Chapitre 10 : Enfin libérée...

***PDV Lisa :
Je n’ai aucune idée de ce qu’il s’est passé, aucune idée de qui est cette femme, ni de cet endroit. Je jetais un œil sur Rosé, elle était totalement déboussolée. Merci quand même, tu nous as sauvées jusqu’à présent...
Mais tu sais quoi, je m’en fiche de ne rien savoir. Mika est en train de se faire massacrer et je dois la sauver. Mais comment ? L’attaquer avec Rosé ? Non, elle est trop sous le choc. Ah je sais !

Silencieusement, je marchais derrière la créature puis attrapai une grosse bouteille en verre qui traînait dans la cellule. Je la pris, avançai vers la créature... Mika me suivait du regard, intriguée, c’est pourquoi je marquai une pause dans mon processus.

En remarquant que la créature allait se retourner (elle a malheureusement vu les yeux de Mika me suivre...), Mika lui cria :
— T’es pas ma daronne alors lâche-moi, ok ? Et ferme ta gueule aussi, tu me saoules avec tes "je suis ta maman".

La créature s’arrêta net, elle était bouche bée. Mika avait probablement frappé là où ça faisait mal. Bien fait.
Je pris mon courage à deux mains et fracassai aussi fort que possible la bouteille sur la tête du monstre. En voyant que ça ne suffisait pas, Mika le prit par les cheveux et frappa violemment sa tête contre la tienne...
— Prends ça, créature puante !

Le monstre tomba KO sur le champ, ce qui surprit encore plus Rosé. Elle était totalement déconcertée, la pauvre...
— On doit partir d’ici... articula Mika, je me sens pas très bien...

Rosé se jeta sur elle ;
— Tiens bon ! Il ne faut pas que tu perdes connaissance ! C’est trop risqué ! Lisa, tu peux la porter ? Je vous couvre entre-temps.
J’acquiesçai et la fis monter sur mon dos.
— Accroche-toi à moi.
— Je peux pas... Je peux pas bouger ma main droite, elle est blessée...
— Il faut la soutenir avec quelque chose ! fit remarquer Rosé.
— Non, il faut d’abord stopper l’hémorragie avant qu’elle ne commence, dis-je.
Sur ces mots, j’enlevai mon t-shirt, l’enroulai sur la plaie et serrai autour de cette dernière.
— Voilà.
— Il faut un support où qu’elle mette sa main, lança Rosé.

Je suppose que je n’avais pas le choix... J’attrapai la main de Mika et la mis sous mon soutien-gorge.

— Mais qu’est-ce que tu fais ? demanda Mika, étonnée.
— Ça va te servir de support, alors fais avec pour l’instant, s’il te plaît.

Nous courûmes aussi vite que possible tout en suivant les indications de Mika.
— Tournez à droite, c’est un raccourci !
On s’exécuta aussitôt. Enfin la sortie ! La lumière du soleil !

— Arrête de rêvasser et cours, bordel !
Je m’exécutai tout en lui répondant :
— Depuis quand t’es aussi colérique, toi ?
— Va te faire.

Au même moment, je vis ma voiture au bord de la route... Merde, les clés ! Elles sont où ? Je palpai aussitôt ma poche, ouf, elles sont toujours là.

Je les attrapai et les lançai à Rosé.
— Tu conduis.
— Ça marche.

Mika descendit de mon dos. Je m’assis alors sur le siège passager quand Mika sauta sur mes cuisses.
— Oups désolée, mais il faut que tu tiennes ma main...
— Ah oui, pardon.

Je fermai la portière et Rosé démarra aussitôt.
Elle conduisait à la limite : 120... en ville... à Séoul en plus !
— Mais à quoi tu joues !
— On n’a pas le choix, Mika a perdu connaissance. Il faut faire vite, dit-elle, d’un ton sérieux tout en scrutant la route.

Attends, Mika a perdu connaissance ? Je reportai mon regard sur elle ; elle était effectivement inconsciente.
— Attends, mais on va où en fait ?!
— Bah chez toi, où tu veux qu’on aille sinon ?
— Attends, mais on n’est pas à Séoul en fait ! Regarde la plaque !

Elle se tourna aussitôt. Elle semblait dégoûtée... et moi de même.
Elle s’arrêta net.

— Bon, on va où du coup ?
— Faut trouver un hôtel au pire, en espérant qu’ils aient un équipement d’urgence...
— J’en connais un !
Elle se retourna et fonça en direction de l’autoroute. Je la laissai faire, je n’avais même plus la force de contredire ce qu’elle faisait. Fatiguée d'être surprise 500 fois par jour...

On s’arrêta dans une aire de repos où elle stationna la voiture.
— Descendez vite !

Elle courut et je la suivis de mon mieux, portant Mika dans mes bras.
On arriva devant l’hôtel.
— Euh Rosé, c’est pas un hôtel norm...
— On s’en fout, grouille-toi !
— Mais...
Elle était déjà entrée. Bordel...

— Bonjour, je voudrais une chambre pour trois s’il vous plaît.
— Pour trois ? Comme c’est mignon... Malheureusement il ne nous reste qu’une chambre avec un lit double.
— Je prends.

Après avoir payé, nous nous dirigions vers notre chambre et Rosé se rua vers la salle de bain.
Je fermai la porte avec mon pied quand je l’entendis crier :
— J’AI TROUVÉ !

Je posai alors Mika sur le lit double et me poussai pour laisser Rosé la soigner.
— Enlève-lui ses habits s’il te plaît, moi je dois chercher les outils qu’il me faut.
— Hein ? Mais...
— ...Non mais j’te jure ! C’est pour la soigner mais qu’est-ce que tu t’imagines !
— Ah... Désolée, j’avais pas capté...

Je lui enlevai son t-shirt et le mis de côté. Rosé désinfecta la plaie et commença à la coudre. Elle en sait des choses en médecine, elle me l’a jamais dit. Bah, je lui demanderai plus tard.

Je la fixai alors puis lui dis :
— T’as fini ?
— Presque. Pourquoi ?
— Tu connais le nom de l’hôtel ?
— Non. Et qu’est-ce que ça peut te faire ?
— C’est un love hotel où tu nous as emmenées.

Fin chapitre 10.
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Questions intéressantes :
- Comment se fait-il que Lisa avait un briquet sur elle, quand elle s'est libérée de sa cellule ?
- Et comment les blessures de mika ont-elles put cicatriser toutes seules ?
- Et enfin, que pense Rosé de Mika, honnêtement ?

J'espère que vous avez kiffer, bonne journée / nuit !