« Embrasse le malheur » (octosyllabique)

Embrasse le malheur (octosyllabique)

Le monde n'est pas si lucide,
Ton esprit, loin d'être limpide.
Savant et révolutionnaire,
Inspirateur, fondateur d’ère :

L'esprit en galère, détruit,
Mais surtout le bonheur qui fuit.
Solitude dans les regrets,
Volonté d'un monde parfait ?

C'est ce qu'on dit des grands du monde,
Prêt, à se jeter dans leur tombe.
Rien n'a jamais était bien clair,
Ce monde et nous allons de pair :

Sais-tu ? Tu ne contrôles rien,
Tu subis toujours sans tes biens.
Le monde avance, sans logique,
Et parfois, voir souvent, ça pique.

Entre désolence et malheur,
Tu ne cherches que ton bonheur.
À vouloir trop fuir et filtrer,
Tu finis bien désengagé.

Vis juste, façon c’est tel ça,
Vis simple, dans chacun des pas.
Embrasse toute tes douleurs,
Exerce ton esprit rêveur.

Ça t’accompagne mais te saigne,
Mais, sais-tu ? Dans tout ça tu baignes.
On m'a di : « Mourir ou souffrir ? »
C'est si simple, ou juste bien pire ?

C’est comme ça, un jour ça part,
C’est ainsi et pas un seul phare.
Pour te dicter ton « beau » chemin,
Arrête de croire ce destin :

Celui-là, qui préserve et dure ?
Et qui aide pour ton futur ?
Relève-toi et marche encore,
Bats-toi plus fort, toujours plus fort.

Une défaite ? Alors souris,
Une silhouette ? Bas envie.
Fait le, toi. Encore et toujours,
Toi là, deviens ton plus beau jour.