Chapitre 1, 2 et 3
Chapitre 1 : Yuna
Je marchais le long du mur en béton, dans ma tête, tout était silencieux malgré le tambourinement des gouttes de pluie tombant autour de moi, mon parapluie me protégeant. Je m’engageais dans une rue plus petite, entourée d’un gris morne, et triste. Cependant, je sentais en moi un certain sentiment de paix, je n’avais aucune pensée, je ne réfléchissais pas, mon corps seul se mouvait, connaissant déjà le chemin par cœur. J’avais l’impression de voir à travers tout ce qui m’entourait, tout était immobile, sans vie, tranquille.
Soudain, des bruits de discutions me sortirent de mon état de transe et je levais la tête, les rouages de mon cerveau se remettant en marche. Au bout de la rue, sous un petit préau, un groupe d’amis s’amusait en parlant fort, certains se tapant dans le dos, de bonne humeur. Un garçon, les cheveux noir et cours, portant une veste en cuir déchirée partageait ses cigarettes. Une jeune fille, sûrement un peu plus âgée que moi, le visage entièrement maquillé, buvait une bouteille de bière. Il est vrai que ces gens viennent d’un quartier pauvre, mais j’enviais leur amitié, leur solidarité. Je secouais la tête. Pourquoi est ce que je pensais à ça ? En arrivant près d’eux, je fermais les yeux et me concentrais sur mes autres sens. Les bruits de leurs paroles et de leurs rires, l’odeur des cigarettes et de l’alcool, une ambiance légère flottant dans l’air…C’est alors que je sentit un contact contre mon épaule, violent, inattendu. J’ouvris mes yeux d’un coup, juste avant de lâcher mon parapluie pour me rattraper au petit muret à ma droite. J’eu le temps de voir une fille de mon âge se retourner, les cheveux rose clairs partant du crâne et finissant en dégradé de noirs, attachés en un chignon défait.
-désolée ! Me lança-telle sans même me regarder.
Je me redressais sous la pluie, pantelante, la bouche ouverte pour répondre, mais c’était trop tard, elle avait disparue. Troublée, et un peu perdue, je ramassais mon parapluie et m’éloignais comme si de rien était, le groupe ne remarquant même pas ma présence. Cinq minutes plus tard, j’étais dans mon propre quartier, me sentant plus sure et marchant d’un bon pas.
***
-Yuna ! S’exclama mon père lorsque j’entrais par la porte d’entrée. Tu es trempée ! Il s’est passé quelque chose ?
Inquiet, il s’approcha soudainement et me pris doucement mon manteau.
-C’est rien, quelqu’un m’a bousculée sans le faire exprès, c’est tout. Lui dis-je en allant m’asseoir sur une chaise en face de lui.
-Comment s’est passé ta journée ? Tient, mange un peu.
-Oh pas grand chose, j’ai eu anglais avec M. Wilson mais à pars ça s’était bien.
-Heureusement, j’ai pus finir plus tôt ce soir. J’ai plus de temps a passer avec toi. C’est dommage qu’il pleuve, mais j’ai fait des daifukus ! M’annonça t-il, un sourire triste sur le visage.
Je lui répondis par un sourire similaire, nos yeux se communiquant. Ce soir, c’était l’anniversaire de maman, mais on en parlais jamais directement. Cependant, on passait toute la soirée à penser à elle, a lui rendre hommage, en quelque sorte. Et comme à chaque fois, papa avait cuisiné des daifukus, le dessert japonais préféré de maman. Elle était japonaise alors j’ai héritée de ses yeux bridé et de sa peau clair. Papa me dit que je lui ressemble beaucoup, c’est alors les seules fois qu’il la mentionne à voix haute.
Après que l’on se soit raconté nos journée et finit notre repas, nous nous installons dans le salon en face du petit autel une petite photo de maman posée en haut, entourée de fleurs blanches. Elle est jeune, avec les mêmes longs cheveux noirs et soyeux que moi, ses yeux pétillants de malice. Son sourire seul éclairait toute la pièce, et mon cœur. Assise à genoux la tête baissée, je repensais à elle, comme d’un souvenir nostalgique. Je senti alors une larme couler, que j’essuyais vite avec le pan de ma manche. Me la rappeler provoquait en moi une grande tristesse et en même temps une colère sourde. Pourquoi ? Pourquoi devait elle mourir ? Cependant, je ne savais pas vers qui, et où diriger ma colère, je la sentais monter petit à petit, sans que je ne puissent rien contrôler. Je soufflais pour me calmer et tentais de cacher mes émotions au plus profond de moi.
