En ta mémoir. Foutu harcélèment.

Déjà plusieurs mois maintenant.
Que tu nous à quitter si brutalement.

Il n'y a pas un seule jour sans que je pense à toi.
Je me rend presque tous les jours sur ta tombe.
Et, ça peut paraitre stupide mais je te parle pendant des heures.
Comme quand nous restions une éternité au téléphone.
Ton vide est horrible.
Ta voix, ton sourire, ton visage.
Tu me manques tellement.

Chaque matins je me réveille, et c'est pareil, j'oublie que tu n'est plus la.
Je t'envoie des putains de messages du style :

" OMGG écoute cette musique!! " comme si t'avais encore la possibilité d'écouter des musiques à la con.
" Coucouuuuuuuuuuuuu, viens a la maison!" Comme si t'étais encore la.

Au fond de moi, je sais que tu n'y répondra pas, mais j'ai cette étincelle d'espoir qui me fait si mal. Je sais que c'est impossible, mais j'espère tellement que ce sois un horrible cauchemar.

Et, le pire, c'est les jours comme aujourd'hui, ou je me rend chez toi pour te voir. Juste au cas ou tout ça sois faux. Et que c'est ta mère qui m'ouvre. Puis, on se regarde quelques instants, avant que je fonde en larme. Et dans ces moments je me sens si mal pour elle. Alors je répète en boucle que je suis désoler. Et elle me prend dans ses bras, et tu sais ce qu'elle dit? " C'est pas grave chérie, c'est pas grave, c'est rien". Et ont pleurent toutes les deux sur le porche de ta maison.

Je te jure, que j'ai tellement envie de te rejoindre.
Mais si je suis la aujourd'hui, c'est juste car j'ai une haine immense envers ces gens qui t'on pousser au suicide. C'est pour ça que je suis la, cette haine fait que je ne cesserai jamais de me battre, pour que justice sois faites. J'ai si mal quand je suis a coté de ta mere au tribunal. Mon combat, ma force de vivre ces toi.

Si je suis la, c'est aussi pour ta petite soeur. Tu lui manque tellement, elle adorait quand on fessait les pitres ensemble pour la faire rire. Alors parfois je me rend chez toi, et je fait la pitre. Seule. Pour la faire rire, si tu savais a quel point c'est compliquer de lui faire décrocher un simple sourire.

Je l'emmène manger des glaces en ville, faire du karting, je met tout mon argent de poche dans des activités avec elle, espérant lui changer les idées. Je m'occupe d'elle comme tu le fessait, comme tu me l'a demander dans ta lettre.

Je t'aime si fort, loin des yeux près du cœur.

Dans les tourments de la vie, il est facile de se sentir seul, isolé, mal dans un océan de bruit et d'incertitude. Mon ami, était un rayon de lumière dans ce monde tumultueux, il été mon rayon de lumière. Pourtant, derrière son sourire éclatant se cachait une souffrance silencieuse, alimentée par les mots et les actes cruels des autres. Le harcèlement, avait envahi son quotidien, creusant un abîme de désespoir dans son cœur. Il aurait pu grandir, célébrer ses 18 ans, passer son permis, voir sa petite soeur grandir et partager des moments précieux avec elle, et ensemble, nous aurions pu réaliser notre rêve de voyager aux États-Unis. Mais ça n'arrivera jamais.

Il avait une petite sœur qu'il aimait plus que tout, et l'idée de la laisser derrière lui le déchirait, ne le blâmait pas pour ça s'il vous plait, sa douleur été trop forte.

Le harcèlement a tout détruit. Il n'avait pas pu supporter le poids écrasant de cette douleur, ni envisager un avenir au-delà de cette obscurité. Aujourd'hui, en honorant sa mémoire, je veux partager un message d'espoir et de prévention. Si vous vous sentez seuls, si vous êtes confrontés au harcèlement, sachez que vous n'êtes pas seuls. Il n'étais pas seul. Cherchez de l'aide, il y a toujours une lumière au bout du tunnel. La vie est précieuse, et chaque moment offre une opportunité de croissance et de guérison. Ne laissez pas la cruauté des autres éclipser votre potentiel. Votre vie a de la valeur, sa vie avait de la valeur. Et n'oublier jamais vous méritez d'être aimés et soutenus.
CestMoiDream