Bonjour, je sais pas si vous avez vu ou pas, mais récemment (plus ou moins) y'a des gens qui se mettent à boycotter tout et n'importe quoi (genre mcdo ou coca même) à cause de la guerre entre la palestine et l'israel. Je comprends pas pourquoi, surtout que aucune de ces deux marques n'est concernée en quoi que ce soit par rapport à la guerre
est-ce que quelqu'un arrive a m'expliquer ?😭

Réponses

  • Par questionsss (Fille / 2008 / Suisse, Valais) le 26 mai 2024 à 17:41

    McDonald’s ont fait l’objet d’appels au boycott et d’attaques ces derniers jours dans la région. À l’origine des protestations, une initiative de l’entreprise franchisée qui gère la majorité de ces fast-foods en Israël.

    Comme l’explique The Washington Post dès le début de son article, “tout a commencé plus tôt en ce mois d’octobre, lorsque McDonald’s Israël, gérée par la société Alonyal Limited, a déclaré qu’elle offrirait des repas gratuits aux soldats israéliens ainsi qu’aux hôpitaux”.

    Une initiative qui se voulait un geste de solidarité, mais qui dans le contexte très tendu de la riposte de l’État hébreu aux attaques du Hamas du 7 octobre, a déclenché une vague de protestation au Moyen-Orient.

    Trois millions de dollars d’aide pour Gaza
    Initialement, cette contestation a pris la forme d’une bataille interne aux différentes entreprises franchisées qui gèrent les restaurants McDonald’s dans la région. En effet, “une semaine après le début de la crise, rapporte le média américain, les franchises de Turquie, d’Égypte, de Jordanie, du Liban et des pays du golfe Persique ont publié des déclarations dans lesquelles elles prenaient leurs distances par rapport aux actions de leur homologue israélien”.

    Mieux, certaines de ces franchises ont annoncé qu’elles feraient des donations à destination de la population de Gaza, “arrivant à promettre collectivement plus de 3 millions de dollars d’aide pour l’enclave”, calcule de son côté Al-Jazeera. L’idée était aussi d’éviter que la marque McDonald’s dans son ensemble ne soit perçue comme trop proche d’Israël. Mais manifestement, cette opération de communication n’a pas totalement réussi.

    Des McDonald’s vandalisés en Turquie, au Liban et en Égypte
    Car même si la grande majorité des restaurants de la multinationale américaine sont gérés par des sociétés locales à travers un système de franchise, McDonald’s en reste pas moins dans l’imaginaire collectif un symbole associé aux États-Unis, allié indéfectible d’Israël. C’est pourquoi, à la suite de la frappe de l’hôpital de Gaza (dont la responsabilité est encore sujette à discussion), “plusieurs restaurants de la chaîne ont été vandalisés en Turquie, au Liban et en Égypte”, note le Washington Post. Des actes de violences qui ont été accompagnés d’appels au boycott, notamment en Égypte.

    Pendant la seconde Intifada (2000-2005), par exemple, “des appels au boycott de Mc Donald’s et d’autres produits américains s’étaient déjà répandus dans le monde arabe, écrit le média progressiste, et en 2003, après le début de la guerre en Irak, un McDonald’s de Beyrouth avait fait l’objet d’un attentat à la bombe”.

    Plus récemment, poursuit le média de la capitale américaine, “lors des manifestations du Printemps arabe au Caire, en 2011, les fast-foods situés autour de la place Tahrir avaient été attaqués et transformés en postes de secours pour les manifestants”. Face à ces tensions, à l’image de ce que l’on observe aujourd’hui, la réponse des franchisés gérant McDonald’s dans les pays de la région a souvent été celle d’augmenter les donations, ou de réaffirmer leur importance économique et les emplois générés.

    McDonald’s, Zara et Ben & Jerry’s
    Quoi qu’il en soit, si le cas de la multinationale américaine est certes unique au vu de la force symbolique de cette marque, d’un point de vue plus général, analyse Al-Jazeera, cet épisode souligne les difficultés des marques internationales qui doivent gérer “des dynamiques géopolitiques délicates à une époque où l’on attend souvent d’elles qu’elles s’expriment sur des questions sociales et politiques brûlantes”. Une difficulté d’autant plus importante lorsque c’est le conflit israélo-palestinien qui est en jeu.

    Preuve en sont les polémiques qui avaient suivi la décision datant de 2021 du fabricant de glaces Ben & Jerry’s de ne plus vendre ses produits dans les Territoires palestiniens occupés par Israël. Ou encore, celles auxquelles avait fait face la marque de vêtement Zara, après que le président de sa franchise israélienne avait organisé chez lui un événement de campagne pour le ministre d’extrême droite israélien Itamar Ben Gvir.