Autrefois, maman était très occupée avec son travail d’architecte. Elle était passionnée par cet « art » disait elle. Une simple ouverture pouvait tout changer, l’orientation du bâtiment, le placement des différentes pièces. Elle adorait particulièrement les cathédrales, ces constructions immenses d’une beauté affligeante, grandioses. Il dégageait d’elles comme une ambiance de royauté, un lieu où seul leur présence te clouait au sol.
Tout a commencé il y a 8 ans alors que j’étais encore en primaire. Au début, elle se sentait de plus en plus fatiguée, elle toussait plus, avait de la fièvre, mais elle était très douée pour cacher son état. Jusqu’à ce que papa découvre qu’elle crachait du sang. Je me rappelle de tout cela comme une spectatrice, impuissante. Puis quelque temps après, maman a dû être hospitalisée avec un cancer en phase terminale. Cette information avait été ressentie comme une lame me transperçant le cœur. La suite, je ne m’en souviens pas beaucoup, mais je revois le regard de maman, perdant petit à petit espoir. Ce visage, je m’en souviendrais toute ma vie. Ses yeux avaient perdus leur lumière, son sourire n’apparaissait plus, son corps était frêle, sans force. Elle avait déjà l’air d’un cadavre. Au bout d’un moment, je n’en pouvais plus, et j’ai refusé de continuer à aller la voir, trop traumatisée par la vue de sa sente décroissante.
Ça c’était passé si vite. Arriva alors, ce qui n’aurais jamais dû arriver. J’avais 10 ans quand sa vie s’éteignît soudainement, quand son esprit a fini par s’enfuir loin, loin d’ici pour ne jamais revenir, quand elle nous a laissée tous seules. Depuis qu’elle est partie, je ressens une énorme culpabilité pesant sur mes épaules. Je n’arrivais pas à ne pas me sentir coupable en pensant à ses derniers moments, quand je n’ai pas pu être avec elle pour l’aider à se laisser partir, pour essayer de construire de bons souvenirs. Je maudit ma faiblesse tous les jours.
Après ça, tout n’était que brouillard, mes souvenirs sont flous, en moi, seul le néant existait car je m’était renfermée sur moi-même, cachée très, très profondément au fond de mon coeur, là où personne ne me trouverait. Je ne comptais plus les jours, les semaines, les années, tout autour de moi coulait sans jamais m’atteindre.
Ça a été très difficile pour mon père, qui est tombée dans une longue dépression, dont il peine encore à sortir aujourd’hui. Ça a été pour moi une vraie épreuve de le voir sombrer sans pouvoir l’aider. Mais il a réussit à se relever, à ne pas se perdre, et a maintenant repris son travail de styliste, transférant ses émotions dans les tenues qu’il fabrique.
Cependant, nous avons aussi eu de l’aide de l’extérieur, des amis de maman mais surtout de ma sobo, ma grand mère, qui est venue vivre ici après ma naissance. C’est surtout elle qui s’est occupée de moi alors que papa n’allait pas bien. Je lui en suis infiniment reconnaissante et c’est seulement avec elle que je me sens moi-même.
***
Quand je lève les yeux sur papa, il est déjà en train de me regarder, comme si j’étais une petite chose fragile, que j’avais besoins de soutient pour continuer à tenir alors que je sais que je suis forte, je peux m’en sortir seule sans que mon père ai besoin de s’occuper de moi. Un regard que je n’ai jamais apprécié, mais quoi que je lui dise, je suis à ces yeux comme une pierre précieuse qui doit être protégée à tout prix. Et parfois, ce regard est comme un poids que je porte sur mes épaules, et ça devient difficile de le supporter.
La mort de maman a affecté beaucoup de monde et nous avons été profondément marqués par cette épreuve difficile. Cela dit, nous pouvons vivre avec et essayer de s’en remettre, petit à petit.
Mais la vie continue à une vitesse effrénée sans qu’elle ne nous laisse respirer une seule seconde.
Chapitre 2 : Elvira
J’ouvrais la porte tout en soufflant, mais sachant qu’il n’y avait pas d’autre choix que de confronter mère. Pourtant, je tentais tout de même d’éviter le grincement de la porte, je posais mon pieds avec la plus grande prudence, quand soudain, une voix aiguë appela depuis la chambre :
—Elvira, n’oublie pas mon sixième sens, je sais que tu es là !!
