jour de l'été qu'il a échoué à faire ses réserves.

    Cordialement,
    Juste_un_type

  • Par MissAlice (Fille / 2005 / France) le 21 août 2023 à 01:03
    En réponse à Juste_un_type
    Comprendre l'humain, c'est comme apprendre les maths. Au départ, avec les additions soustractions, ça va. Ensuite les multiplications, les équations et les fonctions viennent se rajouter et puis tout devient plus difficile. Comprendre l'humain se fait par couche. La première, c'est la plus simple. Ensuite, pour les autres couches, ça dépend des personnes. Par exemple, je sais que je suis quelqu'un de prévisible et de logique. Grâce à ces informations, tu peux prévoir ce que je peux ou pourrais dire en fonction de la situation. En ce qui concerne l'amour, qui suis-je pour t'en parler ? Pire, qui suis-je pour te conseiller à ce sujet ? Non, ça serait ridicule, comme si l'agriculteur conseillait le bucheron de sa manière à tenir sa hache. "Les personnes d'extérieurs". Tu as résumé le problème. Ils viennent de l'extérieur. Facile de juger quand tu ne connais pas. Facile de dire que machin vit sa meilleur vie quand tu ne la connais pas. Mais au fond, ils n'en savent rien. Leur propos viennent de ce que tu renvois, sans doute. Tu sembles "chanceuse". Dans quelle domaine ? C'est à toi de me répondre. C'est bizarre, tu sembles vouloir te découper des autres. Comme s'ils étaient (nous étions, j'en fais parti) le total opposé de toi. Comme si nous n'avions rien en commun. Bref, comme si tu n'étais pas sur le même plan que nous. Concernant l'expression de tes sentiments et de tes émotions. Je suis convaincu que tu n'éveilleras pas la pitié. Simplement car la pitié n'est pas une émotion en lien avec d'autre émotion. On a de la pitié pour les animaux maltraité, pour les familles appauvries, pour les pandas qui meurent. Pas parce que quelqu'un nous a expliqué son histoire ou son point de vue. L'émotion la plus probable serait la compassion. Et possiblement le mépris, vu que la rupture entre leur vision (donc ta vie de "rêve") et la réalité posera chez certains un sentiment de "Non, mais elle chipote pour un rien". La durée d'une vie est longue. Seulement le chemin est rapide. L'échec n'arrive qu'à la fin du chemin, quand on remarque que ce n'était pas celui-ci qu'on voulait prendre. Pour le moment, tu n'as pas échoué. Cela serait comme dire à l'écureuil le premier jour de l'été qu'il a échoué à faire ses réserves. Cordialement, Juste_un_type

    Bonsoir « Juste_un_type », je m’excuse pour la réponse tardive, je n’ai pas eu du temps la journée pour aller sur le forums.
    Je suis réellement touché par ce que tu as écrit et éblouie par ton écriture, je te remercie d’avoir répondu mais aussi d’avoir pris le temps de lire et comprendre.
    Pour te répondre, pour parler de la « chance » c’est dû au fait que mes parents ont des moyens mais comme je l’ai dit ce sont mes parents et non mes moyens. Honnêtement je n’ai jamais pu être comme eux avoir la même façon de penser, ce qui m’a toujours différencié d’eux, plutôt je suis incapable d’être hypocrite. Je préfère suivre la vérité quitte à être dans le mal. Je préfère ne pas entretenir des relations avec ceux que dont je ne m’entends pas.
    Cordialement,
    Alice.

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