  • Par questionsss (Fille / 2008 / Suisse, Valais) le 26 mai 2024 à 17:43
    En réponse à questionsss
    McDonald’s ont fait l’objet d’appels au boycott et d’attaques ces derniers jours dans la région. À l’origine des protestations, une initiative de l’entreprise franchisée qui gère la majorité de ces fast-foods en Israël. Comme l’explique The Washington Post dès le début de son article, “tout a commencé plus tôt en ce mois d’octobre, lorsque McDonald’s Israël, gérée par la société Alonyal Limited, a déclaré qu’elle offrirait des repas gratuits aux soldats israéliens ainsi qu’aux hôpitaux”. Une initiative qui se voulait un geste de solidarité, mais qui dans le contexte très tendu de la riposte de l’État hébreu aux attaques du Hamas du 7 octobre, a déclenché une vague de protestation au Moyen-Orient. Trois millions de dollars d’aide pour Gaza Initialement, cette contestation a pris la forme d’une bataille interne aux différentes entreprises franchisées qui gèrent les restaurants McDonald’s dans la région. En effet, “une semaine après le début de la crise, rapporte le média américain, les franchises de Turquie, d’Égypte, de Jordanie, du Liban et des pays du golfe Persique ont publié des déclarations dans lesquelles elles prenaient leurs distances par rapport aux actions de leur homologue israélien”. Mieux, certaines de ces franchises ont annoncé qu’elles feraient des donations à destination de la population de Gaza, “arrivant à promettre collectivement plus de 3 millions de dollars d’aide pour l’enclave”, calcule de son côté Al-Jazeera. L’idée était aussi d’éviter que la marque McDonald’s dans son ensemble ne soit perçue comme trop proche d’Israël. Mais manifestement, cette opération de communication n’a pas totalement réussi. Des McDonald’s vandalisés en Turquie, au Liban et en Égypte Car même si la grande majorité des restaurants de la multinationale américaine sont gérés par des sociétés locales à travers un système de franchise, McDonald’s en reste pas moins dans l’imaginaire collectif un symbole associé aux États-Unis, allié indéfectible d’Israël. C’est pourquoi, à la suite de la frappe de l’hôpital de Gaza (dont la responsabilité est encore sujette à discussion), “plusieurs restaurants de la chaîne ont été vandalisés en Turquie, au Liban et en Égypte”, note le Washington Post. Des actes de violences qui ont été accompagnés d’appels au boycott, notamment en Égypte. Pendant la seconde Intifada (2000-2005), par exemple, “des appels au boycott de Mc Donald’s et d’autres produits américains s’étaient déjà répandus dans le monde arabe, écrit le média progressiste, et en 2003, après le début de la guerre en Irak, un McDonald’s de Beyrouth avait fait l’objet d’un attentat à la bombe”. Plus récemment, poursuit le média de la capitale américaine, “lors des manifestations du Printemps arabe au Caire, en 2011, les fast-foods situés autour de la place Tahrir avaient été attaqués et transformés en postes de secours pour les manifestants”. Face à ces tensions, à l’image de ce que l’on observe aujourd’hui, la réponse des franchisés gérant McDonald’s dans les pays de la région a souvent été celle d’augmenter les donations, ou de réaffirmer leur importance économique et les emplois générés. McDonald’s, Zara et Ben & Jerry’s Quoi qu’il en soit, si le cas de la multinationale américaine est certes unique au vu de la force symbolique de cette marque, d’un point de vue plus général, analyse Al-Jazeera, cet épisode souligne les difficultés des marques internationales qui doivent gérer “des dynamiques géopolitiques délicates à une époque où l’on attend souvent d’elles qu’elles s’expriment sur des questions sociales et politiques brûlantes”. Une difficulté d’autant plus importante lorsque c’est le conflit israélo-palestinien qui est en jeu. Preuve en sont les polémiques qui avaient suivi la décision datant de 2021 du fabricant de glaces Ben & Jerry’s de ne plus vendre ses produits dans les Territoires palestiniens occupés par Israël. Ou encore, celles auxquelles avait fait face la marque de vêtement Zara, après que le président de sa franchise israélienne avait organisé chez lui un événement de campagne pour le ministre d’extrême droite israélien Itamar Ben Gvir.

    J'ai trouvé cet article sur le courrier international j'espère que ça t'aidera à mieux comprendre.
    En tout cas je trouve ça cool de parler de ça car ça nous fait partager des connaissances.

  • Par Compte supprimé (Garçon / 2007 / Suisse, Vaud) le 26 mai 2024 à 18:17
    En réponse à questionsss
    J'ai trouvé cet article sur le courrier international j'espère que ça t'aidera à mieux comprendre. En tout cas je trouve ça cool de parler de ça car ça nous fait partager des connaissances.

    aaahhhh d'accord je comprends mieux maintenant car tous les gens à qui j'ai demandé m'ont pas donné la cause exacte, je te remercie
    oui je trouve aussi cool :)
    merci beaucoup

  • Par jespas (Fille / 2011 / Suisse, Genève) le 3 juin 2024 à 20:45

    Salut!
    Je sais que l'autre personne t'as déjà répondu mais j'ai la flemme de tout lire. En gros MacDo, Coca Cola, KFC, Burger King et d'autres, "soutiennent" Israël. C'est-à-dire qu'ils leurs donnent de l'argent pour financer les armes(si je ne me trompe pas) et les gens qui sont du côté de la Palestine ou de la paix, boycotte ces marques pour qu'Israel aie moins d'argent pour les armes etc.

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