Je poussais un grognement de mécontentement, en faisant en sorte que ma mère m’entende bien. Foutu sixième sens ! Je rougis immédiatement de honte : j’avais un comportement complètement enfantin. Mais la frustration ne me quitta pas. Je posais mon sac remplie de quelques bouteilles de bières que j’avais pu rapporter discrétos de la soirée avec mes amis, à la place des derniers cours. J’en sorti également le repas de ce soir : des quiches à faire réchauffer. Bon, bien évidemment, la bouffe surgelée, c’est dégueulasse, mais ce soir j’avais la flemme de cuisiner. J’entrais dans la chambre de maman, qui était sérieusement en piteux état. Ses habits était éparpillés partout, son bureau dégoulinant sous les papier de bonbons, biscuits etc. Sur le mur d’en face se trouvait toujours ce vieux gribouillis que j’avais dessiné il y a au moins 10 ans, menaçant de tomber dans la poubelle en dessous. De plus, le papier peint bleu commençait déjà à s’effriter avec le temps. Le seul meublement autre que le bureau était un lit deux place ainsi qu’une grande armoire ou maman jetait ses habits propres. Couchée sur le lit défait, les bras écartés, elle regardait le plafond avec un regard vide. Je jetais la boîte surgelée sur le lit pour la faire réagir. Elle tourna la tête et me regarda avec un grand sourire fatigué.
-Ma petite Elvira, tu es enfin rentrée !!
Je levais les yeux au ciel.
-Oui, je suis là. Dis-je agacée. Est ce que tu pourrais mettre les quiches au four ?
Elle se leva joyeusement et me répondit avec aplomb.
-J’y vais tout de suite. Et toi vas faire tes devoirs! Dit-elle d’un ton faussement en colère depuis la cuisine. Je levais une seconde fois les yeux en l’air. Je vais finir par avoir les yeux bloqués. Quelques minutes plus tard, je la suivit et m’installa sur la table au centre de la pièce et je me surpris même à sortir mes devoirs de français ! Cependant la seconde où je lisais le travail donné, j’abandonna immédiatement :
Lisez le texte p310 et expliquez pourquoi il s’agit d’un texte élogieux en une vingtaine de lignes.
Intriguée, ma mère s’approcha pour regarder mon cahier.
-Ah ! Une rédaction ! Tu sais, le français est très important, de plus, n’oublie pas que tu passe la première partie de ton bac en fin d’année ! Je veux que tu travaille bien ! Dit elle en fronçant les sourcils.
-Maman ! Je la coupait, agacée. Tu sais bien que j’en ai marre ! S’il te plaît laisse moi une pause !
Soudain, maman se retourna, une complète autre émotion marquée dans ses yeux foudroyants.
-Une PAUSE ??? Ajouta-t-elle, et je vit son visage se déformer par la colère. Tu veux que je te donne une pause ? Elvira ! Je vois bien que tu ne fais rien depuis des années !! Qu’est ce qu’il se passe !! Motive toi à la fin ! Tu as toutes les capacité ! Elle levas les bras avec colère et commença à hurler. Tu es vraiment une incapable Elvira !! Pourquoi ai-je héritée d’une fille aussi faible ! Continua-elle en se prenant la tête entre ses mains.
Je la regardais avec de grands yeux, la peur me prenant soudainement. Mais petit à petit, une autre émotions prit le dessus, détruisant tout sur son passage. Je n’en pouvais plus d’elle. Comment pouvait elle se comporter comme ça ?
-Mais putain maman ! Tu te rends vraiment compte de rien ! Criais-je a travers la cuisine. J’en ai marre de toi moi aussi !! Peut être que je suis incapable, et faible, mais toi, tu ne t’es jamais occupée de moi ! Ça fait 10 ans que c’est moi qui fait attention à ce que tu ne déborde pas !! Tu ne remarque sérieusement pas tes sautes d’humeur ? Lui dis-je en la regardant dans les yeux, pleine de colère. La moitié de l’année tu es toute guillerette et l’autre tu passes ton temps à pleurnicher dans ton lit, et à me hurler dessus !!! Et depuis des années c’est moi qui doit supporter toutes tes crises !!!
Je la regardais, épuisée par ce que je venais de lui dire. Je vis alors ses yeux qui me fixaient avec ce regard d’enfant que je connaissais si bien. Je soufflait et me retourna dans un regard. Pas question que j’ai pitié d’elle cette fois.
Quelques minutes plus tard, j’étais planquée dans ma chambre et m’isolait dans un coin de ma tête, là où je me sentais le mieux. Je fulminait intérieurement. Maman ne comprenait rien. Je fermais les yeux et je me rappelais soudain de quand j’étais encore au collège, vers mes douze ans. C’est là que tout a empiré. Mon père s’est cassé pour la deux centième fois depuis que j’étais née, nous laissant toutes seules. A cette époque j’étais encore là jeune fille naïve et peureuse, et j’ai une doubler d’efforts pour nous sortir de là. Maman est tombée en dépression lourde et ne se levait pas du lit.
