La brise matinale m’assaille et me broie,
Elle terne ma vie, me ment et me noie.
Je m’enfonce dans mes larmes, puis mes nuages,
J’ai fait de ma peine une habitude, un adage.

De mes jours et de mes nuits, je ne retiendrai,
Ni joie ni bonheur, seulement larmes et malheur.
Et quand, las de mes pâles nuits, je m’éteindrai,
J’échapperai enfin au désert, aux douleurs.

La haine m’entaille, je ne peux me débattre,
Elle attaque mon âme et dévore mes membres.
S’attaque à mes veines, las, je la laisse s’abattre,
Puis faire de moi le théâtre de mes cendres.

Je vous dis ainsi, ce jour, à ces vers travers :
Ne pleurez pas mon âme, mes lames, plutôt.
Oubliez mes drames, mes larmes et leurs dévers,
Et chérissez les vôtres, ceux qui restent à flots.

Réponses

  • Par galaxygame (Garçon / 2011 / France) le 10 novembre 2025 à 19:25

    il n'est pas dans le bon sens, y'a deux strophes inversées, je vous le remet dans le bon sens :
    La brise matinale m’assaille et me broie,
    Elle terne ma vie, me ment et me noie.
    Je m’enfonce dans mes larmes, puis mes nuages,
    J’ai fait de ma peine une habitude, un adage.

    La haine m’entaille, je ne peux me débattre,
    Elle attaque mon âme et dévore mes membres.
    S’attaque à mes veines, las, je la laisse s’abattre,
    Puis faire de moi le théâtre de mes cendres.

    De mes jours et de mes nuits, je ne retiendrai,
    Ni joie ni bonheur, seulement larmes et malheur.
    Et quand, las de mes pâles nuits, je m’éteindrai,
    J’échapperai enfin au désert, aux douleurs.

    Je vous dis ainsi, ce jour, à ces vers travers :
    Ne pleurez pas mon âme, mes lames, plutôt.
    Oubliez mes drames, mes larmes et leurs dévers,
    Et chérissez les vôtres, ceux qui restent à flots.

  • Par Etan (Garçon / 2009 / Suisse, Autres cantons suisses) le 10 novembre 2025 à 20:23
    En réponse à galaxygame
    il n'est pas dans le bon sens, y'a deux strophes inversées, je vous le remet dans le bon sens : La brise matinale m’assaille et me broie, Elle terne ma vie, me ment et me noie. Je m’enfonce dans mes larmes, puis mes nuages, J’ai fait de ma peine une habitude, un adage. La haine m’entaille, je ne peux me débattre, Elle attaque mon âme et dévore mes membres. S’attaque à mes veines, las, je la laisse s’abattre, Puis faire de moi le théâtre de mes cendres. De mes jours et de mes nuits, je ne retiendrai, Ni joie ni bonheur, seulement larmes et malheur. Et quand, las de mes pâles nuits, je m’éteindrai, J’échapperai enfin au désert, aux douleurs. Je vous dis ainsi, ce jour, à ces vers travers : Ne pleurez pas mon âme, mes lames, plutôt. Oubliez mes drames, mes larmes et leurs dévers, Et chérissez les vôtres, ceux qui restent à flots.

    Salut,
    Alors ton poème est super je trouve, mais quand on regarde l'ensemble (les autres poèmes que tu as publiés), on vois que la souffrance se perpetue.
    Ducoup je suppose que tu vas pas super bien.. en tout cas courage j'espère que ça ira 🫶
    Et bravo parce que pour 14 ans (je suppose) tes différents poèmes sont vraiment bien dans leurs coté "vicérale" et "émotions brutes"
    Si tu veux parler un peu ? 🫠

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