besoin de parler

par où commencer ? Déjà pour toutes les personnes qui ne sentent pas très bien dans leurs vie, déjà je vous comprends mais je vous conseille de passer votre chemin, je vais ici parler de mes problèmes, or je pense que vous avez bien assez de problèmes dans votre vie, et je ne veux pas vous rajouter les miens. Pour les autres, j'espère que vous prendrez le temps de me lire.

Comme dit plus haut, je vais vous faire un résumé de mes problèmes car j'en ai besoin. Premièrement pour remettre les choses en perspectives je suis HPI diagnostiqué (je ne me vante pas, juste j'énonce un fait) j'ai donc un quotient intellectuel plutôt élevé, mais comme beaucoup de HPI j'ai des petits soucis émotionnels, doublé d'une hypersensibilité, en gros tout ce qu'il m'arrive je vais le ressentir x100, ce qui est rarement bon. Pour finir les présentations, j'ai actuellement 14 ans et je suis en seconde, pour ceux qui connaissent le système français y'a quelque chose qui cloche en effet j'ai sauté une classe, on y reviendra plus tard.Bref, donc ma vie se passait plutôt bien jusqu'à mon arrivé en Ce1. C'est là que les problèmes ont commencés, j'étais ce gars timide, qui n'aime pas parler au gens, un peu fayot sur les bords, le genre de type qui n'est pas vraiment accepté dans une classe. Donc j'ai subit des moqueries quotidiennes, on m'as mit à l’écart, bref en gros harcèlement, pendant l'année à de nombreuses reprises mon enseignante de l'époque a vue que ce n'était pas normal, cependant c'était moi qui avait l'impression d'être puni, par exemple quand dans le cour je jouait tranquillement dans mon coin, et que qqun venait m'embêter, si j'allais me plaindre, c'était à moi de changer d'endroit pour continuer à jouer, sur ordre direct de l'institutrice, celle-ci n'a jamais remonté à mes parents ses moqueries quotidiennes que je subissait ni même à la direction d'ailleurs. A la fin de l'année, mes parents demande à ce que je saute une classe, j'avais à l'époque été diagnostiqué HPI et il était clair que j'étais bien en avance par rapport à mes petits camarades, cependant pour une raison que j'ignore encore à ce jour, elle a émis un avis défavorable je suis donc l'année d'après entré en ce2, les brimades ont donc continuées, et il s'est avéré que je n'avais rien à faire en ce2 et que j'aurais du directement aller en cm1, donc au milieu de l'année je suis donc allé en cm1, entre temps aucun membre de l'équipe éducative ne s'était rendu compte du fait que je me faisais harcelé. Donc on pourrait se dire que maintenant c'est bon, je peux recommencer une nouvelle vie, si seulement. Quel est le problème de changer de classe en cours d'année, je vous le donne ne mille, les groupes sont déjà faits, donc quand tu n'était déjà pas intégré dans ton ancienne classe, bah ce n'est pas en allant dans une classe ou les groupes sont déjà fait que cela va changer, et vu que j'étais toujours le même bah j'ai continué à être harcelé, vont suivre 1 année et demie d'enfer, même si j'avais fini par en parler à mes parents, rien n'avait bougé globalement. J'arrive donc au collège avec un passé compliqué, avec une tristesse qui est inscrite en moi et dont je n'arrive pas à me débarrasser. Mes trois premières années de collèges se passent, marquées par des râteaux à répétition et une vie amoureuse inexistante et étant donné que j'ai un cœur artichaut je vous laisse imaginer la détresse émotionnelle dans laquelle je suis plongé à chaque râteau. Et puis nous arrivons en 3ème, je ne dors pas assez, et donc arrive un cours de SVT ou la prof nous parle une minute du syndrome de klynefelter et là mon cerveau, je ne sais pas pourquoi se persuade que j'ai cette maladie, va jusqu'à inventé de pseudos symptôme qui correspondent à ce que j'ai pu lire. En suit une longue série de peur irrationnelles qui me suivent depuis, elles viennent par vagues, avec notamment la peur de la mort, la peur d'avoir un cancer, et j'en passe des vertes et des pas mures, au fond je sais que ce sont des peurs irrationnelles, mais je ne peux empêcher de me dire "et si". C'est aussi lors de mon entrée en sixième que j'ai arrêté de me monter tels que je suis réellement, à tel point que ce que j'essayais de devenir à fini par être une partie de moi, le problème est que essayer de ressembler à ce que l'on est pas réellement est fatiguant, est source de mal-être pour moi, comment être soit même alors que je ne sais même pas qui je suis et que ma confiance en moi est proche du néant ? Tout cela me cause régulièrement des insomnies et en 2 semaines de cours j'ai failli m'effondrer en larme trois ou quatre fois, à cause de ce trop plein d'émotion. Le pire c'est que c'est soudain, allez expliquer à vos amis qui vous voient rigoler et soudains faire une tête de six kilomètres de long ce qu'il se passe.
Enfin dernièrement, dans ma classe cette année, il y a une fille, avec qui j'ai commencé à parler et qui me plaît, problème, je n'ai pas envie de lui avouer mes sentiments car je ne veux pas gâcher une bonne relation même si elle devient plus amicale qu'autre chose, que faire telle est la question.

si quelqu'un est arrivé jusque là merci beaucoup, sache que ce fut pour moi très compliqué pour moi d'écrire cela. Ah oui et désolé pour le caractère désorganisé de ce message, il est actuellement 1h30 du mat :(