Puisque papa était parti pour de bon, plus d’argent ne rentrais et je me suis vite rendue compte que maman n’allait pas se relever de sitôt.
Sur mes genoux je tenais mon carnet de dessins remplis de croquis, majoritairement de visages de mes amis, de personnes que je croisais, qui allaient au travail. J’adorais observer les gens, leurs visages, leur traits montrait tellement d’aspect de leurs vie, et je passais des heures à reproduire ces traits. Dessiner me rassurait, c’était dans ces moments là que je me sentais en sécurité, mes mains traçant sur le doux papier différentes expressions : la colère, la peur, la tristesse, le bonheur, le rire. Mais ce que je préférait avant tout, c’était les yeux. Les yeux pouvaient dire tellement de choses !! Ils trahissaient la vraie personnalité des personnes, leurs émotions…
Je mis également mon casque de musique et joua girl in red tout en dessinant, laissant mes émotions s’envoler pour un court moment. Un moment de douceur et de calme, sans chaos ni questions. Tout ce dont j’avais besoin, et qui manquait dans ma vie désastreuse.
Chapitre trois : Yuna
Je sortait du dernier cours de français de la journée de lundi, en compagnie de ma meilleure amie Laura, blonde aux cheveux ondulé, ses yeux verts brillants d’intérêt.
-Et pourquoi est ce que tu ne t’intéresse pas à ce Nathan ? Me dit elle avec amusement. Il te jette pleins de regards et en plus il t’ouvre la porte à chaque fois que tu passes ! Sans oublier qu’il a un physique pas mal ! Rajouta-t-elle avec un clin d’oeil. Il est tellement mignon et romantique !
Je la regardai avec un dégoût exagéré.
-pourquoi est ce que tu dis ça ? Il est a des lustres de m’intéresser, dis-je avec un dédain prononcé. Et puis je suis déjà en couple avec Léo. Je l’aime, dis-je assurément. Vas lui confesser tes sentiments si tu l’aimes tellement ! Laura se mit soudainement à rougir et son sourire s’effaça. Une seconde plus t’es elle me frappait en s’écriant :
-N’importe quoi !! Tu dis que des sottises, arrête d’inventer des histoires !
-Tu sais très bien que je ne crois que ce que je vois ! Lui dis-je avec un sourire au coin des lèvres. Je ne mens jamais.
Laura se renfrogna avec une mine abattue, son regard fuyant vers Nathan. Soudain, quelques secondes plus tard, une fille de notre classe s’approcha timidement et me demanda :
-tu pourrais m’aider à faire mes devoirs s’il te plaît ? Je n’y comprends rien!
Je la regarda avec un regard froid et lui répondis sans émotion.
-Non. J’ai pas que ça à faire. Désolée.
Elle s’éloigna alors, déçue et effrayée par ma réaction. Laura me regarda avec un regard d’incompréhension.
-Pourquoi tu réponds toujours comme ça ? C’est pas sympas et puis t’a vraiment l’air effrayante avec ce regard ! Tu fais peur à tout le monde ! Il faudrait que t’arrête de jouer la grosse dure parfois !
-Elle n’ a cas demander à quelqu’un d’autre ! Je ne suis pas là pour l’aider à faire ses devoirs.
Laura su que la conversation était terminée, mais n’hésita pas à me lancer un regard remplis de petits éclairs alors que nous nous dirigions dans la court.
Laura et moi, on s’était rencontré en primaire, au début de notre année de CM1. Je me souviens encore du jour où nous nous sommes rencontrés comme si c’était hier :
*
C’était un vendredi après midi de printemps, quand je remarquai soudain une jeune fille de mon âge aux beaux et longs cheveux blonds ondulés qui se tenais la tête ente les mains, assise seule sur les escaliers de la cour. Intrigué, je m’approchais d’elle avec curiosité et elle leva soudain des yeux pleins de déterminations, loin de l’expression que j’imaginais. Elle se leva, et marcha alors d’un pas sure d’elle vers un groupe de garçon jouant au foot. Je la suivi discrètement, curieuse de ce qu’elle allait faire. Quand le groupe de garçon l’aperçue, l’un d’entre eux se mit a sourie d’un air moqueur.
-Alors la blondasse ! On est en colère ?
Je voyais que la fille fulminait intérieurement.
-Ne me parles plus jamais comme ça !! Lui dit elle en s’approchant encore.
