"En moi" poème (alexendrins et octosyllabique)

En moi (octosyllabique et pentasyllabique)

Tu viens quand tout s'endort enfin,
Dans le silence, tu t'étales.
Grattes aux portes de mes mains,
Rt en moi tu marque au metale.

Tu rôdes dès que tout s’éteint,
Tu m’envahis sans un soupir.
Je ne te vois, je ne te tiens,
Mais tu me gardes sans dormir.

Tu me parles quand plus rien n'est.
Tu te glisses entre soupirs.
T’assois sur mon seuil abimmer.
Mais chaque nuit, tu viens m’ouvrir.

Ère et me prive, me sanglote.
Me fait revivre et les revoire.
Prive des sorties de ma glotte.
Fait défilé trop d'aurevoire.

Tu me hante encor, et me plante.
De l'oublie qui toujours me suis
Qui marque chacune des fentes.
De mon vieux passé que je fuis.

5h du matin,
Me voilà bien la.
La tete en ma main,
Les pensés en tas.

Le temps qui passe, le temps rode.
Emportant le simple présent.
Tel une onde, tel une fraude.
Et depuis que je suis enfant.

Qui se dérobe entre mes doigts.
Elle me laisse en pleine maraude,
À chercher un peu de mon moi.
Me tétanise jusqu'à laube.

Les heures qui tombent sans bruit,
Je dérive sans savoir où.
Chaque pensée devient un fruit
Trop mûr, qui pourrit d’un seul coup.

Je parle seul, je pense trop.
J’entends des mots que je ne dis.
Le plafond devient un écho
De tout ce que je n’ai pas pris.

Mes yeux ouverts fixent le rien,
Mon cœur repasse ses silences.
À quoi bon croire à un demain,
Si chaque nuit me recommence ?

5h du matin,
Me voilà bien la.
La tete en ma main,
Les pensés en tas.

À cette chose que l'on nome insomnie.
Qui deli chaqu'une de mes nuits.
D'un beau souvenir endormis.
Qu'il ma dore était pris.