Salut..
Je suis allée au rendez-vous à l’hôpital, aux Urgences, aujourd’hui.
Et je vais raconter mon ressenti :D

Il y avait la même personne que la dernière fois et une autre femme qui étais médecin. Donc deux personnes.

Elles parlaient et on a rempli le plan d’urgence… enfin, spoiler, je n’ai pas écrit grand-chose.
Bref, tout ça a mené à parler un peu de suicide. Alors la femme médecin a commencé à raconter une histoire : celle d’une jeune fille suicidaire qui avait mis fin à ses jours malgré l’aide qu’elle recevait. Et Dieu lui as donner toute ces chances mais malheureusement elle s'est suicider. Donc Dieu lui as dit qu'elle allait finir en enfer car ce n'étais pas son heure.

En entendant cette histoire, mon cœur s’est serré.
Je sentais mes cuisses trembler, ma respiration s’accélérer pendant que les deux femmes parlaient entre elles. Moi je répondais juste "je ne sais pas".
J’entendais leurs rires, leurs petites plaisanteries après mes réponses, alors que je me sentais pas bien…
J’ai glissé un "je prends une pause", puis je me suis pliée en deux, en train de pleurer.
Elles m’ont laissé le silence puis ont repris la conversation.
J’imagine qu’elles n’avaient pas compris que je pleurais (je ne fais jamais de bruit quand je pleure). C’est seulement le bruit de mon inspiration, un peu compliquée, qui leur a fait comprendre. Je me rappel d'une questions que j'avais entendue "...tu pleure ?".

L’une d’elles m’a tendu un mouchoir, puis a repris les questions.
Elle m’a dit de simplement hocher la tête pour dire oui ou non, pour continuer à essayer de parler, par exemple "tu te sens en sécurité ici ?" , "tu aime être avec nous ?".

Puis j’ai commencé à avoir un discours suicidaire.
Le silence s’est fait dans la salle pendant que je parlais.
Je disais des choses comme :

Je dois mourir.
Je ne serai pas là au prochain rendez-vous.
Ma vie est gâchée.
Je suis faible et nulle dans ce monde.
Je vais mourir cette semaine et éviter un scandal au retour des écoles.
Vaux mieux tout abandonner.

Je m’était redressée, je les regardait en disant ces choses sans ma timidité.
J’avais l’impression de ne plus contrôler ce que je disais, je parlais juste de ce qui me passait par la tête… et ça, je regrette actuellement.

Puis un gros blanc de silence, elle s'échanger de regarde et elles ont changé ma discussion et ça fini par parler de la musique.
Elles ont mis une musique aléatoire qui était sympa mais je dissociais, je me rappel plus de la musique mais je crois que j'aimais bien.

Plus tard, on prévoyait la date de revue, je répétait que je ne serais pas là la semaine prochaine… puis mes propos sombres sont revenus.
Je ne sais pas ce qu’il me prenait.
J'essayais de leur faire comprendre pourquoi, pour moi, mourir tôt valait mieux que tard... Je voyais encore leur visage choqué, comme si elles ne s’attendaient pas.

Elles m’ont trouvé bizarre, je crois, et ont décidé d’aller en parler à leur supérieur, je refusais disant "je ne veux pas", elles me disaient qu’elles n’avaient pas d’autre choix que d’en discuter. Donc l'entretien setais arrêter là.
Ensuite, j’ai attendu dans la salle d’attente. J’étais stressée à mort.
Je regrettais tout ce que j’avais dit.

Plus tard, elles sont revenues, me disant au revoir, qu’elles appelleraient chez moi pour avoir de mes nouvelles et qu’on se reverrait mardi prochain, c'est à dire Mardi 28.
Voilà voilà

J’avoue que je sais plus où me mettre la tête.
Ni quoi y penser…
Est-ce un fail ? je suis une malade mental ? Ou tout gacher ?
Bref… voilà.
Je me sens triste.

😂 1

Réponses

  • Par Jenaimarredevivre (Fille / 2008 / France) le 21 octobre 2025 à 07:59

    Salut, aujourd'hui je me réveille tôt ce matin et je trouve que quelqu'un appelle un membre de ma famille, et on me donne le téléphone, on me dit qu'il veut me rencontrer aujourd'hui par un psychiatre, je ne sais pas ce qu'ils ont prévu.. je dois voir un docteur.... psychiatre je ne sais pas quoi.

    Je ne sais pas trop ce que j'ai créé..
    Purée.. je n'aime pas perdre le contrôle..
    Je stresse maintenant ! J ai peur !
    Merde.. je suis a deux doigts de ne pas y aller.
    Si je fini enfermer.. cela décevra ma famille. J'ai tout gacher !
    En plus je viens de me réveiller.
    La voix du psychiatre en questions n'étais pas non plus rassurant au téléphone..
    Purée..

  • Par Jenaimarredevivre (Fille / 2008 / France) le 21 octobre 2025 à 16:12

    J'suis encore là.
    Je rentre chez moi.
    Personne ne m'a enfermé.
    Tout vas bien.
    Je suis aller au CMP (évidement accompagner).
    On m'a seulement poser des questions sur ma famille, sur ma vie, sur ce que je vis et fait.
    Il y'avais deux hommes.. et j'avoue qu'il me fesais peur. Ils notaient tout ce que je disais comme des journalistes. C'était marrant.

    Et ils me parlent du fonctionnement du cerveau, de leur avis et me parlais de dépression.. dépression souriante. Je refuser ce mot car pour moi je ne suis pas dans un stade comme ça. Je suis.. normal juste perdue.

    Plus tard, ils me disait de reprendre l'antidépresseur et leur revoir une fois par semaines.
    Et... vous allez déçu mais.. j'ai refuser.
    Je suis convaincue que ma mort est la solution. Ils m'ont dit qu'ils vont pas me forcer et ils insister pour mettre un rendez-vous pour Mercredi sous entend que leur solutions est de me faire reprendre les traitements.

    En chemin, on reçois un appel de la femme que j'avais rencontrer au urgence. Celui auquel j'avais parler au Urgence, celui que j'avais "choisi", celui auquel j'avais craquer face a eux. Elle me disais qu'on se verra plus et que c'est le CMP qui me prendra en charge. Je me sentais triste et presque abandonner chez un médecin bizzare. Dans une maison presque effrayer avec des chambre sans vittre.

    Je pense que je vais me tuer.. je vais retenter.. y'a pas de solution pour m'en sortir. Tout me montre que.. je vais mourir suicider.. j'en pleure.. je tremble.. je suis désolée.
    Je suis presque un poids pour tous. Je me sens triste, je veux que tout cela s'arrête.
    Je veux un apaisement immédiat.. mais bon. C'est impossible.

  • Par Jenaimarredevivre (Fille / 2008 / France) le 21 octobre 2025 à 16:17

    Prenez pas trop en compte ma détresse. Dites vous juste que cvp.

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