Le garçon se déstabilisa une seconde avant de se reprendre. Il se retourna vers ses amis et leur lança :
-Je vous avais bien dit que les blondasses étaient débiles ! Ça se voit tellement !
Ses amis rigolèrent à sa remarque, quand le garçon tomba violemment par terre, se râpant les genoux. Un air estomaquée sur le visage, Yuna vit la jeune fille partir fièrement, ne laissant pas le temps au garçon de rétorquer.
-Débile toi même !!
Elle jeta alors un regards, pile dans mes yeux , avec toujours sa colère enfantine dans ses yeux.
-Qu’est ce que tu regardes toi !!
Pas découragée par son ton, je me joignit à elle, impressionnée.
-c’était incroyable !! Tu les as vraiment remis à leur place !!! Lui lançai-je, ravie.
Puis, tout d’un coup, son expression changea, passant de la colère à la joie, son visage rayonnant de plaisir.
-Tu trouves ? En tout cas, ils l’avaient mérité !! Il m’ont traité de blondasse et d’incapable tout à l’heure ! Maman m’a toujours appris à ne jamais le laisser faire !!
-Ah oui ? Trop bien !! La mienne adore parler de comment elle a repoussé tout les garçons qui l’embêtaient elle aussi !!
*
C’était la belle époque. Avant que tout tourna au désastre. Avant la maladie et le désespoir. Malgré ça, Laura est toujours restée près de moi, et je lui en suis infiniment reconnaissante. Je ne sais pas comment lui rendre la pareille.
Elle me lança un regard songeur.
-Ça va ? On dirait que tu es encore dans les nuages !!
Je la regardait d’un regard vide, puis me réveilla soudainement, comme si j’étais en transe.
-Désolée. J’étais dans mes pensées. Dit je en secouant la tête.
-Tu pensais à un garçon ? Me demanda-t-elle, moqueuse.
-Non !! Lui répondit-je sur un ton sévère. Qu’est ce que tu peux être persévérante sur les garçons !!
-Et toi, comme tu peux être sévère !! Tu veux pas sourire un peu là ?
Je luis présentait le plus petit sourire dont j’étais capable.
-Voilà.
-Roh ! Mais aller ! Fais un effort ! Et elle me remonta les joues de force. Son regard pétillant, elle se retenait de rire.
Réponses
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Par Notos (Fille / 2010 / France) le 5 décembre 2025 à 20:46
J’espère que vous aimez !! Pour l’instant, il s’agit seulement du premier essai de l’écriture. Le chapitre 1 et 2 que vous avez lu ne serons pas place à cet endroit là du livre parce que j’en dit beaucoup trop 😅, ils seront plus loin et le chapitre 3 sera la premier.
Dites moi ce que vous pensez !! 😊 -
Par Myosotis_37 (Garçon / 2011 / Suisse, Vaud) le 6 décembre 2025 à 11:13
C'est avec joie que j'ai pu lire ce nouveau chapitre hebdomadaire de Yuna.
Ton livre à pour but d'etre réaliste mais raconte t'il un vécu ou est-ce pour le fun que tu l'écrit sans but particulier car tu as style affirmé mais tu hésite à la forme de ton livre bref tu es génial dans ce que tu fait !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! -
Par Myosotis_37 (Garçon / 2011 / Suisse, Vaud) le 6 décembre 2025 à 11:15
En réponse à Myosotis_37 C'est avec joie que j'ai pu lire ce nouveau chapitre hebdomadaire de Yuna. Ton livre à pour but d'etre réaliste mais raconte t'il un vécu ou est-ce pour le fun que tu l'écrit sans but particulier car tu as style affirmé mais tu hésite à la forme de ton livre bref tu es génial dans ce que tu fait !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
P.S. :J'ai hate de voir ton prochain chapitre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Par Plante123 (Fille / 2012 / France) le 6 décembre 2025 à 12:58
En réponse à Notos J’espère que vous aimez !! Pour l’instant, il s’agit seulement du premier essai de l’écriture. Le chapitre 1 et 2 que vous avez lu ne serons pas place à cet endroit là du livre parce que j’en dit beaucoup trop 😅, ils seront plus loin et le chapitre 3 sera la premier. Dites moi ce que vous pensez !! 😊
C une bonne idée je trouve ^^
Sinon, c'est toujours aussi incroyable !!!!
J'ai vraiment vraiment vraiment hâte de lire la suite -
Par Néali (Fille / 2013 / Suisse, Genève) le 6 décembre 2025 à 15:49
C'est toujours aussi cool, vraiment j'adore !!!
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